— « Quand deux êtres ne font plus qu'un » || Hunter

Un regard, ça peut te faire porter tout le poids du monde, comme t'en défaire ;

...

Où Casey ne voit que le bleu de ses yeux

« Embrumé d'une sensation légère, l'air s'était laissé emporté par une vague de détente ... D'amour. Main dans la main, ils s'avançaient, cheveux dans la petite brise habituée de ces fins de journée tant désirée. Quand le jour entre en coulisse, il est bon de se retrouver à la lueur d'une pénombre qui rêve de prendre place sur les rampes de la scène. Une couleur orangée sillonnant la plage, un sourire en sa direction, un contacte et elle cru ne jamais pouvoir s'en défaire. Il aurait pu faire nuit qu'elle aurait vu bleu : le bonheur appellera-t-on cela. Dans quelques heures, ils ne verraient plus rien. D'ici une petite demie heure se verrait de moins en moins bien. Mais qu'importe ! Tout ce qui comptait, c'était la sensation qui était sienne dès lors où sa peau touchait la sienne. Elle n'avait nulle besoin de le voir pour sentir son regard sur elle. Et cela suffisait à la faire vibrer. Son cœur battait à la chamade, elle en frôlait la tachycardie, pourtant, elle ne pourrait se sentir mieux. Le soleil s'apprêtait à finir sa course là-bas, derrière les eaux interminables. Bientôt, elle ne pourrait pu se plonger dans son regard si bleu qu'il devenait difficile de s'en détacher. Alors elle en profitait un maximum. Ses yeux ne lâchaient plus ce beau visage. Ces cheveux en bataille, décoiffé par le vent, ces traits murs, cette barbe mal rasé ... Tout. Elle aimait tout. Comment se forcer à ne pas contempler cette oeuvre d'art ? Devant lui, elle était comme un scientifique devant le vaccin qu'il venait de créé. Comme une devant son miraculé. Comme un couple devant leur nouveau né. Comme une fille si amouraché d'un homme que dire qu'elle l'aimait serait un euphémisme. C'était même bien plus que ça. Elle avait fait tant de chose pour lui ! Elle s'était battue pour le conquérir, pour le conserver, pour le faire accepter des autres, elle avait même souffert pour le préserver lui ... Elle avait tué pour lui. Parfois, un simple contacte, un simple regard lui rappelait combien elle était meurtrière, combien elle était un monstre ... combien elle méritait qu'on ne lui ôte la vie. Mais d'autre fois, un simple regard, une simple touchée lui rappelait combien elle avait eut raison de le faire, et combien elle avait la chance de pouvoir ne faire qu'un avec lui. Ce soir, face au couché de soleil dont elle ne faisait même pas attention, elle n'était ni noyé, ni sauvé ... elle était juste une femme, follement amoureuse, avec l'homme de sa vie. A ce moment précis, il n'y avait ni meurtres, ni fuite, ni remord. Il n'y avait que eux deux. Peut être cette sensation serait-elle de courte durée, mais elle s'en contre balançait royalement. Elle n'y pensait même pas ne serait-ce qu'un millième de seconde. C'était juste elle et lui ... Lui et elle ... juste eux.

Passant ses bras autour de son coup, Casey planta ses yeux gris-vert dans les siens, gris-bleu. Elle laisse seul le bruit du vent entre eux. Rien de plus. Un doigt se posa sur les lèvres de l'homme. Elle le laissa glisser le long de ses lèvres. Enfin, ses yeux se détachaient des siens, se posant sur les courbes que formaient sa bouche. Quand son index finit sa trajectoire, elle repassa sa main dans les cheveux de son homme. Elle ne dit rien ... Les gestes parlaient d'eux-même. Le souffle cours de cette envie qui faisait naître des papillons dans son ventre, elle posa finalement ses lèvres sur les siennes. Quelques instants plus tard, ce fut sa langue qui entra en liste, venant se heurter à celle de son conjoint. Ensemble, elles dansèrent une valse lente mais sensuelle. La musique que jouaient leur battement de cœur commun signa le commencement d'une nouvelle prestation : celle d'une foulé de léger baiser. Elle avait mit fin à leur langoureuse étreinte mais ne se détachait pas pour autant de lui. Ne quittant pas cette bouche des yeux, elle se contenta de frôler ses lèvres des siennes, puis elle lui donna une multitude de « Kiss » comme s'il s'agissait des derniers de sa vie. Comme étant sur la pointe des pieds pour atteindre le visage d'Hunter, elle se laissa retomber à hauteur normal. Lui souriant. Elle avait des pulsions comme celle-ci à certain moment ... c'était ainsi ... c'était Casey. Elle elle replaça une mèche de ses cheveux, en baissant son regard. Finalement, elle se replongea dans ses yeux, empoigna le menton de son bien aimé, et l'embrassa une dernière fois avant de s'en aller nu-pied en direction de l'eau. Il n'y avait pas grand monde en cette début de soirée. Pratiquement personne pour tout dire. Quelques bateau, là bas, sur l'eau. Quelques pêcheur qui finissait leur journée, quelques personnes, au loin, on avait du mal à distinguer leur silhouette. Mais à part ça, personne ... juste eux-deux. Son long t-shirt blanc découvert sur sa poitrine laisser entrevoir la totalité de son haut de bikini. Son absence de pantalon témoignait d'un groupement d'affaire laisser aux abords de la plage quelque part, tandis que ses pieds nus qui titillait la fraicheur de l'eau jouait de l'image de liberté et de légèreté qui était sienne. Ses cheveux détachés, et libre comme l'air, tournoyait au rythme de la danse qu'elle partageait avec le vent. Les bras vers le ciel, ses longues jambes fines la faisait valser au rythme de la brise présente depuis leur arrivé sur la plage. Elle était telle un ange vêtu de blanc sur un décor paradisiaque avec pour seul peinture, le couché de soleil qui s'offrait à eux. Seul la ceinture noir qui retombait sur la courbe qu'offraient ses hanches témoignait d'une réalité presque insolente. Elle finit par s'arrêter, regardant l'homme qui la fixait. Ce beau brun qui la faisait tant craquer avec sa mine de bad boy. Elle lui sourit et finit par briser ce silence pourtant si mélodieux jusqu'alors :

