| | Casey Lilìhà Harvèn | |
| | Auteur | Message |
---|
Casey L. Harvèn « Dance with the devil Baby »
Nombre de messages : 354 Age : 31 ROOM : Deavon's Hotel JOB : Etudiante MOOD : Coussi Coussa ... Date d'inscription : 16/02/2009
YOU & YOUR NIGHTMARE AGE DU PERSO: 24 ans YOUR SECRET: RELASHIONSHIP:
| Sujet: Casey Lilìhà Harvèn Lun 20 Juil - 9:48 | |
| Casey Lilìhà . Harvèn ; _ « Quand il me prend dans ses bras. Il me parle tout bas. Je vois la vie en rose » - Edith Piaf © Perle
|
_A g e : 24 ans _S u r n o m (s) : Mis à part les surnoms affectifs que ses parents lui donnaient, elle n'a jamais vraiment eut de surnom. Dans son école, on l'appelle généralement par son nom de famille, c'est plus simple. Mais sinon, ses amis l'appelle par un diminutif de son prénom : Cas'
_L i e u . & . D a t e . d e . n a i s s a n c e : A Chicago, le 20 août 1985 _M e t i e r . e x e r c é : Elève à la Juilliard School de New York
_T r a i t s . d e . c a r a c t è r e s : Contradictoire • Lunatique • Influençable • Incertaine • Méfiante • Irritable • Protectrice • Fragile • Entêtée • Persuasive • Oratrice • Artiste • Réfléchie • Observatrice
|
Prologue ; Voir plus bas =D
L'important de l'histoire se trouve dans la 4em partie. Le reste, ce n'est que du facultatif pour la compréhension du prologue ^^ C'est pourquoi, elles sont en Spoiler
Un peu plus sur le joueur ; _P r é n o m / P s e u d o : Amel / Cheerios _A g e : 16 ans _C o d e . d u . r è g l e m e n t : - Spoiler:
Okay by Coleen C. Dùllwàn
_P r é s e n c e : Normalement au moins 5j/7. Dans le pir des cas 3j/7 _A v i s . s u r . l e . f o r u m : Ben c'est le mien. J'peux pas donner d'avis, ce ne serait pas objectif.
Dernière édition par Casey L. Harvèn le Jeu 27 Aoû - 19:06, édité 18 fois | |
| | | Casey L. Harvèn « Dance with the devil Baby »
Nombre de messages : 354 Age : 31 ROOM : Deavon's Hotel JOB : Etudiante MOOD : Coussi Coussa ... Date d'inscription : 16/02/2009
YOU & YOUR NIGHTMARE AGE DU PERSO: 24 ans YOUR SECRET: RELASHIONSHIP:
| Sujet: Re: Casey Lilìhà Harvèn Lun 20 Juil - 9:51 | |
| Partie complémentaire. Juste pour le plaisir ^^ - Spoiler:
Partie 1
« C'est fou comme en l'espace de quelques secondes, toute notre vie peut changer. En l'espace d'un regard, d'un sourire. En l'espace d'une pensée aussi. Tout ! Tout ce qu'on avait construit, tout ce pourquoi on s'était battu, s'envole. Et c'est fou de se dire aussi que tout ce pour quoi on a pleuré est aussi la source de notre sourire. Un mal pour un bien dira-t-on ... C'est dur à supporter. C'est lourd à porter comme fardeau. Mais comme si le paradoxe ne se faisait jamais à moitié, il fallait aussi que ce qui était le plus lourd à porter soit accompagner du sentiment le plus léger qu'il soit. On a toujours dit que j'étais une fille contradictoire. Et bien, apparemment, il n'y a pas que moi qui le suis. Mais ma destinée aussi. Ou peut être les deux sont-ils liés ? Après tout, c'est la vie qui forge la personne, et la personne qui donne à la vie toute sa forme. C'est un peu comme la fameuse question « C'était qui le premier ? La poule, ou l'oeuf ? ». Qu'importe la paradoxe, aujourd'hui, je suis ici, la lèvre en sang, les doigts écorché, des bleus un peu partout à écrire pour essayer de faire passer la peur qui viens après les coups comme ceux que j'ai reçut, et surtout, après ce que moi j'ai fais ... Vous me direz, je ne l'ai pas volé. Et le pire, c'est qu'une partie de moi ne le regrette pas une seule seconde. Tout ça pour quoi ? Pour un homme ? ... Non ! Pour celui que j'aime »
Parce qu'on tombe toujours amoureuse de ceux qu'il ne faut pas ;
...
« La tension était à son comble dans la pièce. De toute façon, c'était toujours un petit peu comme ça quand un père et son possible gendre se retrouve dans la même pièce. Henry Harvèn, un père de famille qui était issue de l'immigration Irlandaise et qui s'était battu toute sa vie pour pouvoir donner à sa famille un semblant de vie correcte, fumait son cigare, avachit dans son fauteuil brun qu'il avait hérité de son parternel. Il guettait du coin de l'oeil le jeune homme qui avait malheureusement réussit à séduire sa fille : Casey. Beaucoup trop vieux pour elle, bien trop cancre à son gout, et surtout, trop peu fréquentable. Plus les jours passaient, et plus Mrs. Harvèn se demandait ce qu'il avait fait au bon dieu pour que sa gentille petite fille se sente attiré par ce genre de garçon là. Pourquoi les femmes préféraient-elles toujours les Bad Boy ? Bientôt, elle partirait. Peut être trouverait-elle une excellente école de danse même. Elle pourrait se trouver un gentil petit étudiant, brillant élève, et comment à former un couple, avec des bases solides, et un avenir sûr. Mais au lieu de ça, elle préférait fricoter avec un voyou ! Les gens parlaient dans la rues. On disait qu'Hunter Kowalsky - et en plus, il fallait qu'elle se tape un étranger - était même plus que voyou et qu'il travaillait dans un milieu un peu trop louche à leur goût. Henry n'était pas dupe, et il savait que tôt ou tard, il se ferait coincé.
Pendant ce temps là, Casey, debout dans l'encadrement de la porte croisait les bras, tout sourire. Elle savait combien sa relation avec Hunter énervait son père. C'était pour elle une sorte de petite vengeance. Elle aimait son père, vraiment. Mais le titiller un peu était tout bonnement délicieux. Et puis, d'un autre côté, elle savait aussi que son amour de petit copain détestait se sentir surveiller à ce point là, en particulier quand la personne qui le faisait était un père de famille aux yeux révolver. Et pour tout vous dire, ce regard il ne l'était pas dans le même sens que dans la chanson de Marc Lavoine. Un gros blanc s'était installé, et il devenait pesant. De temps en temps, il était brisé par un petit raclement de gorge, ou une phrase ...
_H e n r y : « Et sinon ... Tu étudies de temps en temps ? » _H u n t e r : « Et bien ... J'ai quitté le lycée depuis un petit moment maintenant alors ... » _H e n r y : « Ca ne m'étonne pas ! C'est compliquer pour un homme comme toi de se concentrer un peu. C'est plus facile de séduire les jeunes filles ... »
Et ça faisait le cinquième pique que Mrs. Harvèn envoyait au jeune Kowalsky qui profitait de chaque gorgée de whisky que le paternel prenait pour lancer un regard suppliant à sa petite amie qui voulait s'amuser encore un peu de la situation. Oui, parfois elle était un peu sadique. Mais ça mettait un peu de piquant dans sa vie si morne jusqu'à ce qu'elle rencontre Hunter.
Après la septième remarque lancée, Casey jugea qu'il était tant pour elle d'attraper la bouée de secours que lui lançait son petit ami depuis un petit moment déjà. Elle se chargea de prendre le plateau sur lequel était ranger les verres utilisés, puis en lançant un regard à Hunter, partie dans la direction de la cuisine. C'est seulement avant de passer la pas de la porte qu'elle déclara à voix haute :
_C a s e y : « Ah mince ! Hunter, tu peux prendre les bouteilles s'il te plait, et les ramener dans la cuisine ? J'ai oublier de les prendre »
En deux temps, trois mouvement, le jeune homme s'exécutait et arrivait dans la cuisine où il retrouvait enfin sa sadique de petite amie. Pendant qu'elle rangeait les verres dans l'évier et s'occupait de quelques bricole, le jeune homme passa derrière la jeune femme, posant sa main sur sa hanche, la faisant vibrer au rythme du frisson qui l'a parcourait. Après avoir ranger les bouteilles dans le meuble juste au dessus de l'évier, il lui glissa à l'oreille :
_H u n t e r : «Si tu n'avais pas été là, ton père m'aurait servit au brochette pour ton dîner de ce soir » _C a s e y : « Mais non, il est juste protecteur envers sa fille, comme toi tu l'es envers ta petite amie ... Et puis, qu'il te serve en brochette ce soir ne pose aucun problème puisque de toute façon, je ne mange pas ici c'soir »
Un sourire sur les lèvres, elle passa ses bras autour de la nuque de son chère et tendre et lui déposa un doux baiser sur les lèvres.
_H u n t e r : « Tout ça pour aller emmener ma petite amie au cinéma ... » _C a s e y : « Et pour lui faire plaisir, et pour sortir un peu de tes histoires louches de gangster super sexy ... » _H u n t e r : « Tu n'es peut être pas obligé de parler de ça ici »
C'était comme ça quand on sortait avec un gangster. On ne pouvait pas en parler dans un lieu public. Déjà que les gens de son quartier se doutait fort bien des affaires dans lesquelles Hunter était, il fallait éviter un maximum de preuve. Et comme la peur que son bien aimée se fasse coffrer était toujours là, Casey avait besoin de se sentir proche de celui qu'elle aime, aussi bien physiquement que psychologiquement. Combien de fois l'avait-elle camouflé ? Combien de fois l'avait-elle caché ou encore avait-elle mentit pour lui fournir un alibi e et dire qu'elle avait passer la nuit avec ? Tout ça pour quoi ? Pour le protéger, et être certaine qu'il restera encore à ses côtés. Et pourtant, même si elle avait toujours cette appréhension en elle, elle était heureuse, et elle avait besoin de cette dose d'adrénaline. C'est vrai, elle aurait pu sortir avec n'importe qu'elle gars de son lycée. Ou même de la ville, quel que soit son âge. Mais non, elle était tombé amoureuse du seul qu'elle ne devrait pas approcher. Un homme qui fricotait avec les mauvaises personnes, qui faisait les mauvaises choses. Et si elle restait encore avec lui malgré les inconvénients, ce n'était pas que parce qu'elle l'aimait. Mais aussi, parce que la partie excitante et dangereuse de cette vie qu'elle partageait avec lui dès lors où elle formait un couple avec lui, la séduisait.
Depuis toute petite, elle était dans la rigueur et le sophistiqué. Ses parents l'avait mit à la danse très vite. Bien sur, elle aime ça. C'est sa passion. Mais la danse classique, bien qu'elle soit belle, avait l'inconvénient d'être ... Trop conventionnelle. Alors, elle avait aussi commencer la danse moderne, puis contemporaine, en passant par le Jazz, et le Tango Argentin. A chaque fois, elle y prenait plaisir et sortait de cette bulle qui se refermait sur elle. mais chaque fois, la sortie se transformait en entrée vers une autre bulle. Son avenir était tout tracé : une fois le diplôme en poche, elle irait dans une grande école de danse, deviendrait reconnut et désiré, et ferait une carrière brillante. Oui, c'est ce qu'elle désirait. Mais, il lui manquait un petit quelque chose dans cette programmation ... L'excitation, le dangereux, l'imprévu ... Hunter. Etre la petite amie d'un gangster, ce n'était pas facile, c'est vrai. Et ça n'allait pas vraiment avec la danse et l'interprétation corporelle. Mais il était sa dose de risque. Même si un jour elle lui reprochait d'être un voyou, et l'autre de mettre sa vie en danger, elle finissait toujours par le pardonner, et l'aimer un peu plus. Il était en fait, son remède.
_C a s e y : « Ce dont tu as peur, c'est qu'il découvre, officiellement, que tu es un gangster, ou qu'il nous surprenne entrain de nous peloter dans sa cuisine ? »
D'un air malicieux, elle lui mordilla la lèvre inférieur, tout en insérant lentement, et sensuellement sa langue dans sa bouche. Alors qu'elle lui caressait son visage si parfait, sa main droite vint se loger sous son t-shirt.
