Ashleigh "Mad" Bishop - The drugs like her

Ashleigh Maddison Bishop ;
On n’est que plus près du danger quand l’on croit n’avoir rien à craindre

Worst than the problem _A g e : 19 ans _S u r n o m (s) : Ash / Mad / Maddy / Simplement Bishop, à vous de voir... _L i e u . & . D a t e . d e . n a i s s a n c e : Berlin, le 17 août. La demoiselle a grandi entre l’Allemagne et les Etats-Unis, puisque son père est originaire de Phoenix, en Arizona. Ses parents se sont séparés lorsqu’elle avait sept ans. Elle ne voit plus sa mère depuis ses quatorze ans. _M e t i e r . e x e r c é : Etudiante en Arts Plastique _T r a i t s . d e . c a r a c t è r e s : Borderline - Désinvolte – Déterminée – Sûre d’elle – Inconsciente – Excentrique – Lunatique – Lâche – Opportuniste - Hypocrite

Prologue ;

Pas d’exctasy ? De cocaïne ? N’importe quoi qui ressemble de loin à un amphet’ ?
Pas de mescaline ? De LSD ? De champignons hallucinogènes de n’importe quelles sortes ?
Pas d’héroïne ? De morphine ?
T’as au moins un peu d’herbes, non ?

La situation était désespérée. Oui, il fallait qu’elle le soit pour qu’en toute âme et conscience, Ash choisisse de faire appel à Ulrich. Des dealers qu’elle connaissait, il était loin d’être son préféré. Rien de personnel, ils avaient même flirter à l’époque du lycée et s’entendaient on ne peut mieux au-delà du business. Le fait est Ulrich vendait de la came de mauvaise qualité à des prix exorbitants.

Tu ne me feras pas croire qu’il ne te reste rien. J’ai vu Luna, qui m’a dit que Memphis était sortie de chez toi avec assez de dope pour danser le tcha-tcha sur Jupiter pendant des mois. T’es certain qu’il ne reste même pas de quoi faire un fix ? T’inquiète je te paie de suite et en cash !

Elle se grattait nerveusement le bras, attendant sa réponse. L’absence de ses doses quotidiennes la mettait à cran, son corps tout entier se raidissait, se tordait, la brûlait. Le manque était insoutenable, elle aurait préféré mille fois s’injecter la dose létale plutôt que de devoir endurer la pénurie. Et il était là, à la regarder dans le blanc de l’œil, avec un petit sourire en coin qui trahissait la satisfaction qu’il ressentait à la vue de cette scène. Il avait répondu à chacune de ses questions par la négative, la rendant encore plus agitée qu’elle ne l’était.

Je sais que c’est la crise mais merde ! Tu ne peux pas me laisser dans cet état, pas toi !

Il lui avait préparé son premier shoot, l’avait laissé plonger dans l’illusion parfaite du bonheur en inondant ses veines et en enivrant ses poumons de la divine Héroïne. Il avait fini par décrocher, elle avait fini par faire partie de cette fange qu’elle détestait, les junkies. Il s’approcha d’elle sous son regard méfiant et vint s’asseoir à ses côtés sur le canapé. Ash attrapa le verre de tequila préparé à son attention et le vida d’un trait pour la troisième fois. Elle ne buvait que très rarement et sentait déjà le liquide lui mettre les nerfs en branle. Elle restait tout de même fixée à son objectif, lui faire cracher le morceau et réussir à obtenir cette came qu’il ne voulait, pour des raisons encore obscures, lui céder. La main du jeune homme se plongea dans sa longue chevelure et elle le laissa lui prodiguer ses douceurs qui ne lui laissaient qu’un goût amer. Il l’agaçait mais il était le seul à pouvoir la sortir de ce mauvais pas dans laquelle elle s’était plongée.

Ecoute, je sais que je n’ai pas toujours été correcte avec toi et je le regrette, tu peux me croire. Mais il me faut absolument quelque chose ou je risque de péter les plombs ! Ecoute, je suis vraiment prête à TOUT pour un peu de marchandises !

Mettant en application ses paroles, elle se plaça à califourchon sur ses cuisses et commença par retirer son haut et à lui embrasser le cou. Si envoyer Ulrich dans une sphère aussi haute que la sienne n’avait rien d’enthousiasmant, c’était une tâche relativement simple dont elle s’acquittait avec allégresse en pensant qu’elle planerait, elle aussi très bientôt. Il y avait longtemps qu’elle avait perdu le respect de son corps, depuis qu’un enfoiré avait décidé d’en disposer à son gré alors qu’elle n’était encore une enfant et elle se foutait passablement du regard des autres, de leurs bonnes mœurs, de leur morale et leur jugement.
Le dealer restait campé sur ses positions et alors qu’elle continuait de se dénuder, il la renvoya à l’autre bout du canapé.