_C a s e y : « Tu te rappelles le premier spectacle de danse où tu m'as vu danser ? » Dit-elle comme nostalgique « T'étais comme un enfant qu'on emmène à Disneyland ... Une fois que tout le monde soit partie on s'était installé sur la scène, et on avait parlé ... longtemps d'ailleurs. Et puis, c'est la première fois que j'ai danser pour toi ... rien que pour toi. Il n'y avait que toi et moi »

En tout cas, elle, elle s'en souvenait. Ca resterait surement l'une de ces soirées qu'elle ne pourrait oublier. Graver dans sa mémoire comme une emprunte de main dans du ciment. Elle se rappelait le moindre détails. Elle se souvenait si parfaitement des yeux brillant d'émerveillement de son amant quand il l'a regardait interpréter une chorégraphie contemporaine. Avant ça, elle se rappelle avoir parler de tout et de rien, et elle se rappelle que ce fut le soir où elle eut le déclic : elle en était amoureuse, c'était certain. Ce soir là fut le soir où, pour la première fois, elle prit un plaisir fou. Ce ne fut pas qu'un plaisir sexuel. Non. C'était le plaisir de ne faire qu'un avec celui qu'elle aime plus que tout, et le plaisir qui va avec la sensation que plus rien ne pourrait les séparer. Ce soir là, alors qu'ils avaient jouit à l'unissons, elle avait su qu'il était celui qu'elle attendait, celui qui lui était destiné, et elle avait su qu'à jamais son corps serait graver sur sa peau, son image graver dans sa mémoire. Elle ne lui avait sans doute jamais dit, mais c'était sûrement à partir de ce soir là que son destin avait été tracer, qu'il avait été écrit que, plus tard, elle ferait tout pour lui, même la pire des choses. Son rire cristallin et remplit de souvenir mit fin à sa mélancolie plus heureuse que malheureuse finalement que son regard perdu dans le vide avait sans doute pu dévoiler aux yeux du monde :

_C a s e y : « Si je me rappelle bien, c'est même ce soir là que j'ai vu pour la première fois ton déhancher, qui entre nous était complètement ridicule » Elle s'arrêta pour rire un instant avant de reprendre « J'espère que depuis tout ce temps, tu t'es améliorer quand même »

C'était fou tout de même comme un bassin humain pouvait faire preuve de tant de mouvement lorsqu'un corps pénètre un autre, et à côté de ça être complètement rigide sur une piste de danse. Quelque soit l'activité, l'expression corporelle était finalement le même ... Pourquoi donc la danse devait être un obstacle à cette manière de parler de soit ? Casey, elle, avait la chance d'être de ces personnes qui ont grandit avec ce mode d'expression. La danse, c'était ce qu'elle savait faire de mieux, et ce soir là, en jouant de son corps au rythme de la chanson que jouait les hauts parleur, elle s'était montrer comme elle était vraiment. Et sans mauvais jeux de mot par rapport à la manière dont la soirée s'était terminée ... elle s'était mise totalement nu face à son homme. Voilà pourquoi elle resterait parmi l'un de ses meilleurs souvenir en sa compagnie »

» « _______ Présentation de Hunter Desmond Kowalsky || Feat Ian Somerhalder. » Finish ?