_H u n t e r : « J'crois ... J'crois que, c'est plus le fait qu'il nous surprenne comme ça tu sais ? ... J'tiens à mes parties génitale tout de même »
Casey s'arrêta et rit. Ca aussi c'était paradoxale. Il risquait sa vie chaque jour, la faisait angoissée chaque soir après qu'il lui ait indiqué où il allait et ce qu'il allait faire. Et ce dont il avait le plus peur, c'était de la colère de son père ... Vraiment, elle ne le comprendrait jamais. Mais c'était ce qui l'a faisait craqué chez lui. Malgré son job de dur à cuir, il restait un vrai marchemalo parfois. Elle empoigna la partie intime de son petite amie, et dans un dernier sourire malicieux elle déclara solennellement :
_C a s e y : « De toute façon, ça, c'est à moi ... »
Un dernier baiser donné, et elle s'en alla, comme-ci de rien était. Elle se dirigea dans le salon, prit sa veste de cuir, embrassa son père sur le front, et lui indiqua qu'elle ne rentrerait pas ce soir et qu'il n'avait donc aucune raison de s'inquiéter. Et c'est après avoir lancer un dernier regard révolver à Hunter qu'il laissa sa fille partir avec son gangster de petit ami.
Plus tard, dans la soirée, Casey fut réveiller par son conjoint. Elle était étendue, nu sur le lit de son petit ami, avec pour seul cache-corps, un drat fin. Elle avait reconnut ce bruit qui marquait la période de stresse. Un son de ferraille ... Une arme qui se chargeait. hunter partait donc déjà ? Il était là, vêtu d'un costume noir - qui, au passage, le rendait terriblement sexy - des gants noir sur les mains, sa chemise blanche qui contrastait avec son par dessus noir. Il avait déjà un révolver accroché à son porte flingue, sur sa ceinture. Pourtant il se trouvait avec un gros fusil dans les mains. C'était donc du lourd pour ce soir ... elle n'aimait pas ça. Seul la lumière de la salle de bain éclairait d'une faible lueur son visage, et elle avait cette sensation que ce serait la dernière fois qu'elle le verrait. C'était toujours comme ça. Alors d'un côté, elle pourrait se dire qu'après tout, comme toutes les autres fois, il reviendrait, lui ferait l'amour comme un dieu à son retour et tout repartira de plus belle, comme toute les fois. Mais non, comme à chaque départ, elle n'arrivait pas à se résoudre à ça. Elle savait qu'il y avait toujours un risque qu'il se fasse tuer, ou qu'il parte tout droit derrière les barreaux. Hunter évitait toujours de lui parler de ses affaires, et autres entourloupes. Il n'aimait surement pas ça. Elle restait donc dans l'ignorance, et dans un certain sens, ce n'était pas plus mal. Savoir que c'était mal était suffisant. Elle ne voulait pas passer de pire nuit encore en imaginant ce qu'il pouvait bien faire. S'endormir avec une idée précise c'est plus douloureux que de se laisser emporter par Morphée dans une ignorance minimale. Quoi qu'il en soit, elle aurait du mal à s'endormir, c'était certain ....
_H u n t e r : « Ah merde ... Je t'ai réveillé. J'voulais pas ... » _C a s e y : « Tu pars encore pour ce soir ... » _H u n t e r : « En réalité, je pars pour quelques jours ... » _C a s e y : « Tu sais que je n'aime pas ça ... pourquoi tu fais ça d'abord ? Tu peux pas rester là pour une fois ? Laisser tes potes faire le sale boulot un peu ? » _H u n t e r : « J'peux pas mon coeur ... j'ai des obligations tu sais ? Et ... » _C a s e y : « Ouais, ben au diable les obligations bordel ! J'ai envie de dormir et de me réveiller au côté de mon copain moi ... » _H u n t e r : « Je sais je sais ... Mais j'te promet que très bientôt, on pourra passer une nuit entière ensemble. Tu me fais confiance oui ou non ? Alors, rendors toi, et essaye d'oublier ça. Occupe toi de ta super carrière de danseuse et à mon retour, tu m'apprendra le tango brésilien ... »
Casey ne pu s'empêcher de rire malgré la peur qui creusait un trou horriblement douloureux en elle. Décidément, même dans une position de funambule, il arrivait à la faire rire. Qu'avait-elle fait au bon dieu pour tombée amoureuse d'un homme comme ça ?
_C a s e y : « Argentin ... C'est du tango argentin, et pas brésilien ... Tu vas où exactement ? » _H u n t e r : « New-York ... On règle juste une affaire et on revient. Rien de bien méchant. Tu n'as aucun soucis à te faire. »
Et c'est sur un dernier baiser amoureusement donné qu'ils se quittèrent. Elle ne le reverrait que plus tard ... »
Dernière édition par Casey L. Harvèn le Jeu 27 Aoû - 18:59, édité 9 fois | |
| | | Casey L. Harvèn « Dance with the devil Baby »
Nombre de messages : 354 Age : 31 ROOM : Deavon's Hotel JOB : Etudiante MOOD : Coussi Coussa ... Date d'inscription : 16/02/2009
YOU & YOUR NIGHTMARE AGE DU PERSO: 24 ans YOUR SECRET: RELASHIONSHIP:
| Sujet: Re: Casey Lilìhà Harvèn Lun 20 Juil - 9:51 | |
| Idem, cette 2nd partie est complémentaire. Juste pour le plaisir d'écrire, ou de la lire - Spoiler:
Partie 2
« Qui l’eut cru ? La danseuse et le gangster, ça c’était le genre d’histoire qui emmerdait le monde. De mon père, au boulanger en passant par le voisin, tout le monde critiquait. C’est vrai, j’aurais pu me mettre avec un mec de mon cours de danse … Mais déjà que j’avais besoin de sortir de ma bulle, alors si en plus de ça, je m’enfermais avec un de ceux-là, j’en avait pas finit. J’avais besoin de cette dose de danger. J’avais besoin d’une vie pleine d’excitation. J’avais simplement besoin de sortir un peu ce cocon. Et Hunter avait été le moteur. Comme quoi les opposés s’attirent parfois. Et pour tout dire, nous n’étions pas qu’opposés. Nous étions complémentaires. Il était pour moi, le risque dont j’avais besoin dans ma vie. Et j’étais pour lui la sagesse dont il avait besoin pour se poser et retrouver un semblant de réalité. Chacun, l’un pour l’autre étions notre support. Il était ma dose d’adrénaline, j’étais sa dose de morphine. Nous étions, pour l’autre, notre force … mais aussi notre faiblesse. Et ça, je n’y avais jamais réfléchie. Par contre, eux y avait porter une attention toute particulière. Ainsi, pour atteindre « le Kowalsky » il fallait qu’il m’attrape moi. Moi qui recherchait des sensations forte, il fallait avoué que là, j’en avais trouvé ! »
Parce que quand on joue avec le feu, on finit toujours par se bruler ;
...
« C’est douloureux d’attendre. Surtout quand celui qu’on attend est celui qu’on le plus envie de voir. Pour contrer ce manque de lui, elle avait décidé de s’installer dans son appartement le temps qu’il reviennent. Pouvoir sentir son odeur sur chacune de ses fringues qu’il avait laisser, dormir dans ses draps et se dire que bientôt il pourrait la serrer dans ses bras était un moyen d’oublier, pendant de cours instant, qu’il devait être dans une fusillade en ce moment, et qu’il risquait de se prendre une balle en pleine cœur. Ces dernières jours, elle s’était surprise, assied à une table, à penser à sa manière de réagir si on venait lui annoncer qu’Hunter était mort. Pour être honnête, elle n’avait pas oser s’imaginer quoi que ce soit de visuel. Rien que l’idée de se retrouver à nouveau, seule, enfermée dans cette bulle qu’était sa vie avec qu’elle ne le connaisse était terriblement douloureux. Se dire que jamais plus elle ne pourrait sentir son parfum sur elle, que jamais plus elle ne pourrait voir son sourire ni même l’embrasser … Se coller à lui, sentir la moindre parcelle de sa peau caresser la sienne, et … Non ! Impossible, elle ne pourrait pas. C’était dans ces moments là qu’elle se disait qu’à son retour, elle lui en foutrait une, ne serait-ce que pour l’avoir fait attendre, et pour avoir risquer de la laisser seule pour toujours. C’était vraiment trop douloureux. Et comme à chaque fois, elle finirait par le voir passer le pas de cette porte, elle essaierait de lui faire la gueule quelques secondes et finirait par lui sauter au cou. C’était toujours comme ça, et mine de rien, ça la faisait sourire. Et lunatique comme elle était, elle se trouvait, maintenant, complètement cruche d’avoir réagit comme une ados en manque. Elle détestait se savoir bête à ce point là. Il lui avait dit qu’il reviendrait, il le lui avait promis. Elle devait lui faire confiance. Mais d’un autre côté, Casey avait toujours été influençable. Elle savait berné les autres – l’avantage d’un cours d’art dramatique dans le but d’améliorer l’interprétation lors d’un ballet – mais était souvent, elle aussi, berné. La première fois qu’un agent l’avait recruté, il lui avait promis de l’or, et du succès, et finalement, tout ce qu’il lui avait apporté, c’était souffrance, et perte de temps. Tout ce qu’il avait voulu, c’était son corps, et rien d’autre. C’était facile de lui promettre qu’on reviendrait pour finalement ne jamais revenir non ? … Mais Hunter n’était pas comme ça. C’était son Hunter. Son petit ami à elle. Il reviendrait, il le lui avait promis … C’était fou comme elle arrivait à divaguer ne serait-ce qu’en étant sous la douche. Ce n’est qu’une fois l’eau chaude coupée qu’elle se rendit compte qu’il y avait longtemps qu’elle n’était plus en face de tasse de café à méditer sur ce qui pouvait bien se passé, là-bas, à New York. Elle enfila des vêtements plutôt simples. Elle avait décidé de ne pas sortir ce week end. Elle préférait attendre le retour de son bien aimé. Si elle en croyait son dernier coup de fil, il ne devrait plus trop tardé. Elle ne savait toujours pas ce qu’il se tramait là bas, en tout cas, elle trouverait toujours que c’était trop long. Mais qu’importe, la retrouvaille serait des plus belles. Et la voilà repartit pour un élan de bonne humeur. Si seulement, elle c’était préparer à ce qui l’attendait … Elle s’était posé sur le divan de son bien aimé, et s’était mise sur son ordinateur portable histoire de faire passer un peu le temps. Bien installée, elle n’avait pas entendue la première fois lorsqu’on toqua à la porte. Ce n’est qu’une fois qu’on insista qu’elle se rendit compte qu’on attendait qu’on lui ouvre. Très observatrice, elle se rappela n’avoir eut aucun coup de fil, ni avoir passé aucune commande. Ca ne pouvait donc pas être une visite anodine. Quand, Hunter partait, on le savait, et par conséquent, on ne venait pas frapper chez lui. Ca devait donc être quelqu’un de très spécial … Ca c’était certain. C’est en se dirigeant vers le porte d’entrée, qu’elle réalisa que ça ne pouvait qu’être celui qu’elle aime de l’autre côté de la monture en bois. Elle remit ses cheveux en place, s’empêcha de sourire un instant, mais ce fut trop fort. Elle se précipita sur la porte et l’ouvrit : _C a s e y : « Hunt … ? » _H o m m e : « Mademoiselle Harvèn ? Inspecteur Covin, j’aurais quelques questions à vous poser au sujet de Mr. Hunter Kowalsky » La peur de sa vie. L’homme, habillé de beige avait mit en avant son arme coincé dans son porte flingue afin de préciser qu’aucune fuite ne serait possible. De toute façon, où pourrait-elle bien aller ? Il ne fallait pas qu’elle montre qu’elle avait peur, sinon c’était fichu. Il prendrait l’assenant sur elle, et elle finirait par craquer, et son hunter adoré serait pris la main dans le sac. Bon dieu, que faisait-il à New York pour que la police vienne le chercher jusqu’ici ? Heureusement qu’il n’était pas encore rentré … L’interrogatoire commença sereinement. A vrai dire, le flic avait l’air plutôt calme, et pas trop remonter. Comment vous êtes vous rencontrez ? Quel genre de relation entretenez-vous ? Quand et où l’avez-vous vu pour la dernière fois ? Toute sorte de question logique et normale lors d’une enquête auprès de témoin. Jusqu’ici tout allait bien, ils parlaient, elle gardait parfaitement son calme. A vrai dire, elle jouait le rôle de la petite amie à qui on ne dit rien, et qui, par conséquent, ne sait rien. Et apparemment, ça avait l’air de suffisamment marcher pour que ce flic ne se doute de rien. Afin de mettre à l’aise son ôte, elle avait été lui préparer un café. Elle en profita pour souffler et surtout, envoyer un petit texto à celui qu’elle aime : _T e x t o . d e . C a s e y : « Où es-tu ? » Le temps que le café ne chauffe, elle en profita pour jeter un cou d’œil à