Ash ! T’as vraiment fini par y laisser tes derniers neurones ? Si je te dis que je n’ai plus rien c’est que le stock est épuisé ! Tu sais qu’en ce moment, avec les fouilles au corps des flics, les contrôles fréquents des douanes, c’est le bordel le plus total ! Ça fait deux jours que j’ai plus rien et s’il m’en restait, tu sais bien que je te ferai passer en priorité.

Son visage s’était plus sévère et sa voix plus dure que d’ordinaire, mais il avait fini par se radoucir et l’avait rejointe et enlacer, posant un baiser sur son front, comme un parfait protecteur.

Tu sais, ce n’est peut-être pas une mauvaise chose ce qui t’arrive. Tu devrais en profiter pour arrêter de consommer. Je sais que tu as l’impression que ça t’aide ma belle, mais sérieusement, tu es en train de te détruire et… Excuse-moi.

Le visage rougit par la colère provoquée par sa tirade, Ash lui aurait bien exposé sa façon de penser s’il ne lui avait pas faussé compagnie pour s’enfermer dans chaque chambre afin de répondre à l’appel qu’il venait de recevoir. Malgré ce qu’il lui avait dit, Ashleigh restait obstinée et s’accrocher avec force à cette bouée sensée la secourir du naufrage. Avec une dextérité digne des détectives, elle fouilla de fond en comble le salon qu’elle connaissait par cœur pour l’avoir maintes fois parcourue et elle ne fut que peu surprise quand elle trouva enfin le coffre aux merveilles ou la boite de Pandore. Elle exaltait, le regard exorbité de voir autant de drogues diverses et variées et en grande quantité après avoir passé deux jours sans rien toucher, presque totalement clean. Mais cette soudaine joie fut vite rattrapée par la trahison de Ulrich. Le vil scélérat, voulait garder ce trésor pour lui seul, elle lui ferait payer son égoïsme. Un sourire de triomphe accroché au dentier, elle attendait patiemment le retour de ce bel enfoiré. Il devint blême lorsqu’il comprit pourquoi elle souriait si bêtement et se rua sur elle pour l’éloigner de la tentation. Elle avait plongé par sa faute, il s’était juré de l’aider à arrêter. Mais la demoiselle ne l’entendait pas du tout ainsi et comptait bien protéger son butin. Une lutte s’ensuivit dans le salon et elle se retrouva rapidement sur le sol. Elle rampait, se cambrait esquissait des angles étranges avec chaque partie de son corps pour se défaire de l’emprise de son camarade et une fois libérer, afin de prendre inévitablement le dessus, elle finit par faire tomber la télévision sur la tête de son compagnon. Elle porta un regard étonné sur ses convulsions et sur le sang qui teintait de pourpre la moquette au ton pastel. Elle ne comprenait pas le rapport de causalité ou comment se prendre l’appareil sur le crâne conduisait à la mort. Elle resta un moment en état de choc, bouche ouverte, regard fixé sur le corps maintenant inanimé de celui qu’elle avait considéré un temps comme un ami puis finit par reprendre ses esprits. La première chose qui lui vint en tête fut de récupérer la drogue et de la transférer de la boîte à son sac. Dommage qu’elle n’eut pas le temps de fouiller l’intégralité de l’appartement parce qu’il était évident que ces merveilles peuplés chacune des pièces. Elle enfila ses vêtements à la hâte et finit par quitter le lieu du crime sans d’autres précautions. Ce soir, elle quittait le pays pour un bled paumé qui ne pouvait qu’être pourri, vu qu’ils filaient gratos les nuits d’hôtels et le billet pour y aller. Elle ne doutait pas que personne ne viendrait l’inquiéter avant son départ. En attendant le grand départ, elle avala une pilule colorée qui se trouvait dans l’un des sachets et commença à voyager, ses nerfs totalement relâché, son esprit dans le vague et qui divaguait, se trouvant déjà à mille de l’acte horrible qu’elle venait de commettre et dont sa conscience s’était déjà totalement détaché.

Un peu plus sur le joueur ;

_P r é n o m / P s e u d o : CrazyCat
_A g e : 19 ans
_C o d e . d u . r è g l e m e n t :

Spoiler:


_P r é s e n c e : 5/7
_A v i s . s u r . l e . f o r u m : J’aime beaucoup le contexte et j’ai hâte d’assister à cette murder party.

Bienvenue sur Until The End ;

Alors, c'est avec plaisir que je te valide. Et puis, la détresse qui pousse Ash' à tout faire pour avoir ce qu'elle veut me rappelle énormément Requiem For A Dream. Alors, obligé, je dois dire : j'adore

Par contre, j'te demanderais juste de mettre le groupe auquel ton personnage appartient dans ta présentation

Superbe, bravissimo. Bienvenu à toi très chére membre