l’intrus qui jusqu’ici était plutôt correcte. Et sans vraiment en être étonné, elle le surpris entrain de fouiner un peu partout. Il retournait le moindre magasine, ouvrait quelque tiroir en croyant être discret. Comme quoi, n’importe qui peu avoir l’air d’un ange, et ne jouer qu’un jeu en fin de compte. Elle espérait que Hunter avait reçu son texto et qu’il allait bien. Elle qui avait réussit à décompresser se retrouvait maintenant dans une nouvelle vague de stresse. Où était-il ? Que faisait-il ? Avec qui était-il ? Quand reviendrait-il ? Tant de question ! De quoi se faire son propre interrogatoire. Mais le sien avait une tout autre visée. Elle ne cherchait pas un gangster, mais son petit ami. Qu’importe qu’elle connerie il soit entrain de faire, elle le voulait à ses côtés pour toujours et qu’il abandonne ses activités quelques temps, aussi bien pour se faire oublier que pour être sur de le garder en sécurité. Elle avait besoin de lui, et là, ce n’était pas de la partie Adrénaline qu’elle parlait, mais bel et bien de lui. Et uniquement lui. Le café fut fin prêt. Elle inspira un grand coup, rangea son portable dans sa poche. Et se rendit auprès de son visiteur. D’un sourire aimable, ils se confrontèrent. Un peu d’hypocrisie des deux côtés sûrement. Elle lui tendit son café, et reprit place en face de lui. Elle s’attendait à ce que le blanc qui s’installait soit encore long, mais finalement, ce ne fut pas le cas. _C o v i n : « Je vous conseillerais de poser votre téléphone …. » Prononça d’un ton sec l’inspecteur. Casey en fut surprise, et il le comprit, c’est pourquoi, il reprit d’un ton plus doux. « Votre portable … vous l’avez dans la poche … ce n’est pas bon pour vos ovaires, avec les ondes et tout le tralala. On en parle souvent à la télé ces temps-ci » La jeune femme s’exécuta, elle trouva cela louche, mais ne broncha pas. Elle ne voulait pas paraitre sur ses gardes et donner des pistes exploitables à celui qui essayait d’abattre ses défenses. _C o v i n : « Est-ce que vous pourriez me ramener un sucre ? J’ai oublier de préciser que j’en prenais deux » » Là, elle était sur ses gardes … Il jouait avec ses nerfs et pour tout vous dire, il y arrivait. Elle commencer à le trouver louche. Depuis le début, c’était une joute silencieuse faite de regard et non d’acte. Il la testait, et elle tournait tout autour sans pour autant tomber dans son piège. Si au début, l’homme de beige vêtu se montrait plutôt rassurant, plus le temps passait, plus il montrait ce vrai visage auquel Casey s’attendait. Néanmoins, elle ne se fit pas attendre. Elle se leva, et se rendit dans la cuisine, où elle alla à la recherche d’un sucre en plus. Elle ne manqua pas de le guetter du coin de l’œil, et elle eut raison de le faire, parce qu’elle le vit fouiller dans son portable. Que cherchait-il ? Le numéro de son petit ami ? Et s’il tombait sur le texto qu’elle venait d’envoyer ? Il aurait une preuve de son mensonge … Elle se ressaisit le plus vite et fit irruption dans le salon de manière anodine. De toute façon, elle n’avait aucune raison de s’inquiéter … Il n’avait pas eut le temps d’aller bien loin. Elle n’avait pas été longue pour trouver ce sucre après tout. Elle le servit, lui sourit, et le regarda boire son café tout en attendant d’autres éventuelles questions qu’il pourrait lui poser. Mais cette fois-ci, ce n’est pas lui qui brisa le silence. Ce fut le téléphone portable posé sur le table basse … Casey sursauta. Covin, quand à lui ne lâchait pas du regard le mobile, et attendait patiemment la réaction de son suspect. La jeune femme eut un moment d’hésitation. Devait-elle prendre l’appelle ? Ou ne pas le prendre ? Après un mouvement de recul, elle le prit finalement en main, regarda le numéro qui s’affichait. C’était celui d’Hunter. Impossible de prendre l’appelle donc. Elle coupa la sonnerie, et rangea son téléphone dans sa poche. Un moyen simple et efficace de mettre un terme à ce suspens. Mais cette réaction ne fut, apparemment, pas du gout de notre chère Inspecteur. _C o v i n : « Vous ne prenez pas l’appelle ? » _C a s e y : « Ce n’est qu’une collègue, si c’est important, elle rappellera. Je ne voulais pas être désobligeante envers vous, je trouve ça irrespectueux de répondre au téléphone quand on a un invités Une réponse claire et sèche, histoire de lui boucler un peu son clapet, et vlan ! _C o v i n : « Vous travaillez dans le monde du spectacle c’est ça ? » _C a s e y : « Oui c’est exact. Je prends des cours de danse et de théâtre, et je fais partie d’une troupe en attendant de pouvoir tenter ma chance dans une grande école … Est-ce-que ça avoir avec l’enquête monsieur ? Cette petite question remit les pendules à l’heure. S’il était là, c’était pour les besoins de l’enquête. Si il avait finit avec ses questions, il pouvait se cassé. C’était aussi bien un moyen de lui dire qu’il ne soutirerait rien d’elle, que de le faire partir au plus vite afin de respirer, et de stresser en paix. C’est dans ces moments là que Casey aurait bien envie d’être autre chose qu’une femme forte. Elle aurait aimé pouvoir se cacher sous sa couette, et dormir jusqu’à ce que la tempête ne soit passée. Pouvoir échapper aux bombardements. Rester à l’abris du blizzard. Etre loin de tout ça ! Mais malheureusement, c’était trop tard maintenant, il fallait qu’elle fasse face. Elle voulait que sa vie soit excitante ? Elle l’était à présent. A elle de faire de son mieux pour sauver de la tempête les biens qui lui était chère, tout en ne coulant pas elle-même. _C o v i n : « Vous avez raison … je vais en venir au fait mademoiselle. Vous voyez, votre petit ami et le reste de sa clique sont rechercher. Je fais partie des services fédéraux chargé de retrouver le petit salopard dans son genre. Je ne vous énumèrerais pas tous les crimes qu’il a commis. Mais je peux vous affirmer que je le coincerais. Et ce n’est pas une putain dans ton genre qui mettra un frein à mon enquête … Alors voilà ce qu’on va faire mademoiselle … Vous allez me dire où il est, et tout rentrera dans l’ordre »
Dernière édition par Casey L. Harvèn le Jeu 27 Aoû - 19:02, édité 10 fois | |
| | | Casey L. Harvèn « Dance with the devil Baby »
Nombre de messages : 354 Age : 31 ROOM : Deavon's Hotel JOB : Etudiante MOOD : Coussi Coussa ... Date d'inscription : 16/02/2009
YOU & YOUR NIGHTMARE AGE DU PERSO: 24 ans YOUR SECRET: RELASHIONSHIP:
| Sujet: Re: Casey Lilìhà Harvèn Lun 20 Juil - 9:51 | |
| Suite et fin de la partie 2 de ce prologue. Encore une fois, facultative pour la compréhension de la présentation - Spoiler:
Un frisson parcourut le corps de Casey. Et cette fois-ci, ce n’était pas l’un de ces frissons agréable qui pouvait la traverser lorsque les mains de Hunter venait toucher sensuellement sa peau. Non, là c’était le genre de frisson qui lui brûlait la colonne vertébrale et qui lui donnait envie, encore, de se cacher son sa couette à jamais. L’homme venait d’enlever son masque. Le petit agneau était devenu le méchant loup. Son attitude désinvolte, son regard qui tue, et son sourire sadique. Casey n’avait même pas le temps de réagir à si oui, ou non, il avait la droit d’agir ainsi. Tout ce qu’elle savait c’était qu’il fallait qu’elle réplique quelque chose et vite. Il fallait qu’elle lui clou un peu le bec à ce vantard ! _C a s e y : « Je suppose donc que l’interrogatoire est terminé inspecteur Covin. Je peux donc vous reconduire à la porte … Il me semble, en plus que vous n’avez aucun mandat, ni aucune autorisation pour votre venu ici … » Elle le raccompagna devant la porte, et avant qu’il ne parte, il se retourna, et son regard de vautour accompagner ses dernières paroles : _C o v i n : « T’inquiète pas ma jolie, j’le coincerais ! Et j’en ai rien à foutre de sortir de la légalité. Si pour l’avoir j’dois lui décollé une balle dans la gueule, j’le ferais. Et quand j’en aurais finis avec lui, c’est toi que j’enverrais derrière les barreaux pour complicités » _C a s e y : « Allez au diable ! De toute façon, vous n’avez aucune preuve ! Ne me dites pas le contraire, sinon, vous ne seriez pas venu ici dans l’optique de fouiller un peu dans son appartement ! Et même si vous en aviez, vous ne lui arriverez jamais à la cheville. Il est bien trop fort pour vous ! Il lui rit au nez, et s’en alla, la laissant enfin pouvoir reprendre son souffle et surtout ses esprits. Bon sang, où étais Hunter ! Il fallait qu’elle le mette en garde ! Il ne pouvait pas revenir. Pas maintenant que ce con de flic l’attendait devant chez lui. Elle savait qu’il sortait de la légalité, mais elle ne savait pas que c’était suffisant pour attiré l’attention d’un fédéral ! C’était donc si mal ce qu’il faisait ? Mais quelle naïve ! Bien sûr que c’était mal ! Si ça ne l’était pas, il ne partirait pas dans des villes voisines, voir des états différents ! Elle ne savait plus quoi pensé. Est-ce-que Hunter était vraiment le genre de mec de qui elle devait rester le plus éloigné ? Mais d’un autre côté, n’était-ce pas ce qu’elle aimait chez lui ? Elle ne savait que penser. Elle s’était installée sur le canapé de son bien aimé, enfouit dans une couverture. Elle s’était mise là pour essayer de se calmer, et de réfléchir calmement à la situation. Finalement, elle s’était dit qu’elle réagissait peut être excessivement, tout comme ce flic. C’était peut être l’un de ces paumés que l’on a collé à une affaire un peu perdu d’avance – après tout, Hunter et son groupe était suffisamment discret pour se permettre d’installer leur planque à Chicago même non ? – et énervé de se retrouver à la tête d’une affaire impossible, il s’en était prit à elle. Peut être qu’en fait, ce qu’il reprochait à Hunter avait été purement grossit. Si son petit ami était autant la l’illégalité que ça, pourquoi se risquait-il à s’installé et à sortir avec une fille de la ville ? Oui, ça devait être l’un de ces flics qui grossit la vérité ! Rien de plus. Pas de quoi flipper tout la nuit … Et c’est sur cette idée qu’elle s’était endormit. Elle ne rêva de rien. Elle était surement trop fatiguée et trop angoissée quand elle s’est couchée pour sombrer dans un sommeil fait d’image et d’idée. C’est son portable qui l’a réveilla quelques heures plus tard. La nuit commençait à s’installer. Dehors, c’était une pénombre qui permettait de voir sans pour autant avoir une visibilité agréable. S’est en se levant, et en projetant d’allumer la lumière qu’elle prit l’appel. Elle reconnut très vite la voix de son chère et tendre. Cette voix à la fois douce et dur. Celle qui le rendait si sexy ! Sa réaction fut immédiate : _C a s e y : « Hunter ? Où es-tu ? Il faut que je te dise un truc super important ! Cet après midi, un gars est venu et … » _H u n t e r : « Casey ? Ecoutes moi … Juste, écoutes moi. Je ne pourrais pas rentrer tout de suite. Ca c’est un peu compliqué là bas. Je veux que tu restes à l’appartement le plus possible, et que tu évites de sortir » _C a s e y : « Qu’est-ce-qu’il s’est passé ? Hunter, où es-tu ? Il y a un flic qui est venu me questionner aujourd’hui … Qu’est-ce-qu’il se passé ? » _H u n t e r : « Comment ça un flic est venue te questionner ? Et merde ! Ecoutes Casey, ça va être plus compliqué au prévu. Juste, n’attire pas de soupçon, reste calme, et ne dit rien aux flics » La voix d’Hunter l’inquiétait. Il était en voiture d’après le bruit de fond qu’elle pouvait entendre. D’après ce qu’il lui avait dit, il ne rentrait pas maintenant ? Alors où allait-il ? Casey était nerveuse, et ça se sentait surement au son de sa voir. Elle s’était approcher de la fenêtre dans l’espoir de trouver un peu de sérénité dans le paysage mais au lieu de ça, c’est quelques voitures un peu trop suspect qu’elle vit garé devant les immeubles de l’appartement. _C a s e y : « Hunter ! Explique moi ce qu’il se passé ! Pourquoi ce flic est venu m’interroger moi ? Et pourquoi il y a des voitures poster devant ton appartement ? J’suis pas rassuré là. J’ai besoin de savoir, qu’est-ce-qu’il se passe ?! _H u n t e r : « Je sais mon cœur ! Ne t’inquiète pas. Je vais tout régler. Fais juste ce que je t’ai dit : évites de bouger, et ne dis rien … maintenant, excuses-moi, mais je dois te laisser … Je t’aime » Rien de plus. Il raccrocha. Elle n’eut même pas le temps de lui dire qu’elle l’aimait aussi. Tout fut trop rapide. De toute façon, que pouvait-elle bien dire ? Elle ne savait rien. Et ça l’a mettait en rogne. Elle n’aimait pas se sentir aussi impuissante ! Savoir qu’Hunter était en danger, savoir qu’elle-même était en danger surement aussi … C’était trop flippant ! Trop pour elle. Trop pour une simple danseuse ! Casey avait finit par prendre une douche d’eau chaude, et vouloir se faire un café. Mais ce dont elle avait besoin, c’était d’air frais. Elle savait qu’Hunter lui avait dit d’éviter de sortir. Mais elle avait vraiment besoin de sortir, de se dégourdir les jambes, et de faire le vide ! C’est pourquoi, elle prit une veste et décida de sortir dix petites minutes. Juste le temps d’aller au bout de la rue, d’acheter un pacque de bières et de revenir. Personne ne pourrait lui en vouloir d’aller acheter de la bière non ? C’est ainsi qu’elle sortie. La nuit était tombée et les rues devenaient assez flippantes. Mais l’air était un peu frais et ça faisait du bien. Un air revigorant ! De quoi penser à autre chose le temps que tout ça se calme. Elle avait les mains dans ses poches, et se diriger à pas tranquille vers la petite boutique du bout de la rue. Rien de spécial. Mais quand on a pour petit ami un gangster, même aller acheter de la bière était suspect. Du moins pour l’inspecteur Covin. Il l’intercepta quelqu’un part sur le trottoir. _C o v i n : « Mademoiselle Harvèn … C’est curieux que vous sortiez à cette heure-ci après avoir reçu un appel … » _C a s e y : « Je ne vois pas de quoi vous parlez … Je vais juste faire quelques emplettes _C o v i n : « A cette heure là ? C’est me prendre pour un con … Je vous ai vu à votre fenêtre, un téléphone à la main, ne me mentez pas ! C’était lui hein ? Il vous a donné un lieu de rendez-vous, et vous allez le rejoindre ? Ditez-moi où il est » Il avait l’air énervé, à cran. Il l’a faisait flipper, et il devait le sentir parce qu’il avait l’air d’en prendre un malin plaisir. Elle avait beau essayer de garder son calme, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir peur. Quand il s’approcha d’elle, elle fit un pas en arrière. Il devenait vraiment inquiétant … _C a s e y : « Mais je vais juste faire des emplettes … Je viens de vous le dire » Qu’il s’approcha d’elle, elle se sentit bien plus en danger que quand il l’avait abordé quelques secondes plus tôt. Il essaya de l’empoigné, la menaçant par ci, par là si elle ne lui disait pas où il allait. _C a s e y : « Ne vous avisez pas de me toucher ! Ou vous le regretterez ! » _C o v i n : « Ou quoi ma jolie ? Ton bâtard de petit copain viendra me punir ? Mais tout ce que j’attends ! » _C a s e y : « Vous ferez moins le fière quand il vous refera le portrait ! Espèce d’enfoiré ! Lâcher moi ou j’appelle la police maintenant ! » _C o v i n : « La police ? Poua ! Mais je suis la police ! Rien à foutre ! Je fais ce que je veux ! C’est à ce moment là qu’il lui empoigna violemment les cheveux et lui glissa à l’oreille : _C o v i n : « T’as plutôt intérêt à me dire où il est, ou j’peux te promettre qu’il ne voudra même plus de toi quand il verra ta gueule complètement défiguré ! Il y a un inconvénient à être danseuse. On est frêle et fragile. L’inspecteur Covin n’avait pas eut de la mal à la balancé contre le mur de derrière lui faisant très mal au passage. Par la même occasion il lui redemanda une dernière fois de lui dire où il était. La suite fut plus douloureuse encore. Plus elle lui disait qu’elle n’en savait rien, plus il la balançait contre ce mur. Et quand cette agression ne fit plus son effet sur la jeune femme, c’était avec quelques coups qu’il essayait de la faire parler. Mais rien n’en sortie. Non seulement, elle ne voulait pas le dire, mais en plus de ça, elle n’en savait rien ! Où était Hunter ? Oui vraiment, elle n’en savait rien ! Elle aurait aimé qu’il soit là, qu’il l’a sauve de ce grand méchant qui la frappait dans l’optique d’avoir des réponses. Elle aurait aimé qu’il débarque et joue les super héro pour une fois au lieu de jouer les gangsters tout le temps. Elle tenta tant bien que mal de composé le numéro de la police une fois à terre. Mais ses mains tremblantes ne l’aidaient pas. Elle avait la lèvre ensanglantée, et la peur l’empêchait de respirer correctement … Pendant un moment, elle cru qu’elle se prendrait ce pied qu’elle voyait se rapprocher à une vitesse d’étonnante. Mais au lieu de ça, elle vit son agresseur à ses côtés, sur le sol. Tout se passa vite. En réalité, ce qu’il passa ce fut qu’un homme passait par hasard dans la rue, et il entendit des bruits suspects. C’est là qu’il avait surprit l’agression. Instinctivement, il était intervenu. Ce soir là, Casey fut emmené au poste de police en compagnie de son sauveur et de son agresseur. Là bas, les témoignages furent entendus. Casey eut du mal à s’en remettre. Elle ne se rappellera pas de ce qu’il se passa ce soir là. Elle ne se souviendra même pas de la manière dont ce trentenaire l’eut sauvé de cet inspecteur fou. Mais une chose dont elle se souviendrait, c’était que ce soir là, celui dont elle avait le plus besoin n’était pas là. Et qu’en plus de ça, il était à l’origine de ce malheur. Elle savait qu’en tombant amoureuse d’un homme comme lui, elle se mettait en danger. Mais elle n’aurait jamais pensé réagir après s’être prit une raclé comme ça. Vous me direz … une chance que le flic un peu trop bourré ce soir là n’était pas correcte. Parce que cela avait mit son enquête à l’eau, et avait réussit à écarter les soupçons. Mais à quel prix ? Celui de Casey ? Peut être que finalement cette dose d’adrénaline n’était pas si bonne pour elle … »
Dernière édition par Casey L. Harvèn le Jeu 27 Aoû - 19:03, édité 2 fois | |
| | | Casey L. Harvèn « Dance with the devil Baby »
Nombre de messages : 354 Age : 31 ROOM : Deavon's Hotel JOB : Etudiante MOOD : Coussi Coussa ... Date d'inscription : 16/02/2009
YOU & YOUR NIGHTMARE AGE DU PERSO: 24 ans YOUR SECRET: RELASHIONSHIP:
| Sujet: Re: Casey Lilìhà Harvèn Jeu 6 Aoû - 0:25 | |
| 3e partie de ce prologue. Toujours facultative à la compréhension. Juste en complément - Spoiler:
Partie 3
« Avoir la gueule en sang, les cheveux en bataille et un sérieux coup au moral, ça m'a permit de me rendre compte d'une chose : l'amour ça rend aveugle. J'ai eut du mal à me décider. Après tout, je l'aimais, plus que tout même. J'aurais tout fait pour lui. Mais finalement, l'adrénaline, c'est dangereux. La dose est bonne, mais une fois qu'elle est trop intense, ça nous calme. Ce que j'avais chercher m'était retombé dessus de plein fouet. Je savais pourtant qu'en restant avec cet homme, je finirais par tomber dans une histoire comme celle là. Mais c'est comme ça, j'étais totalement hypnotisé par lui, par l'excitation et le danger que j'avais envie trouvé et je n'avais pas réalisé combien ça pouvait être douloureux. Vous me direz, je l'avais bien cherché. Il fallait que je fasse un choix. Et j'ai choisie la chemin de la facilité. Je fuyais ce que j'avais désiré le plus. De toute façon, j'ai toujours été comme ça : contradictoire. J'avais pendant longtemps fuit ma bulle et décider de me loger dans un nid de sensation forte. Et finalement, je sautais du nid dans lequel je m'étais installé, pour retomber dans ma bulle. C'était douloureux, mais ça valait surement le coup ... Un mal pour un bien. C'est ce que je pensais, mais encore une fois, l'incertitude qui faisait ma nature m'avait empêcher d'accepter mon propre choix de facilité »
Parce que c'est toujours plus simple de fuir que de faire fasse ;
...
« Ses valises étaient faite. Casey écoutait encore les dernières déclarations de son père : _H e n r y : « Je suis tellement fière de toi ! La Juilliard school ! Cas’ c’est tellement génial ! Depuis le début je savais que tu ferais de grande chose ! Tu le mérites tellement ! » Quand à elle, Casey s’efforçait de lui répondre avec le sourire. Elle était heureuse, elle réalisait son rêve. C’était le fruit d’un travail acharné de longue à laine. Elle avait travaillé dur toute sa vie. Elle avait souffert physiquement dans le but de faire des pointes parfaites. Elle avait fait un travail personnel sur elle-même pour vaincre sa timidité et oser monter sur les rampes et danser devant un public. Elle avait relevé le défi de se lancer dans une multitude de danse, et elle en était sortie avec un grand talent. Elle avait réussit à séduire la célèbre école de danse de New York. Vraiment, elle avait tout ce qu’elle avait toujours désiré. Et pourtant, au fond d’elle, il y a avait ce petit quelque chose de brisé. Ce n’était aucunement l’appréhension d’une nouvelle vie. C’était une fissure dans son cœur du à un abandon. Ou tout du moins ; un futur abandon. Elle avait prit sa décision … Et pourtant, une partie d’elle-même se disait qu’elle était la mauvaise. Les gens on vite pensé que ce qui s’était brisé en elle était du à son agression. Ce flic l’avait frappé dans le but d’obtenir les informations dont il avait besoin, et que finalement, Casey n’avait pas. Heureusement, elle avait été sauvé par un trentenaire … Mais on sait tous combien une agression laisse des marques. Et pas seulement physique. Surtout moral ! C’est vrai, les coups qu’elle avait reçus l’avait heurté. Elle se sentait bafouée. Mais honnêtement cette douleur n’était rien comparée à ce qu’elle ressentait émotionnellement. Aujourd’hui, elle allait quitter celui qu’elle aime par-dessus tout. C’était douloureux rien que d’y repenser. Pourtant, c’était le meilleur choix. Du moins, elle essayait de s’en persuader. Cette nuit là, quand elle s’était retrouvée à terre elle s’était rendu compte d’une chose : elle était trop faible pour vivre cette vie. Finalement, elle était trop naïve et trop fragile pour se permettre d’être la petite amie d’un gangster. Elle s’était même mit à lui en vouloir d’être ce qu’il était. Ce soir là, ce fut un déclique. Elle devait partir. C’était pour son bien. Alors … pourquoi s’était toujours aussi douloureux ? Vraiment, elle avait mal. Elle ne cessait de se répéter que c’était un bien pour un mal. Et pourtant, elle avait plutôt l’impression que ce mal ne se changerait jamais en bien. C’était Hunter tout de même : l’homme qui faisait chavirer son cœur même dans les moments où elle lui en voulait le plus. Mais il était temps d’aller de l’avant, et de penser à un avenir sérieux … Son père avait finit de chargé les bagages dans le taxi. Il ne manquait plus qu’elle monte dans la voiture et c’était bon, elle serait partie pour New York. Loin de tout, loin de sa famille, loin des ennuis … loin de lui. Son père continuait de parler. C’est fou comme, quand il était heureux, il devenait pipelette. Elle ne l’avait encore jamais vu comme ça, si ce n’était le jour de sa remise de diplôme quand elle avait finit le lycée. _H e n r y : « Tu vas pouvoir faire ta vie. Tu deviendras une célèbre danseuse. Tu te trouveras un gentil petit copain, et tu te marieras et puis tu me feras des petits enfants hein ? Ah, c’est la fin d’une époque » _C a s e y : « Ca va papa … C’est un peu lourd à force. Je vais juste à New York pour danser, chose que je fais depuis toujours si tu ne te rappelles pas … » Ca avait été la phrase de trop. Comment osait-il parler de petit copain, de mariage et d’enfant, alors que le seul avec qui elle rêvait de faire sa vie était le seul avec qui elle ne pouvait être, et celui qu’elle avait décidé d’abandonner à son tour en allant à New York ? C’était trop douloureux. Il fallait qu’elle mette un terme à cette discutions. Ainsi, elle embrassa son père : ce fut une longue étreinte. Celle avec sa mère fut plus reconnaissante qu’aimante. Ca avait toujours été comme ça de toute façon avec elle. Mme. Harvèn voulait que sa fille soit la meilleure avant tout. Mais Casey savait qu’elle était aimée de sa mère tout de même. C’est pourquoi, elle lui glissa un petit « je t’aime » à l’oreille, ce qui lui mit la larme à l’œil. Enfin, elle pouvait partir. Dans quelques dizaine de minute, elle serait sortie de cette ville, et dans quelques heures, elle pourrait enfin poser les pieds sur le sol de sa nouvelle vie, riche en danse et en régularité, et pauvre en danger et en excitation. Ce qui fut le plus dur, ce fut de voir à travers la fenêtre du taxi toutes ces rues qu’elle avait arpenté main dans la main avec celui qu’elle aime. Et seul dieu sait combien ce fut douloureux de passer devant l’immeuble dans lequel il habitait ! A ce moment là, elle s’était alors remémorée le jour où elle avait enfin osé avouer à Hunter qu’elle quittait Chicago. Elle aurait surement préféré lui dire sur un petit mot et partir en douce, mais le destin en avait décidé autrement. Comme n’importe qu’elle fille une fois la vingtaine dépassée, elle avait plus souvent habité chez son copain que chez elle. Par conséquent, elle avait laissé la quasi moitié de ses vêtements dans les armoires de celui qu’elle aime. Et voyez-vous, il fallait qu’elle les récupère pour pouvoir partir pour NY. C’est pourquoi, elle s’était rendu en fin d’après midi à l’appartement en espérant ne pas tombé sur Hunter. Celui-ci était sous la douche quand elle entrait. Elle s’était dit qu’elle pourrait faire ses valises et partir, lui laissant juste un petit mot. C’était lâche de sa part de ne pas vouloir affronter son regard. Mais c’était parce qu’elle savait très bien que plus elle resterait à ses côtés, plus elle succomberait à l’envie de rester avec lui et de lui pardonner, et finalement, elle retomberait dans cette spirale infernale qu’est la vie quand on sort avec un homme qui passe la majeure partie de son temps à aller à perpette les oies dans le but de faire je-ne-sais-quel-crime. C’était la solution de facilité que de partir pour New York, c’est vrai, mais c’était surement la meilleure décision à prendre, bien qu’elle soit la plus douloureuse. C’était la facilité et la douleur, ou le bonheur et la difficulté. Elle avait préféré la première option. C’était maintenant à elle de continuer dans cette voix et de ne pas revenir sur sa décision. Mais assumer son choix devant le principal intéressé c’était une tout autre histoire. Ce jour là, elle avait essayé de ne pas faire de bruit et de simplement ranger ses vêtements dans son sac. Elle s’empêchait de penser à lui. Parce qu’elle savait très bien que ça lui ferait perdre du temps. Déjà qu’elle n’avait pu stopper ses pensées quand elle avait constaté qu’il était sous la douche : elle l’avait imaginé dans son costume d’Adam, si beau, si fort, si séduisant, elle avait imaginé son doux visage si angélique et elle l’avait imaginé la suppliant de rester à ses côtés. Elle n’avait pas tardé à se voir s’éprendre de lui pour finalement ne faire qu’un avec celui qui faisait battre son cœur. Vraiment, l’imaginer c’était déjà trop dur … Alors qu’est-ce-que ce serait que de le voir ? Pour éviter cela, il n’y avait qu’une solution : aller vite, ne pas faire de bruit, et partir. Elle avait décidé de s’en aller quand elle se rendit compte qu’elle avait oublié d’écrire son petit mot. Elle s’était dépêcher de l’écrire et de le mettre en évidence sur la table basse : cette même table basse qui avait accueillit ce flic un peu trop violent … Il fallait qu’elle se dépêche, la douche ne coulait plus … Elle s’était donc mise à exécution, et en deux temps trois mouvement elle s’était retrouver, son sac sur le dos, prête à ouvrir la porte de s’en aller pour de bon : _H u n t e r : « Donc c’est vrai ce qu’on raconte … Tu pars … » Le timbre de sa voix l’avait transpercé comme une flèche qui l’aurait atteint en plein cœur. Depuis son agression elle ne l’avait pas revu. Il avait mit du temps déjà à refaire surface en ville. Il avait surement besoin de brouiller un peu les pistes et de se faire oublier des flics. Mais qu’importe, elle ne l’avait pas revu depuis un moment. Et chaque fois qu’il avait cherché à la voir, elle avait prétexté avoir un truc à faire. Le temps de son absence, elle avait eut le temps de réfléchir. De penser à son avenir et à ce qu’elle pourrait faire. Elle en avait profité pour faire de la danse et décompresser par le biais de l’expression corporelle … Et puis elle avait reçut une lettre de proposition de l’école de Juilliard. Alors elle avait tenter sa chance, et avait passer le concours. Elle l’avait réussit avec brio et avait été accepté. Et puis finalement, après de longs jours de réflexion elle avait finalement opté pour la solution « ciao les ennuis, bonjour New York ». Elle avait préféré fuir ses problèmes parce que c’était plus simple que de les affrontés. Elle ne l’avait pas revu donc depuis, ou alors, suffisamment peu pour avoir le temps de parler de ce qu’il s’était passé. Et voilà que maintenant, elle le voyait le seul jour où elle ne le devait réellement pas. Elle n’avait pu laisser s’échapper cette larme le long de sa joue. Elle ne voulait pas se retourner et devoir plonger ses yeux d’un vert-gris dans le regard de celui qui était le seul à pouvoir la blesser et la séduire à la fois. Et pourtant, il le fallait : _C a s e y : « Ouais … » Elle n’osait pas encore se retourner. Sa voix cassé par le silencieux sanglot n’osait se déployer encore. Mais elle arriva finalement à la confrontation. Lui faisant face, elle reprit de sa voix innocente. « J’ai été admise à Juilliard … C’est la chance de ma vie » C’était trop dur. Elle lui mentait en plus de ça. Et le pire, c’est que ça s’entendait à sa voix. Elle qui avait une sorte de facilité d’expression et de persuasion se montrait en piètre menteuse tout ça parce qu’elle était désarmé par le chevalier noir. C’était injuste. Pourquoi les départs douloureux devaient-ils être accentués par une confrontation ? Hunter ne réagit pas. Le silence devenait pesant. Elle savait qu’il était au courant. Elle savait qu’il n’avait pas tardé à apprendre que sa petite amie avait été frappé par un flic un peu trop à cran. Elle savait qu’il était conscient que si elle avait été frappé, c’était parce qu’elle l’avait protégé. Et elle savait qu’il se vengerait. Elle savait aussi qu’il n’était pas dupe et qu’il connaissait la raison exacte de son départ. Et le mensonge en devenait donc encore plus insoutenable ! _H u n t e r : « Je sais … J’espère que tu deviendras une grande danseuse. De toute façon, on sait tous que tu as le talent pour … alors je te le souhaite … Sincèrement » Ils s’échangèrent quelques mots encore. Des mots maladroits et presque inaudibles quand ils sortaient de la bouche de Casey tellement ils étaient noyés par les sanglots qu’elle s’efforçait de ravalé. C’était dur … mais ce serait un mal pour un bien … elle se persuadait de cela ! La conversation, elle l’a termina en laissant s’échapper une larme. Elle se pencha sur son petit ami à présent plus ex que jamais, et déposa un doux baiser d’adieux au coin de sa lèvre. Puis, baissant les yeux pour éviter de croiser celui de sa victime, elle partie refermant la porte, sans se retourner. Plus tard, elle s’assiérait quelques part sur un escalier et pleurerait à chaude larme, se demandant encore une fois si elle faisait le bon choix. »
Dernière édition par Casey L. Harvèn le Jeu 27 Aoû - 19:04, édité 3 fois | |
| | | Casey L. Harvèn « Dance with the devil Baby »
Nombre de messages : 354 Age : 31 ROOM : Deavon's Hotel JOB : Etudiante MOOD : Coussi Coussa ... Date d'inscription : 16/02/2009
YOU & YOUR NIGHTMARE AGE DU PERSO: 24 ans YOUR SECRET: RELASHIONSHIP:
| Sujet: Re: Casey Lilìhà Harvèn Jeu 6 Aoû - 2:42 | |
| Suite de la 3e partie. Toujours dans la même optique que les bouts précédents - Spoiler:
Cette scène, elle l’a revit dans son intégralité lorsqu’elle passa devant l’immeuble duquel elle sortait le soir où ce flic la frappa au visage sans aucun remord. Ce même flic qui avait été puni par le loi après les témoignages de la victime et du sauveur. Son enquête était suspendue, et lui s’en sortait avec une peine minimale. Mais Casey savait qu’il serait puni d’une autre façon. Ne le lui avait-elle pas dit ? C’était surement l’ironie de l’histoire. Mais sincèrement, elle n’en était pas encore à penser à une quelconque scène d’humour. Là, elle quittait Chicago pour toujours, et tirait un trait sur son histoire d’amour fabuleuse avec son gangster de petit copain. Dans son taxi, elle se permit de pleurer encore une fois. La dernière fois s’était-elle promis. Mais elle savait très bien que cette promesse là, elle ne l’a tiendrait pas. Il suffirait de quelques présentations avec d’autre fille pour lui donner la larme à l’œil. Quand certaines diront « je suis née à X et j’ai grandit à X puis j’ai suivit des cours de danse pendant X années pour finalement attiré ici », elle dirait le stricte minimum en pensant « je suis née à Chicago, j’ai toujours vécu à Chicago où je suis tombée amoureuse d’un homme merveilleux mais qui se trouvait être un gangster des temps moderne. Je me suis toujours débrouiller pour le couvrir et finalement, ça m’est retombé dessus un soir, et c’est pourquoi je suis là ». Bref, elle savait très bien que ce serait douloureux. Mais à la longue, elle se ferait à son nouveau sort, et elle finirait par s’en remettre.
Casey n’a pas mit de temps à s’habitué au dynamisme de New York. Finalement, ca avait été la destination rêvé pour essayer de décompresser. Elle était toujours en mouvement, et n’avait plus vraiment le temps de se poser, ne serait-ce que pour réfléchir. Même si en elle résidait toujours ce trou béant et horriblement douloureux, elle avait réussit à vivre avec. Aucun mec n’arriverait à la hauteur de Hunter, et pourtant, elle trouvait le moyen de se divertir avec des garçons qu’elle appréciait. Mais ça n’allait jamais plus loin. C’était finalement trop douloureux pour pouvoir tenter quelque chose parce que jamais aucun d’entre eux n’était un gangster de Chicago qui sévissait un peu partout, et qui risquait sa vie … Aucun d’entre eux n’était Hunter. Mais à part ça, elle vivait mieux que ce qu’elle aurait pensé. Les cours étaient intéressants, les profs et les élèves étaient plutôt sympa dans l’ensemble, même si la compétition faisaient rage dans cette école. Vraiment, Casey pensait pouvoir s’en sortir avec à la clef un contrat pour un métier intéressant. On l’a recruterait c’était certain. On ne laissait jamais de côté les élèves qui sortaient de la Juilliard School ! Ca avait beau être douloureux, au moins, ça l’aura amener quelque part.
C’était un soir, alors qu’elle avait décidé de se garder une soirée tranquille juste à regarder un bon film et aller se couché qu’elle eut la surprise de sa vie … Comme quoi, le destin n’est jamais joué à 100%. Comme dans toutes pièces de théâtre ou autre œuvre littéraire, il fallait des rebondissements. Là, c’était un peu comme dans les films d’horreurs, qu’à la fin tu penses que le monstre est mort et finalement, tu apprends que ce n’est pas finit, et qu’il est encore là. Sauf que cette fois-ci, ce n’était pas un monstre qui refaisait surface, mais l’homme de sa vie. « Toc Toc Toc » On avait frappé à la porte, Casey s’était levé, et avait ouvert découvrant ce visage si parfait en sang et bien d’autre blessure encore :
_H u n t e r : « Casey … Excuses-moi … Je ne voulais pas te déranger … mais j’ai vraiment besoin d’aide et … je ne savais pas où aller. Tu étais la seule en qui j’avais confiance …
La surprise de sa vie … elle qui pensait avoir réussit à éloigner le problème et l’avoir fuit se retrouvait, une nouvelle fois confronté à celui-ci. Et elle qui s’était promit de ne plus se laisser attirée par ce genre de situation se retrouvait dans un dilemme : soutenir celui qu’elle aime, et qu’elle aimera toujours ainsi que cette vie qui lui manquait tant, aux risques de sombrer de nouveau dans une mauvaise période, ou tout laisser tomber par terre, et continuer à fuir le problème pour s’enfermer dans sa bulle légendaire ?
Dernière édition par Casey L. Harvèn le Jeu 27 Aoû - 19:05, édité 2 fois | |
| | | Casey L. Harvèn « Dance with the devil Baby »
Nombre de messages : 354 Age : 31 ROOM : Deavon's Hotel JOB : Etudiante MOOD : Coussi Coussa ... Date d'inscription : 16/02/2009
YOU & YOUR NIGHTMARE AGE DU PERSO: 24 ans YOUR SECRET: RELASHIONSHIP:
| Sujet: Re: Casey Lilìhà Harvèn Ven 21 Aoû - 14:01 | |
| Partie 4
« Ca vous ait déjà arrivé de vous prendre un coup de jus ? Vous savez, ce petit courant d'électricité qui vous parcourt en vous brulant de l'intérieur sans même vous laisser l'occasion de vous protéger de cet ennemie immatérielle. Parfois, il se met à faire très chaud. Du coup, on est heureux, on profite à fond. On en vient même à oublier tracas et bobos quotidien. On en oublie même que la réalité peut nous rattraper en un rien de temps. Tôt ou tard, on finit par mettre nos mains là où il ne faut pas - parce qu'on est comme ça, nous, les humains. On cherche toujours à tout tripoter sans même se poser de question. On en vient à poser nos mains sur un objet d'une couleur argentée, et pouf ! La douleur se fait sentir. En général, ça ne dure pas bien longtemps, mais la douleur est telle qu'on en est surprit, et qu'on revient, un temps soit peu, à la réalité. Comme une sorte de réveil qui sonne et qui te dit "hey oh ! Lèves toi feignasse, et affronte la dure réalité qui t'attends". La vie, et toutes ces choses compliquées qui vont avec : la douleur, la surprise ... les sentiments. C'est indéniables. Il y a des choses qu'on peut effacer. Et même quand on pense oublier à tout jamais, le passé refait toujours surface un jour ou l'autre. Ce soir là, ce n'est pas un coup de jus que je me prit, mais c'était tout comme ... »
Parce que le passé n'aime pas qu'on l'évince des bouquins d'Histoire ;
...
« Quand elle s'était levé, intriguée, elle ne s'attendait à rien de précis. C'est vrai. Elle se demandait plutôt qu'elle pouvait être la nature de cette visite à une heure aussi tardive. Une amie en pleure, à consolée ? Un livreur quelconque qui aurait eut des contres temps ? Pour être franche, elle n'en savait pas rien. Mais une chose était certaine, elle ne s'attendait certainement pas à voir ressurgir de vieux fantômes. Encore moins ceux-là. Son T-shirt « I Love Rock » et un simple shorty en guise de Pyjama, elle s'était dirigé sans grande inquiétude à la porte d'entrée, l'avait ouverte et s'était arrêtée net face à ce qu'elle voyait. Une décharge ! Voilà ce que c'était ce qu'elle avait reçut. Son coeur s'était arrêter, sa respiration coupée, et ses yeux dilatés. Est-ce qu'elle rêvait ? Un temps de réaction plus tard, son coeur changea de registre. Il ne dansait plus un slow cardiaque inquiétant, mais courait plutôt le 100m à une vitesse telle qu'on frôlerait l'accusation de dopage ... Partagée entre deux feux intérieur, elle hésitait entre vouloir entendre sa voix ne serait-ce que pour s'assurer qu'elle avait bien à faire avec lui et vouloir que ce blanc perdure parce qu'elle savait qu'entendre le son qui sortirait de cette bouche serait le coup fatale ... Le dernier coup de poignard qui l'achèverait. Elle était restée là, béate, à l'entrée et n'avait su quoi dire. Le pire fut quand il daigna enfin parlé. Elle avait beau se dire de ne pas s'attarder sur le timbre de sa voix, de ne pas se plonger dans son regard, elle n'en fit rien. Au contraire. Elle n'écoutait même pas ce qu'il lui disait. Elle embrassait juste de façon imagé le timbre de sa vocalise, et plongeait dans l'océan de douleur et de surprise qu'était ses yeux à ce moment là. Ce qu'une fois ses esprits retrouvé qu'elle pu s'attarder sur cette lèvre en sang, cette arcade sourcilière entaillée, et cette façon anormale de se soutenir les côtes ... Elle qui lui en voulait de tout, elle qui l'avait fuit, elle qui s'était promis de ne jamais le revoir s'était finalement précipité pour le soutenir et le mener jusqu'à la salle de bain : _ C a s e y : « Mon dieu ! Mais qu'est-ce-qu'il t'ait arrivé ? Viens par ici, il faut désinfecté tout ça ... » Elle le mena, le soutint, et l'espace de quelques minutes, elle passait outre sa douleur et sa promesse, et ne s'occupait que de cet homme grièvement blessé. Mais chaque fois, c'était de courte durée. Elle ne pouvait rester objectif et le traité comme quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Alors, tantôt, quand il essayait de taper la discute, de prendre de ses nouvelles, ou grimaçait lorsqu'elle appuyait le coton imbibé d'alcool, elle lui répondait sèchement, ne le regardait pas ou se foutait pleinement de ses plaintes. Tantôt, elle se laisser submergée par la vague d'amour qui l'avait embarqué dès la première fois, et elle ne pouvait s'empêchait de la regarder comme un homme qui revient de la guerre et qui fait battre son coeur. Combien de fois, après le long blanc qui avait précédée la sècheresse de ses réponses, elle avait finit par le regarder avec ses yeux de compassion et d'amour. Combien de fois, finalement, elle en avait profité pour passer sa main sur ses joues et sentir cette peau couverte d'une barbe fraichement repoussée qu'elle aimait temps. Combien de fois elle avait finit par poser son regard sur son torse, malheureusement amochée. Et combien de fois elle s'était retenue de lui sauté au coup et de le serrer fort contre elle juste pour s'assurer qu'il ne s'envolera pas comme toute ces fois où était partie, une arme à la main pour je ne sais qu'elle braquage ou arnaque périlleuse. Et malgré tout ça, elle ne pouvait s'empêcher de le regarder d'un air méprisant dès qu'elle se sentit fondre face à lui. Ca faisait déjà vingt minute qu'elle s'occupait de ses blessures comme elle l'avait déjà fait auparavant. Et quand elle finit le bandage autour de son torse, permettant de soutenir un peu ces côtes très certainement endommagées, elle en profita pour sentir une dernière fois ce parfum qu'il gardait sur lui même quand il était en mode « Bad Guy ». Elle inspira profondément, ferma les yeux et c'est en se relevant qu'elle se promis de toucher pour la dernière fois ce corps qu'elle avait envie de palper encore un peu plus. Quand elle fut en fin debout, elle se retourna et sortie de la salle de bain sans même plus faire attention à l'homme derrière elle. Il l'a suivit jusque dans le salon et finalement se fit entendre une nouvelle fois : _ H u n t e r : « Tu regardais quoi ? « N'oublie Jamais » C'est l'un de tes préférés si je me rappelle bien ... » _ C a s e y :« Ouais et je ne pourrais pas le regarder en entier maintenant ! On se demande à cause de qui ... Bon tu vas dormir sur le canapé. T'as des couvertures là » Sa voix fut telle un coup de feu. De toute manière, c'est lui qui avait ouvert les hostilités, dès lors où il avait décidé de refaire surface dans sa vie. Et chaque fois qu'il ouvrait la bouche, c'était pour elle, un bombardement. C'était maintenant à lui de ne pas essayer de franchir le No Man's Land. Et quand elle pensait ça, elle ne savait pas si c'était pour lui épargner une réponse qui se pourrait être plus claquante, ou bien pour s'empêcher, elle-même, de craquer face à la situation qui était déjà trop pesante pour elle ... Pendant la nuit, Casey n'avait pu dormir. C'était trop d'un coup pour elle. Elle ne cessait de penser à lui. Un coup c'était parce qu'elle lui reprochait tant de chose. Un coup c'était parce qu'elle mourrait d'envie de le rejoindre et dormir sur son épaule. La contradiction était un trait important de sa personnalité, et ce soir plus que jamais elle était le protagoniste du chapitre psychologique dans lequel elle était. Ses pupilles se dilataient au plus haut point tellement la nuit était obscure. Elle tentait de penser à autre chose : essayer de deviner quelconques formes sur le plafond. Mais rien y faisait. La seul forme qu'elle voyait était celle d'un visage d'homme ... Son visage. A l'instar d'un drogué en manque, elle ne pensait qu'à la dose qu'elle n'avait pas prit depuis bien trop longtemps. Cependant, l'image d'une anorexique qui s'éloigne le plus possible de la nourriture restait ancré en elle. Dans les deux cas, elle était une malade mentale qu'il fallait soigné de son addiction. Aller le voir ? L'ignorer ? ... Se droguer ? Ou bien, au contraire, se priver ? S'en était trop, elle se leva subitement. Sans faire de bruit, c'est vers la cuisine qu'elle se dirigea dans le but de boire un verre d'eau. Peut être qu'à l'image d'un tsunami, cette vague qui tomberait dans son Œsophage finirait pas ravager tout soucis. Elle se forçait à finir son verre, tout comme elle s'était forcé à ne pas le regarder quand elle était passé dans le salon. Mais comme à la première tentative, elle en avait été incapable. Finalement, c'était plus dur que ce qu'elle pensait que d'être un naufragés. Plus jamais, elle critiquerait les pauvres filles désespérée. Elle en faisait partie de toute manière. Elle ne resta pas plus longtemps dans la cuisine. La tentative de noyade de ce qu'elle ressent avait échoué. C'est donc sur le rebord de la fenêtre qu'elle s'installer. Non pas dans une intention suicidaire. Mais plutôt dans celle de perdre son regard dans le paysage. La ville de New York. Bon, vous me direz, ce n'était qu'un quartier parmi tant d'autres ... Mais avec ce clair de Lune, ce calme ! - Parce qu'elle avait réussit à trouver, finalement, un appartement dans une rue calme et amputée de toute activité désagréable - Ca ne pouvait être plus calme et plus agréable. Cette fois-ci, ses pensées furent plus claire - copiant sans doute sur la Lune qui jouait le rôle de spot lumineux improvisée. Son regard s'arrêta plusieurs fois sur le corps de l'homme - qui n'était désormais plus sien - allongé sur le canapé. Elle avait été vache tout de même de le faire dormir sur le sofa, alors qu'en bonne hôte, elle aurait du lui proposer son lit. Mais d'un côté, il l'avait mérité. Elle avait prit des coups pour lui, et jamais il n'avait daigner la défendre. Et puis il lui était nocif ... comme la cigarette ! Il était un gangster, et elle était un danseuse. Ils n'étaient pas fait pour être ensemble. Elle n'était pas sa Bonny ! Et finalement, ce serait plus simple qu'elle sorte avec un Antonio Banderas ou un autre de ces danseurs ou acteur qui était dans son milieu. C'était contraire à ce qu'elle avait rechercher toute sa vie ... mais c'était sûrement plus sage. N'est-ce pas ça murir ? Grandir, et passer le cap de l'adolescence ? N'était-ce pas ça devenir adulte ? Elle avait 24 ans ... Il était temps qu'elle laisse derrière elle les conneries et qu'elle embrasse la sagesse. Voilà ce qu'elle ferait dès à présent ... _H u n t e r : « Tu n'arrives pas à dormir ? » C'était plus une affirmation qu'une question en fin de compte. Hunter avait vécu suffisamment longtemps avec Casey pour la connaître par coeur. La jeune femme se tourna vers lui. Elle le fixa ... Et après avoir laisser un long blanc pesant, elle décida enfin d'ouvrir la bouche. Sa voix cristalline qui s'était plutôt fait meurtrière jusqu'ici parut plus calme : _ C a s e y : « J'avais besoin de réfléchir en fait ... Pourquoi tu es revenus Hunter ? Pourquoi c'est moi que tu es venus voir ? » _H u n t e r : « En fait ... je ne sais pas ... C'est surement parce que tu es la seule en qui j'ai réellement confiance ... La seule que j'avais envie de voir » _C a s e y : « La seule que tu avais envie de foutre dans la merde surtout ! » Ca y est, Casey repartait au quart de tour ... Elle pouvait être comme ça parfois. Un coup elle était douce comme un agneaux, et l'autre elle était telle une furie ! C'était comme ça ... elle était d'humeur changeant. Lunatique. _H u n t e r : « Ne dis pas ça Cas' ... Tu sais très bien que ... » _C a s e y : « Que je ne dise pas quoi ?! La vérité ?! Putain Hunter ! Toi même tu sais que c'est chaque fois la même chose ! J'ai tout quitter, j'ai démarré une nouvelle vie ! Et tu sais quoi ? Jusqu'ici, ça se passait très bien ! Et toi tu reviens, avec tes emmerdes, et tu risques de tout foutre en l'air ! Encore une fois ! Je n'sais d'où tu viens, ce que tu as fais ! Parce que, parlons en de ce que tu fais ! Tu sais très bien que moi, que quand tu reviens avec la gueule comme ça, c'est que tu reviens pas de la choral » _H u n t e r : « Ce que je fais en dehors ne regarde que moi ! » _C a s e y : « Et ça recommence ! Il s'immisce dans ma vie, mais je n'ai pas le droit de savoir ce qu'il se passe ! C'est toujours la même chose de toute façon ! » _H u n t e r : « Arrêtes Cas' ... » _C a s e y : « Qu'est-ce-que tu as fais cette fois-ci hein ? Dis moi ... T'as braqué une banque c'est ça ? Ou tu t'es échappé de prison ? » _H u n t e r : « Cas' ! Arrêtes ! » _C a s e y : « C'est ça qui te gène hein ? Que je n'sois plus ta rédemption. Dis moi, t'as tué combien de personnes avant de venir ici hein ? Combien ?! » _H u n t e r : « Bon, c'est bon t'as finis ? Maintenant, tu peux t'arrêter ! » _C a s e y : « Non je n'ai pas finis ! Et non je ne m'arrêterais pas ! Bordel Hunter ! Pour qui tu te prends pour venir t'immiscer dans ma vie comme ça ? » _H u n t e r : « Arrêtes !! Ou j'vais finir par dire des choses que je ne pense pas ! ... J'pensais retrouver au moins une amie ... Si c'est comme ça, j'ferais mieux de me casser d'ici ! » _C a s e y : « Parfaitement ! Demain matin, je pars pour les cours ... je veux qu'à mon retour, tu ne sois plus là ... » Il y eut un long blanc ... Ils étaient là, à se toiser. Eux, que le destin avait fait se retrouver aurait pu s'aimer comme jamais, et se faire l'amour toute la nuit ... au lieu de ça, il se disputait comme jamais il ne l'avait fait. Ils avaient déjà finis par hausser le ton à cause de ce sujet quelque peu tabou ... Mais jamais ils n'en étaient venus à ça ... Casey était énervé. Elle avait finit par partir se recoucher, et ruminer sa colère. Mais si à l'extérieur, elle paraissait furieuse, à l'intérieur, c'était tout autrement ... Elle était comme une sorte de ... Morceau de mousse au chocolat. Croquant à l'extérieur, doux et fondant à l'intérieur. Sauf qu'en ce moment même, c'était plus fondant que doux. Oui ! Elle fondait totalement. Pleurait intérieurement et s'en voulait d'avoir prononcer cette dernière phrase. Mais il le fallait. C'est finalement, en pleur qu'elle s'endormit »
| |
| | | Casey L. Harvèn « Dance with the devil Baby »
Nombre de messages : 354 Age : 31 ROOM : Deavon's Hotel JOB : Etudiante MOOD : Coussi Coussa ... Date d'inscription : 16/02/2009
YOU & YOUR NIGHTMARE AGE DU PERSO: 24 ans YOUR SECRET: RELASHIONSHIP:
| Sujet: Re: Casey Lilìhà Harvèn Ven 21 Aoû - 21:33 | |
|
« Le lendemain matin, sur les coups de six heures, les ex-tourtereaux se côtoyèrent mais s'évitèrent. Lorsque l'un était dans la cuisine, l'autre attendait dans le salon. Et ce fut ainsi jusqu'à ce que Casey soit prête pour s'en aller. Ils étaient tout deux habillés, et tout deux s'apprêtaient à partir sans plus jamais se revoir. Tout le long, Casey s'efforça d'ignorer Hunter. Mais combien de fois eut elle envie de le serrer dans ses bras, de se faire pardonner et de lui demander de rester avec elle ... Pourtant, elle n'en fit rien. Ce fut finalement ça le plus dur. De se forcer à faire quelque chose, et d'avoir envie de faire l'inverse. Ce matin là, elle était tellement sous pression qu'elle mit du temps à rassembler toutes les affaires dont elle avait besoin pour sa journée à la Juilliard School. Elle traina, et eut la presque certitude que Hunter faisait de même. C'est finalement après 15 min de retard qu'elle réunit enfin tout son bordel, réunit dans un sac et fut enfin prête à partir. Hunter l'était, lui aussi. Lui non plus ne l'avait pas regarder de toute la matinée. Et ça aussi ce fut douloureux. C'est fou comme blesser ceux qu'on aime pouvait être tout aussi blessant pour nous ... Et une fois qu'elle serait partie, la douloureux trouverait une autre raison : celle du départ de celui qu'elle aimait malgré tout ce qu'elle pouvait lui reprocher. Elle priait dors et déjà intérieurement pour ne pas craquer, et ne pas lui demander de rester, encore une fois. Plus que quelques secondes, et elle s'en irait. Cependant, un évènement extérieur fit son apparition et empêcha les deux âmes soeurs de se quitter. Des crissements de pneus, des voix masculines fortes et menaçante. C'était inhabituelle par ici. C'est vrai, New York était une ville assez bruyante. Mais ce genre de bruit là, dans la rue dans laquelle vivait Casey, ce n'était pas commun. Jamais, elle ne comprendrait pourquoi elle avait finit par se pencher vers le fenêtre avec ce drôle de pressentiment. Mais qu'importe, c'est surement ce qui sauva celui qu'elle aime ! Dehors, elle vit une voiture de laquelle sortait quatre hommes habillé en costume noir, et bizarrement qui lui paraissaient ... peu commode. Sûrement attiré par la curiosité, ou par un drôle de pressentiment, lui aussi, Hunter avait finit par venir voir. Et sa réaction confirma les doutes qu'avait Casey. Un « Et merde ! » sortit immédiatement de la bouche de l'homme. Et la jeune danseuse ne fut pas longue à la détente pour comprendre que ces quatre hommes là avaient un lien directe avec l'homme qui était arrivé, hier en sang, chez elle. Un dernier coup d'oeil dehors lui indiqua que les intrus se dirigeait vers l'immeuble où ils se trouvaient tous les deux. Et c'est logiquement qu'elle comprit que c'était par pour dire bonjour qu'ils étaient venus ... mais pour régler leur compte avec Hunter. Sans grande surprise, on pu constater que la résolution de Casey - c'est à dire, celle d'embrasser la sagesse - ne fut que de courte durée. Elle questionna du regard son amant, et celui ci lui répondit : _H u n t e r : « J'suis désolé Cas' ... Vraiment. Je ne pensais pas qu'il me retrouverait. Du moins, pas aussi tôt ... Vraiment, j'suis désolé. Je voulais pas te mêler à ça ! » _C a s e y :« Qu'est-ce-qu'il se passe ? Explique moi au moins ... » _H u n t e r : « Ce serait trop long ! On a pas de temps à perdre, faut qu'on se casse, et maintenant ! » _C a s e y :« Il y a surement un moyen de ... » _H u n t e r : « Non ! Il n'y aucun moyen. Ces mecs là, Cas', ce ne sont pas des rigolos ! Ce n'est pas n'importe qui ! » De la pression ... De la peur. Et tout un tat de sentiments comme ceux-là pouvait se sentir dans l'atmosphère. Tellement que Casey en avait du mal à savoir quoi penser. Se sentir en danger ... ou sentir qu'elle risquait de voir son homme se faire régler son compte sous ses yeux. Habituellement, elle était plutôt vive d'esprit. C'était arrivé à plusieurs reprise qu'elle couvre Hunter. Parfois même, c'était elle qui manigançait les choses pour le camoufler. Mais ce matin là, ce fut totalement différent. Peut être avait-elle sentit que ça n'allait pas être comme toutes ces fois. Ou peut être que ce fut simplement parce qu'elle venait de retrouver son homme et que cela faisait un moment qu'elle n'avait pas été dans ce genre de situation. Mais qu'importe, dans la tête d'Hunter, ça avait fuser vite, et finalement, il lui déballa son plan. C'était ça d'être la petite amie d'un gangster : ce mec là, en plus d'être incroyablement sexy et performant, il était vif d'esprit et ne mettait pas beaucoup de temps à cogiter. Et dans ce genre de situation, c'était tout bonnement parfait ! Donc le plan avait été élaboré en vitesse. Hunter se cacherait, tandis que Casey, comme elle l'avait déjà fat auparavant feindrait de ne rien savoir, et ferait diversion pour que son petit ami de gangster passe à l'attaque. Et c'est ainsi que ça se passa. _H o m m e : « Bon écoute ma jolie. Va pas falloir me prendre pour un con, j'sais très bien que c'est toi qui cache le Kowalsky, et t'as plutôt intérêt à me dire où il est si tu veux pas que ça te retombe dessus » _C a s e y :« Va du diable salopard ! » Au départ, on aurait pu penser que son agression d'il y a quelques années aurait pu la bloquer net face à une situation semblable. Et c'est vrai que le visage de ce flic qui l'avait frapper dans l'espoir qu'elle lui livre où se trouvait Hunter l'a hantait parfois pendant ses nuits. Mais ce matin là, elle n'y pensa pas. Au contraire, elle fut comme habité par une force étrangère. Elle ne paniqua pas, et fut preuve de professionnalisme. Ce qu'elle redoutait le plus, c'est de devoir utiliser l'arme qu'Hunter lui avait donner. Elle n'avait pas l'habitude de se servir de ces choses là. Déjà qu'elle n'était pas rassurer de savoir que le calibre se trouvait dans son pantalon, si en plus de ça, elle venait à être obligé de l'utiliser contre cet ordure ... Pourtant, elle passa outre tout ça. C'est le visage d'Hunter lui donnant cette arme qui lui donna du courage. Tout ça, elle le faisait pour lui. C'était lui, et uniquement lui qui comptait. Son homme ... son Bad Boy pour qui elle ferait, finalement, tout. Alors elle s'était vite ressaisit et avait préféré jouer le jeu un maximum pour éviter tous problèmes supplémentaires. Tout ça, elle devait le faire pour Hunter. Et avant toute chose, elle devait le réussir pour que l'amour de sa vie s'en tire. _H o m m e : « Bon finis de jouer Salope ! Tu vas me dire où il est bordel ou j'te refais le portrait au scalpel ! » Cette fois-ci, l'homme se fit moins commode. Il lui empoigna les cheveux et la menaça avec le dit scalpel. Casey, maintenant en position d'infériorité, ne perdit par pour autant le contrôle. Elle continua de lui tenir tête. Depuis le début de la conversation, elle n'avait cesser de répondre qu'elle ne savait pas où se trouvait Hunter, qu'elle ne l'avait pas revue depuis qu'elle l'avait quitté, à Chicago. Puis finalement, au cours de la conversation, elle s'était amusé à lui énoncé tout un tat de possibilité où l'homme recherché pouvait se trouver. Le lancer sur des fausses pistes en attendant que son petit ami ne considère que la voix est libre et qu'il puisse se barrer, voilà le plan. Et pour tout dire, elle s'en était amusé. Mais cette fois-ci, le ravisseur avait finit de jouer, et avait décidé d'employer la manière forte. Qu'importe que Casey soit une danseuse frêle et fragile, s'il fallait lui taper sur la gueule pour qu'elle crache le morceau, il le ferait. Mais Casey, pour le moment n'avait pas peur. C'était surement l'adrénaline vous me direz, parce qu'après cette journée là ... Casey ressentirait la peur au ventre rien qu'à l'évocation de ce souvenir là, qu'il soit oral ou psychologique. Le ravisseur finit par mettre le début de sa menace à exécution et la frappa violemment au visage à plusieurs reprises. Sur le coup, la jeune danseuse eut le souvenir de ces coups qu'elle avait prit par ce flic ... Elle ne fut paralyser que quelques secondes. La lèvre en sang, les cheveux en batailles, elle vit derrière son agresseur Hunter. Alors il lui apparut encore plus comme son moteur. Elle prenait des coups, c'est vrai. Mais elle ne les prenait pas pour n'importe qui. Ce matin là fut l'un de ces jours où elle n'en voulait pas à son petit ami d'être le responsable de tout ça; Non, ce matin là, fut l'un de deux où elle ne jurait que par lui, et où elle était prête à tout pour qu'il reste à jamais, son bad boy ... son petit ami. Alors, elle reprit du poil de la bête, et continua ce qui était prévu de faire. Son regard dur et froid se posa sur le ravisseur, sa mine énervée comparable à celle d'une tueuse, elle lui sourit. D'une telle manière que ça en agaça l'homme. Puis, elle rit, et finit par lui dire : _C a s e y :« Qu'est-ce-que vous pouvez être con ! Depuis tout à l'heure, toi et tes salopards de potes vous chercher où il peut être. Mais vous le chercher si loin que vous en oublier qu'il est peut être juste sous votre nez de gros porc. Et quand à toi, connard, quand mon Hunter apprendra que t'as cogné sur sa fiancé ... Crois moi, il va te le faire regretter ! » Casey ne pu s'empêcher de sourire quand elle vit l'homme déglutir, et finalement, après avoir rit une seconde fois, elle reprit « Et maintenant, si je te disais qu'il est juste derrière toi ? » Alors, elle sentit l'homme la relâcher. Elle sentit la force de son bras en moins sur son corps, et eut l'impression d'être de nouveau sur pied après avoir été dans un fauteuil roulant pendant des années. Elle vit l'homme faire face à Hunter. elle ne vit pas l'échange qu'ils eurent, cependant, elle su ce qu'elle devait faire. C'est ainsi qu'elle sortit l'arme qu'elle avait sur elle, et la pointa sur le crane du salopard qui venait de la frapper. Elle cracha le sang qui s'était accumuler dans sa bouche, et finit par dire, pleine de haine : _C a s e y :« Maintenant mon pote, tu fais un pas de plus et j't'explose le crane ! »
| |
| | | Casey L. Harvèn « Dance with the devil Baby »
Nombre de messages : 354 Age : 31 ROOM : Deavon's Hotel JOB : Etudiante MOOD : Coussi Coussa ... Date d'inscription : 16/02/2009
YOU & YOUR NIGHTMARE AGE DU PERSO: 24 ans YOUR SECRET: RELASHIONSHIP:
| Sujet: Re: Casey Lilìhà Harvèn Ven 28 Aoû - 18:11 | |
|
« Casey maintenait son flingue sur son crâne depuis plusieurs minutes maintenant. Hunter se chargeait de finir de réunir les dernières affaires et de vérifier que la voix était libre. Le plan était simple. Ils trouveraient un moyen de mettre hors d'état de nuire le salopard qui l'avait frappé, et ils s'en iraient par le balcon d'où prenait pied un escalier en fer. Ainsi, il s'en ira par la ruelle, et n'aurait plus qu'à se faire la mal. Tout aurait pu se passer comme prévu, et finalement, ça n'aurait pas été si difficile d'exécution. Mais voilà, ce mec là, il n'était pas seul ... non, il avait encore deux acolytes avec lui. Et ceux-là avait attendue avant de faire irruption part la sortie qu'avaient décidés de prendre Casey et Hunter. Peut être l'avaient-ils vu depuis la ruelle ?! A moins que c'était leur plan depuis le début. Seul Dieu le su. Qu'importe, ce qui importait c'était que dès à présent leur plan était tombé à l'eau. C'est quand Hunter fut prêt à balancer le sac de l'autre côté de la fenêtre que les deux compares firent irruption, sautant au coup d'Hunter. Une bataille acharner commença. Deux contre un, c'était injuste ! Mais tu parles ! Ces mecs là, ils en avaient rien a foutre. Après avoir cogner sur un fille, il fallait bien qu'ils jouent à la déloyale ! Ca n'empêcha pas le magnifique gangster qu'était le futur trentenaire, de leur donner plusieurs coup de point fatale et de réussir à les désarmées. Mais pour Casey, ça se passa autrement. Elle avait sursauté à l'arriver des renforts, et ça avait décoller l'arme qu'elle tenait de la tête de son ravisseur. Mais celui-ci n'avait pas bouger, parce que malgré la bataille, Casey avait trouver le temps de lui indiquer de ne pas bouger. Mais c'est quand elle vit le corps d'Hunter subir de nouveaux dommages, par dessus ceux qu'elle avait soigné hier qu'elle eut tendance à relâcher sa vigilance. Le mec du s'en apercevoir, puisque d'un coup brusque il s'était retourné et avait tenter de s'emparer de l'arme de Casey à la fois pour en finir avec elle, et pour simplifier l'affaire avec le Kowalsky. Mais la jeune danseuse, bien que surprise eut la main solide, et garda l'arme en main. En sursautant, elle repoussa l'homme du mieux qu'elle le pouvait, et par mégarde - ou par instinct de survie ? - appuya une première fois sur la gâchette. Un bruit sourd s'était fait entendre dans le petit appartement. La balle avait transpercé la boîte crânienne de sa victime, et par la force du coup et surtout la courte distance de laquelle il se trouvait de l'arme, vint à éclabousser de son liquide rouge le corps de Casey. Sa gueule ne serait sans doute plus jamais reconnaissable. Même avec les services de maquillage mortuaire ils auraient du mal. C'était vache pour les Croque-mort mais c'était ainsi. Le corps du mec tomba directement à terre en passant par la case « Bras de Cas' ». Son réflexe fut de rattraper le corps, ou plutôt subir le poids qui était bien lourd pour elle. Étonnée, choquée ... Traumatisé. Tant de mort pouvait décrire la stupeur de son visage sur le moment. Jamais, jamais elle n'aurait pensé devoir lui tiré dessus. Le pire, c'est qu'elle ne souvint même pas de comment elle en était arrivé là. Elle lui avait dit pourtant ... un pas, et elle lui explose le crâne ... N'avait-elle pas été suffisamment clair ? Maintenant à cause de lui, elle se retrouvait coupable d'un meurtre. Nom de nom ! Elle venait de tuer un homme ! C'était cela qui l'avait le plus paralyser. Le fait d'avoir tuer un homme. Le fait de voir couler son sang par terre à présent, le fait d'avoir un bout de lui ancré sur ses vêtements, et d'avoir un peu de son sang mélanger au sien coller sur son visage ... Elle finit par laisser tomber le corps par terre, et les larmes aux yeux regarder Hunter qui avait finit par se sortir de l'emprise des deux gars. Tout aurait été plus simple s'ils avaient pu partir dès à présent, s'enfuir. Elle aurait tellement voulu que ces cons arrêtent de lui cogner dessus, qu'elle puisse le serrer dans ses bras, qu'il puisse la réconforter et lui dire que ce n'était pas de sa faute ... parce que c'était de la sienne justement ! C'est elle qui avait appuyer sur la détente, et la voilà maintenant meurtrière .... Mais le destin avait décider d'en rajouter une couche. Lui qui avait bouleversé sa vie en faisait ressurgir l'homme de sa vie, et qui l'avait, après tout ça, fait devenir une meurtrière, le voilà qu'il n'arrêtait pas le massacre, mais l'amplifiait. Hunter continuait de se battre avec les deux hommes, et malgré ses blessures continuait, encore et encore. Il avait de l'avance sur ses adversaires, comme s'il avait été habitué de se battre dans cette position inférieurement numérique. Cependant, avoir deux adversaires faisait durer la lutte et les chances de perdre. Les larmes aux yeux, la voix tremblante, Casey essayait de viser l'un des deux gars en les suppliant de laisser partir Hunter, au moins lui. Mais elle ne pouvait se résoudre à tirer au risque de tirer sur son amour. Déjà que tuer était dur pour elle, si en plus de ça, sa balle devait se loger dans le corps de celui dont elle est éperdument amoureuse, ce serait la fin du monde ! Hunt' continuait de se battre, tandis que sa dulcinée tentait, en vain, de s'interposer dans la chose afin de pouvoir s'enfuir au bras de son amant qu'elle désirait sentir contre elle plus que jamais. Le perdre serait vraiment trop douloureux. Et bientôt elle verrait un troisième homme se jeter sur lui. En effet, le coup de feu avait du alerter le conducteur de la Volvo noir puisqu'il débarqua à son tour par la porte d'entrée, et se jeta sur l'objet de sa visite. A présent à trois sur lui, l'amour de sa vie eut bien du mal à s'en sortir. C'est alors à ce moment là qu'elle comprit que quitte à perdre la vie pour le sauver, elle devait intervenir. Son gun a la main, elle se dirigea vers l'un des trois hommes. Elle n'aurait su dire lequel. elle frappa juste sur son dos à l'aide de son arme avant de se retrouver expulser de l'oeuvre tellement la lutte était acharnée. Voilà pourquoi elle ne pouvait se résoudre à tirer dans le tat ... Si elle n'arrivait pas très bien à atteindre sa cible avec son corps, comment pourrait-elle faire avec une arme à feu alors qu'elle n'avait jamais tiré avec si ce n'était il y a quelques minutes quand elle explosa la boite crânienne de son premier ravisseur. L'un des trois hommes, alors qu'elle était face à l'impuissance même, vint à sa hauteur, et finit par lui empoigner la chevelure - à croire que c'était leur méthode préféré à ces salops ! La regardant avec son sourire pévers et sadique, il l'obligea à se rapprocher du massacre : _H o m m e : « Ah mais c'est que la trainée du Pòlak veut voir de plus prêt ! Aller régale toi salope ! » _C a s e y : « Lâche moi connard ! Aï ! Hunter ! Hunter ! » _H o m m e : « Et en plus elle couine ! C'est encore plus jouissif ! Regarde bien le, parce que c'est la dernière fois ! » Ah ça non ! Ca ne serait pas la dernière fois ! Impossible ! Elle ne pouvait se résoudre à le perdre pour toujours. C'est là qu'elle réalisa qu'elle avait fait une grosse erreur en le quittant cette année là pour partir à New York et le laisser dans sa merde. Jamais elle n'aurait du le quitter. Jamais elle n'aurait du permettre à ces salopards de l'inclure de leur magouille ! Elle aurait du le garder auprès d'elle et ce pour toujours ! Et au lieu de ça, elle lui avait dit au revoir, et s'était casser, préférant le laisser dans sa merde plutôt que prendre des coups à sa place. Bon dieu qu'elle avait été conne ! Qu'importe les coups ! Ce qui comptait c'était que lui n'en prenne pas, qu'il aille parfaitement bien et qu'il soit simplement le Hunter qu'elle aime ! Jamais elle n'aurait du le quitter ! Tout était de sa faute ! Mais à présent, elle avait l'occasion de se rattraper. C'était sa dernière chance de se rattraper. Ce n'est pas pour ça vie qu'elle fit ça, mais simplement pour la sienne. Elle tenta le tout pour tout. L'homme se trouvait dernière elle, et l'obligeait à regarder son homme se faire frapper. C'est là qu'elle se dit que finalement, la danse lui apportait beaucoup plus qu'un simple épanouissement. Elle se rappela - allez savoir pourquoi - d'un pas de danse que l'on pratique dans les dans latines. Vous savez, ce célèbre coup de pied dans les parties intimes de son partenaire durant la danse ... Oui sauf que là, on ne le fait pas vraiment, pour éviter de mettre K.O le danseur. Et bien Casey eut comme un déclique, et se dit que si malencontreusement elle frappait au mauvais endroit, elle se débarrasserait de l'homme ... Alors, elle plia le genoux vivement, et alla cogner son talon dans la partie intime de son agresseur qui la forçait jusqu'alors à regarder son homme souffrir. Son coup fut admirablement bien placé puisqu'il le mit K.O. Hors d'état de nuire pendant un petit bout de temps. Elle se retourna alors vivement, et pleine de rage lui cracha au visage avant de dire : _C a s e y : « Vas en enfer ! » Elle savait qu'en faisant ce qu'elle s'apprêtait à faire, elle finirait elle aussi en enfer. Mais au moins, elle aurait sauver l'homme de sa vie. Ses larmes avaient séchées, mais ses mains tremblaient toujours autant. Ce serait dur ... Elle risquait de tirer sur Hunter dans toutes cette pagaille. Mais il le fallait. Il fallait qu'elle se surpasse. Elle pouvait le faire ! Elle le devait. Elle ne pouvait pas rester là à regarder et à attendre une issue. Il fallait intervenir, c'est tout ... Alors, elle pointa son arme en direction du groupe. Incertaine, elle tenta de viser dans la direction du deuxième mec qui était légèrement excentré ... Elle aurait plus de chance de le toucher lui plutôt qu'un autre. Elle se rapprocha afin d'améliorer son taux de réussite, puis, ses doigts moites appuyèrent sur la gâchette une seconde fois ... Ce fut bref et rapide. C'était grave ce qu'elle venait de faire ... mais c'était le seul moyen. La balle s'était loger au niveau du poumon droit. Elle était passé par le dos, et avait finit par se loger dans cette poche rempli d'air si essentielle à notre bon fonctionnement. L'homme s'était écrouler aussitôt, souffrant, chialant aussi. Casey fut légèrement paralyser, une fois de plus par ce qu'elle venait de faire. Mas une vague de haine et de rage la parcourut et finalement, tira une nouvelle. Cette fois-ci, la balle se logea au niveau de la gorge de l'homme, l'abattant pour de bon. C'était le coup fatale. Après une balle dans les poumons, et une autre dans la trachée, il ne pouvait survivre. Tout alla très vite aussi après. Sur le coup, Casey ne se rappela pas exactement comment ça se passa. Hunter avait finit les deux derniers survivant, puis ils s'étaient changés ... s'étaient lavé pour camoufler les meurtres qu'ils avaient commis. Hunt' lui avait parler d'un voyage qu'il avait gagné ... et de la nécessite de partir, et ils avaient finit par prendre la fuite. Les yeux embués de larmes, et rouges tomates tellement elle avait pleurer, son manque de sommeil trop important, elle était pour la première fois depuis ses meurtres en proie au remord. Elle se rappelle avoir sauter au coup de son amant, et l'avoir embrasser à plein poumons quand elle avait été sûr que désormais, il était hors de danger. Elle se rappelle s'être dépêcher de s'exécuter quand il lui dictait ce qu'il fallait faire ... et maintenant, elle se rappelle avoir tuer deux hommes et être une fugitive ... La voilà maintenant à mort d'un bateau dans l'optique de fuir une seconde fois. Mais cette fois-ci, au côté de celui qu'elle aime »
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Casey Lilìhà Harvèn | |
| |
| | | | Casey Lilìhà Harvèn | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |