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 Yap, Yap .... Dans les bois ♪ | C a s e y |

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Sasha E. Alisner
Until my fuckin' dying
Sasha E. Alisner


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MessageSujet: Yap, Yap .... Dans les bois ♪ | C a s e y |   Yap, Yap .... Dans les bois ♪    | C a s e y | EmptyMar 25 Aoû - 4:03

Yap, Yap .... Dans les bois ♪    | C a s e y | 310958avjenaya2& Yap, Yap .... Dans les bois ♪    | C a s e y | Iconoliviawilde2
Sasha E. Alisner ___ Casey L. Harvèn
Jennifer Ayache _____ Olivia Wilde


| Yap, Yap .... Dans les bois |


    " Sais tu pourquoi il n'y a pas de nuages ? C'est parce qu'il n'y a plus d'espoir.
    Quand on regarde le ciel, on s'aperçoit qu'il est immense, qu'il couvre tout. Mais surtout qu'il est profond. Et c'est cette profondeur qui fait que nos yeux s'y perdent. Mais le ciel sans nuages, ce n'est pas un ciel. Les nuages sont là comme pour se mettre à notre service, ils nous murmurent doucement "Venez ! Accrochez-vous à nous !", et notre esprit s'accroche. Il voyage. Et là on se sent bien, comme porté par une vague de liberté, on se dit que tout nos rêves sont à notre portée, qu'il faut juste croire. Les nuages sont cet espoir, cette détermination et en la conséquence, ces rêves.Si ils ne sont plus présents, à quoi se rattacher ?
    "


    Toujours cette pensée. Toujours cette voix. C'est comme si elle la suivait à la trace, comme si elle la traquait. Jour après jour, nuit après nuit. Et pourtant de longues années c'étaient écoulées. Mais il y a des choses que l'on oublie jamais, des choses qui restent gravé quoiqu'il advienne plus tard. Quand elle repensait à tout ça, elle avait juste l'impression de penser au dernier week-end. Il faut bien avouer aussi que sa vie n'était pas très palpitante, pour ne pas dire exclusivement monotone. C'est donc sûr que le seul événement à avoir chambouler sa vie, resterai plus qu'indéfiniment dans son esprit. Ses yeux glissèrent encore un peu sur le paysage qui s'offrait à elle. Le soleil se levait sur l'île, c'était une vraie beauté. Elle décrocha ses yeux du ciel, et les posa sur le reste de l'île. Inutile de dire que la forêt y était plus qu'abondante. On avait presque l'impression qu'il n'y avait que ça. En même temps ça n'était pas plus mal quand on prenait la peine d'y réfléchir. C'est vrai quoi, c'est un peu comme un retour à la nature. Ca pourrait être apaisant, ressourçant même. Ces derniers temps l'humain a tellement bouffer la nature, que l'on pouvais encore s'étonner de voir une forêt telle que celle-ci où l'on est pas en train de faire mourir les arbres ...
    C'est comme si, ici, la nature reprenait un peu ses droits. Si elle s'élevait contre les hommes, en leur lançant, "Je suis toujours là, n'imaginez pas pouvoir me contrôler."
    Elle soupira. Pas question de penser à tout ça. Elle était ici pour changer d'air, se changer l'esprit, penser à autre chose. Elle voulait pour une fois se sentir légère, et pas engloutit sous tout ces poids qui depuis des années et des années l'emmène toujours plus bas sous terre. Oui. Elle voulait de la légèreté, de la simplicité.
    Et surtout pas de complication. Rien qui risquerai de la faire replonger dans cette espèce de transe où ses seules pensées sont constamment tournées vers le passé. Mais c'est vrai merde quoi ! Laissons le passé où il est. Préparons l'avenir en s'occupant du présent. Mais c'était beaucoup plus facile à dire qu'à faire ...
    Elle quitta la fenêtre, et se retourna dans la chambre. Donc ici, c'était tout frais payés ? Bah au moins, elle n'avait pas à mettre la main au portefeuille. Mais bon, elle se sentait quand même un peu enfermée, comme ça sur une île. En plus, elle ne connaissait vraiment pas grand monde, pour ne pas dire personne. Ne pas s'arrêter au début. Ne pas s'arrêter au commencement. Si ça se trouve, ça allait être les meilleures vacances qu'elle n'aura jamais passé. Alors on garde son pessimisme au placard, et on va profiter de tout ça ... Mais profiter de quoi ? De la plage ? De la forêt ?
    Dans la forêt ... Souvent dans la forêt, en plein milieu, il y a une clairière ou un truc du genre non ? Une cascade peut-être ? Sinon le lieu ne serait pas franchement intéressant ... Bon c'était décidé, elle ira dans la forêt aujourd'hui, et puis ça lui fera une petite balade dans un gros bol d'air frais.

    " Ah putain de .... "
    Elle se réveilla en sursaut, le dos contre un arbre. Mais comment avait-elle pu s'endormir en plein milieu d'une forêt ? Avec toutes ces bestioles qui devaient traîner dans les parages s'était sûrement pas la bonne chose à faire. N'empêche que c'était calme, vraiment très calme. Ca changeait du train train habituel des grandes villes qu'elle connaissait. Elle regarda autour d'elle pour presque se noyé sous autant de couleur verdâtre ... Finalement peut-être qu'elle n'aimait pas tant que ça la nature. Les rivières, les cascades oui. Mais trop de vert. C'était vraiment pas son truc. Quelque chose la gênait dans ce paysage. Peut-être qu'il ne lui donnait simplement pas confiance. Quoiqu'il en soit, elle se leva doucement, pour commencer à repartir vers l'hôtel. Les écouteurs dans les oreilles, le rythme de la musique d'Anti Flag en tête, elle était dans son petit monde. Dans sa petite bulle. Elle pensait à tout à rien, passait du noir au blanc, comme de A à Oméga. Finalement. En y réfléchissant, il n'y avait pas bien grand chose à faire ici. La plage, la forêt mais encore ? Elle avait tout ça chez elle aussi. Ah non. Elle devait arrêter de penser à ça. Elle était venue pour penser à autre chose, non ? Il fallait qu'elle arrête d'y penser. Ca n'était sûrement pas comme ça qu'elle allait tout réglé. Ca c'était plus que sûr même.
    La musique se termina. Elle faillit mettre la deuxième quand elle entendit un petit bruit. Comme un glissement. Elle avança encore un peu vers la source du bruit, puis tourna la tête. Qu'est-ce qui se passait ici ? Elle retira de ses mains les deux écouteurs qu'elle avait dans les oreilles. Ca avait tout l'air d'une jeune fille là, nan ? Mais qu'est-ce que .... Elle baissa les yeux. Ah ouais, quand même, elle comprenait mieux maintenant. Elle avait son pied coincé dans une racine.
    " Euh ... ? "
    Sur le coup c'était assez surprenant pour Sasha, elle était encore dans sa petite bulle. Heureusement d'ailleurs, sûrement qu'elle aurait exploser de rire sinon en voyant ce spectacle. Pas pour se foutre de la gueule de la jeune fille, non, mais c'était juste la situation qui était comique. Et puis ne valait-il mieux pas en rire qu'en pleurer ?
    Enfaîte elle avait peut-être besoin d'aide la jeune fille ... Cette question venait à peine de lui frôler l'esprit quand l'intéressé se retourna soudain vers elle.


Désolé c'est vraiment pas super comme entrée en matière ...
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Casey L. Harvèn
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Casey L. Harvèn


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MessageSujet: Re: Yap, Yap .... Dans les bois ♪ | C a s e y |   Yap, Yap .... Dans les bois ♪    | C a s e y | EmptyMar 25 Aoû - 18:36

    T'inquiète, c'était très bien ^^ La preuve : j'ai pu y répondre lol



La nature c'est bien ... c'est beau ... mais c'est complètement stupide ;

...


Yap, Yap .... Dans les bois ♪    | C a s e y | Icon_010 Yap, Yap .... Dans les bois ♪    | C a s e y | Icon_011 Yap, Yap .... Dans les bois ♪    | C a s e y | Icon_012


Sasha & Casey au beau milieu de nulle part


« Du vert ... Partout il y en avait ! Et puis son pied coincé, la sueur sur son visage, l'agacement ... Tout, mais vraiment tout était là pour la faire sortir hors de ses gonds ! Qu'avait-elle fait à ce foutu de bon Dieu pour qu'il l'a punisse ainsi ? Elle n'avait pas été à la messe Dimanche dernier ? Etait-ce ça ? Pff ! Et bien qu'il aille se faire voir. De toute façon, elle n'y était jamais, si ce n'était à noel, et encore, c'était comme si elle n'était pas présente ces jours là puisqu'elle s'endormait étant petite ... Enfin bref, complètement remonter, la pauvre Casey aurait bien supplier je-ne-sais-quoi pour avoir le pouvoir de tout casser ne serait-ce que par la pensée ! Un peu comme cette bonne vieille Piper dans la série phare qu'était Charmed. Oui ! Elle aurait bien tout donner pour faire partir en fumée toute cette verdure débile qui la retenait prisonnière contre son gré. Elle n'avait jamais rien eut contre la nature en général, jusqu'à aujourd'hui ! Même le jour où elle s'était retrouvé avec un tique sur sa cuisse elle avait finit par lui pardonner à cette Dame Nature. Et croyez-moi, cette histoire de bestiole qui avait joué la sangsue sur elle, la jeune Harvèn en avait fait tout un plat ! Elle avait même trucidé du regard le premier con qui se foutait d'elle quand elle s'énervait toute seule à croire que finir par devenir rouge de colère allait faire descendre cette pauvre petite bête d'elle. Aujourd'hui, ce n'était pas un tique qui l'avait attaquer mais quelque chose de bien pire ! ... Une racine ! Une foutue racine ! C'est con hein ? Et c'est bien pour ça que c'était pire ! Comment on pouvait se coincer dans une racine ! Et bien mettez une danseuse dans les bois, faites la trébucher à pratiquement chaque obstacle, laissez là se rétamer un peu partout et voilà le résultat ! Au bout d'un petit moment, elle se coince la cheville entre deux débilités morceau d'arbre qui sort de la terre. Elles ne pouvaient pas rester chez elle ces deux là ?!

Casey essayait tout de même de se calmer, de respirer et surtout d'oublier qu'elle serait obligé de refaire changer de vêtement en rentrant vu l'état dans lequel elle se trouvait ... Pleine de terre ! Elle se trouva surtout con finalement ... elle qui, pourtant, incarnait la grâce se trouvait entrain de trébucher comme le dernier des boulets aussi gracieux qu'un chameau. Comment en était-elle arrivé là ?

      Flash Back


    _C a s e y : « J'vais faire un tour ... J'ai ... Besoin de prendre l'air » Avait-elle prononcé après avoir prit une profonde inspiration


Hunter et elle venait de s'installer, et le lourd blanc qui s'était installé depuis peu commencé à être pesant. Avec Casey ces temps-ci, c'était quinze fois plus changeant que d'habitude. Un coup on s'amusait, et on essayait de se décontracter, et la seconde d'après, elle perdait tout sens de l'humour, s'énervait pour un rien et finissait par se laisser ronger par le regret. Vous me direz, c'était surement ce qu'elle méritait. Après tout, c'était du sang qui se baladerait à jamais sur ses mains. Même si aujourd'hui, il était invisible, il n'en restait pas moins indélébile. Voilà le prit à payer quand on veut sauver l'homme que l'on aime. Il y avait des moments où elle se disait qu'elle avait fait le bon choix, qu'après tout, ce n'était que de la légitime défense et que personne ne saurait ce qu'elle avait fait : après tout, on ne recherchait pas un gangster qui avait disparut ... Et puis, il y avait des jours où elle se disait que si elle n'avait jamais accepter de revoir son petit ami, elle n'aurait jamais eut à tuer pour sauver sa peau ... Et puis bordel ! Pourquoi devrait-elle s'en vouloir ?! Ces salops l'avaient frappé, mal traité, et en plus de ça amoché l'homme de qui elle était follement amoureuse ! Ils avaient tout simplement mérité de finir leur jour ainsi ! ... Mais un meurtre reste un meurtre, et même si au fond d'elle même ... au plus profond d'elle même, elle ne regrettait en rien ce qu'elle avait fait, car après tout, c'était pour Hunter qu'elle avait agit ainsi, elle restait comme traumatisé par cet évènement.

Parfois, ils en parlaient, et elle se laisser aller dans les bras de son amant et ne pensait qu'au côté intouchable de la chose, et puis, il y avait des moments où elle craquait, s'en voulait à mort, et lui en voulait à mort d'être seulement ce qu'il est ! Et cette après midi là, elle avait craqué, elle avait laisser le contrôle à sa conscience qui se faisait un malin plaisir de la torturer de l'intérieur. Alors, comme chaque fois qu'elle paniquait, elle s'en prenait à tout, même à celui qu'elle ne voudrait, pour ainsi dire, jamais perdre !

Ne voulant pas se prendre plus la tête avec son petit ami, elle avait préféré mettre fin à la conversation, et s'isoler histoire d'oublier, de penser à autre chose, et de permettre à cette tension dans son couple de s'évaporer pour qu'elle puisse rentrer tout à l'heure, l'embrasser et pouvoir l'avoir à elle toute seule, tout entier, sans soucis, sans remord, et surtout, sans meurtre dans la tête. Juste, lui et elle ...

      Fin du Flash Back


Et la voilà dans la fôret, à piétiner un peu sur chaque passerelle de nature qu'elle rencontre. Pourquoi la forêt ? Simplement parce que quand elle avait eut le choix entre aller en ville et aller en forêt, elle avait préféré être seule pour réfléchir, plutôt que de devoir affronter le regard des gens, et avoir l'impression d'être démarquée à chaque fois que l'un de ces vieux pêcheur, avec deux dents seulement dans la bouche, lui souriait. Alors, elle avait choisit d'emprunter ce petit sentier qui la menait au royaume de verdure adjacent à l'hôtel dans lequel elle séjournerait le temps de vacances bien méritées. C'est vrai, au départ, elle avait été impressionner par la beauté de cette faune naturelle. elle aurait bien comparé ça à la forêt amazonienne, non pas par le type d'arbre - après, elle n'y était jamais allé dans le poumon de la Terre si malheureusement victime d'une intense déforestation - mais plutôt par la densité dont elle faisait preuve. Au moins, ça avait pour effet de lui faire oublier sa petite dispute avec Hunter, et surtout, sur ce fond vert intense, elle ne voyait pas partout le cadavre d'un homme habillé d'un costume noir ...

Et comme si le destin avait décidé de lui donner un coup de pouce dans sa quête d'oublie, l'émerveillement avait laisser place à l'agacement. Après le soleil la tempête non ? Bon c'est vrai, normalement, on dit l'inverse. Mais voyez-vous, dans le cas présent, c'est bel et bien ce mot là, placé avant celui-ci qui décrivait parfaitement la situation dans laquelle Casey se trouvait. Le nez en l'air, a bouche ouverte, elle n'en pouvait plus de se dire « Woua » dans sa tête, tellement elle se le répétait intérieurement. Alors, il avait fallut qu'elle shoot dans un morceau de pierre qui sortait de la Terre. Elle avait manquer de peu de se retrouver les fesses par terre, ou tout du moins, le nez dans la sol, et les fesses souriant au ciel. Et puis, elle se rendit compte que c'était tout un sport que de marcher en pleine nature. Elle aurait sur, enfIn ... elle aurait réfléchit au lieu de partir comme une voleuse, elle aurait prit deux minutes pour changer de chaussure ... au moins ça ! Parce que ses belles bottines grises l'empêchait vivement de se diriger correctement. Alors bien évidemment, lunatique comme elle était, elle passa de l'émerveillement à ... « Putain ça me soul ! ». Elle grognait, seul, à travers la végétation, et critiquait la moindre petite chose qui avait réussit à s'attirer ses foudres. Même ce petit moucheron qui s'était malencontreusement heurter à son visage - enfin, ça c'est lui qui le dit, parce que Casey, elle, était persuadé qu'il l'avait fait exprès, pour bien la faire chier. En passant de la motte de Terre à un morceau de roche évadée des sous sols terrestre, elle se prit tout ! Et c'est finalement une foutu racine qui la mit K.O ! Allez savoir comment, allez savoir pourquoi, elle se retrouva, la cheville coincé on-ne-sait-où. L'énervement, la surprise et cette profonde certitude que personne ne pourrait l'aider avait contribuer à lui obtenir une promotion de mauvaise humeur ! Congratulation mademoiselle Harvèn, vous venez d'être promut personne la plus désagréable de toute cette foutu île débile qu'est Deavon's Island !!

Un cri de souris, une injure et la voilà complètement immobiliser. Ne restait plus qu'à attendre que son amour d'Hunter ne s'inquiète à son sujet, n'aille la chercher et la retrouve, ici, coincé entre deux racines ! Ah ! S'il venait à la retrouver, croyez-moi qu'elle lui ferait l'amour ce soir d'une telle façon qu'il s'en souviendrait toute sa vie ! Et cela, rien que pour l'avoir sauvé de cette maudite végétations mangeuse de danseuse malchanceuse !

Elle entendit alors des pas ... Hunter avait-il finit par entendre son appel à l'aide mentale ?! Elle vit enfin une jeune femme. Elle leva le nez en l'air. A cause de ce ciel éblouissant, elle n'y vit pas grand chose, si ce n'était que c'était une femme. Bon, elle était sûr d'une chose, ce n'est pas toute suite après qu'elle pourrait prendre son pied pour avoir été sauvé de la méchante forêt. Mais qu'importe ! Elle serait sauvé !! Une once d'espoir l'envahit, et essuyant le terre qu'il y avait sur son visage, elle ne pu s'empêcher de prononcé à la manière d'une rescapée d'un incendie :

    _C a s e y : « Ah ! Vous me sauvez la vie ... Aidez-moi s'il-vous-plaît ... »


La jeune danseuse s'appuya contre son coude, et dire que sa tunique grise assortit à ses bottes et que son jean slim noir était à présent couvert de terre ... Mais elle n'y pensa même pas ... elle était plutôt occupée à tendre sa main telle une demoiselle en détresse à celle qui jouerait le rôle d'un de ces héros chevaleresque qui lui sauverait la vie ! Elle attendit donc ... Une seconde ... deux secondes ... trois, quatre, cinq, puis six. Fiou ! Ca parut bien trop long à notre américaine pour qu'elle puisse attendre plus longtemps. Elle avait de la merde dans les yeux ou quoi celle-là ?! Elle ne l'avait pas vu ?! Bordel ! Hey oh, elle était là, étalée comme une grosse merde sur un sol dégueux ! On ne pouvait pas la rater ! Alors bon sang, qu'est-ce-qu'elle foutait encore là au lieu de laisser à se sortir de ce marquage féroce de son adversaire la racine ?! De nouveau prit d'agacement, Casey changea de ton, et se montra plus ... Disons, agressive :

    _C a s e y : « Bon Miss, tu veux pas un bouger ton cul et me sortir de là ?! J'suis légèrement bloquer au cas où tu ne l'aurais pas remarquer, et j'ai pas l'intention d'y passer la journée ! »
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Sasha E. Alisner
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MessageSujet: Re: Yap, Yap .... Dans les bois ♪ | C a s e y |   Yap, Yap .... Dans les bois ♪    | C a s e y | EmptyMar 25 Aoû - 20:26

    Il y a la réalité, l'irréel et entre les deux, un petit monde. Un petit monde propre à chacun, un endroit tel que les pensées y sont confuses. L'on passe du noir au blanc sans aucune transitions, on part dans des délires des fois plus proche de la réalité, de fois plus proches de l'irréalité. Certains y voit un réconfort, d'autre de la crainte. Son petit monde bien à soi, bâtis nous même, c'est notre vrai chez nous. C'est un peu cet état de transe où l'on est tellement absorbé par nos pensées qu'on oublie de regarder devant soi, et on termine avec un poteau en plein dans la gueule. Les petites chose y deviennent grandes, tandis que les grandes y perdent de l'ampleur. Rien est logique, tout est relatif. Bien sur que Sasha y était toujours, ce qui la rendait plus ou moins ... Longue à la détente. Elle fixait la jeune fille sans bouger, inutile de dire qu'elle avait l'air légèrement conne sur les bords. You've been to our shows, you've sung our songs Now we are asking you to add to each chorus you've sung and... Machinalement elle avait remis les oreillettes, un peu comme si ce qui l'avait interrompu n'était pas important. Même si c'était plutôt qu'elle n'en mesurait pas l'importance. C'est vrai. Sasha pouvait être très indifférente par moment, surtout que la musique n'arrangeait pas les choses. Ses pensées repartaient à nouveaux sur des contrées étrangères à l'instant où ses yeux se posèrent sur un rocher non loin. Ah, le rocher. Elle ne savait pas pourquoi, et n'en avait que faire à vrai dire même, mais ça li rappelait son pays natal. Sûrement que comme toutes les gamines elle s'était amusée à sauter sur des roches, les uns après les autres formant une ligne. Ou peut-être qu'enfaîte c'était tout autre chose. Elle n'en savait rien, peu de souvenir de sa toute jeune enfance lui restait en mémoire. A vrai dire, les souvenirs de son adolescence pitoyable, honteuse, et monstrueuse avait comme absorbé tout ses autres souvenirs. C'est quel nom déjà qu'on donne à ce genre de chose ? Ah oui, un traumatisme. Donc son traumatisme avait bouffer les souvenirs de son enfance. Ouah. Dis comme ça, c'est pas vraiment fameux. Pas du tout même. C'est barbare. Enfin elle pouvait parler elle, après tout c'était qui le monstre ici ? Non. Non. Non. Ne pas y penser. Ne pas y penser. Comme si tout ces cauchemars ne suffisaient pas, comme si tout ces flashbacks n'étaient pas assez. C'est vraie que la plaie était loin d'être refermée, elle était même encore béante. Immense. Non seulement elle avait souffert de la mort de Lily, mais elle était aussi coupable, responsable de l'extinction de quelques flammes ... Elle n'osait même pas se rappeler le nombre de personnes qui avaient malheureusement été présentes. Ah, c'en est trop. Pourquoi fallait-il toujours que ses pensées partent je ne sais où ? Toujours par le même chemin en plus, la culpabilité ... il n'y a aucun sentiment pire que celui-ci. C'est le sentiment contre lequel on ne peut se battre, contre lequel la seule possibilité est de lâcher les armes, d'abandonner. Elle n'avait pas pour habitude de fuir, mais là tout était différent.

    La jeune fille lui avait apparemment déjà adresser la parole, parce qu'elle venait soudainement de l'agresser ... Ou presque tout du moins. Alalala, les gens. Y'a quoi de plus cons que les gens ? Rien. Absolument rien. Les gens c'est con, ça donne envie de vomir, mais à regarder vivre c'est très marrant. Encore faut-il savoir rire de la misère humaine ... Et Sasha aurait bien rit. Si elle avait percuté le message. Protest against: injustice, state terror On the streets of the world for the dis-empowered . Ah et puis cette chanson. Mais pourquoi est-ce qu'elle écoutait une chanson pareille ? Enfin avec des paroles pareilles plutôt. Elle ne connaissait même pas ce groupe, n'avait jamais écouter la chanson avant. Qu'avait-elle foutu avec son iPod ? Décidément, y'a des jours où il ne vaut mieux pas se lever du lit.
    Ca pourrait être une maladie. Cette façon de penser. C'est vrai ... Des pensées complètement incohérentes, dans le désordre, et qui fusent à la la vitesse grand V. Ca n'était sûrement pas très normal tout ça. Bon concentrons-nous.
    Un autre petit bruit.
    Sasha leva la tête.
    La raison revînt.

    " Ah euh ... C'est vrai qu'en y réfléchissant, t'as pas l'air vraiment dans une bonne position là. D'ailleurs, à se demander comment que t'as fait pour finir comme ça ... "
    Biensur, dans la tête de Sasha, la phrase avait été prononcée avec tout ce qu'il y a de plus innocent. Ca n'était que ses pensées retransmises directement à la personne concernée. Mais il va de soit que quelqu'un d'autre aurait très bien pu mal le prendre. Voir très mal. Surtout que Sasha restait là, à observer la jeune fille. Elle avait le regard dans le vide, l'air absent. Et son esprit qui commençait à s'imaginer des centaines de scénarios qui aurait pu poussé une personne à finir d'une telle façon. Ca allait du plus ridicule, au plus classique, quand elle se rendit finalement compte du regard qui pesait sur elle, et de la main tendue vers elle. C'est vrai. Il lui fallait de l'aide. Elle s'avança doucement, après tout rien ne pressait, c'était pas comme si elle allait mourir dans trente secondes.
    Arrivée en face de la jeune fille, ses yeux se posèrent à nouveau vers les racines, et cette fois-ci elle ne put s'empêcher de rire. N'empêche, rire pour un rien. Qu'est-ce que ça fait du bien. Quoique ce n'était pas vraiment pour un rien, mais Sasha ne voyait toujours pas comment c'était possible de se coincer le pied là-dedans.
    "J'suis désolé, articula t-elle entre deux éclats, mais franchement ... Je pensais pas que c'était possible de s'foutre dans une telle situation ... "
    Sans pour autant dire que, oui elle venait juste de percuter, mais le ton qu'elle avait employé avec elle n'arrangeait pas les choses et ne la faisait que plus rire. Elle prit tout de même sa main, et l'aida à sortir de ce foutu piège.
    " N'empêche, ne put s'empêcher de remarquer Sasha, ça doit être des racines magiques sérieux ... Genre elles te traquent, elles t'attrapent ... "
    Elle était toujours dans son petit délire, alors que différentes images passaient toujours devant ses yeux. Ca aurait pu passer, non, c'était sûrement passer comme un bon gros foutage de gueule, mais les racines magiques illustraient bien le scénario que c'était fait Sasha. Elle coupa machinalement la musique, peut-être qu'elle reviendrait entière dans la réalité à présent, en tout cas elle en aurait bien besoin. Mais au moins, le point positif c'était qu'elle ne pensait plus à toutes ces choses qu'elle évitait. Qu'elle fuyait. Alors pourquoi ne pas continuer dans son délire ? Même si l'autre jeune fille n'avait pas franchement l'air de vouloir rire ... Mais paradoxalement ça n'était que plus marrant. Elle enchaîna alors immédiatement, mais cette fois-ci avec beaucoup plus d'ironie dans la voix.
    " Peut-être que ... Peut-être que si tu demande à Harry Potter tu pourrais faire une putain de potion avec ces racines ! "
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Casey L. Harvèn
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MessageSujet: Re: Yap, Yap .... Dans les bois ♪ | C a s e y |   Yap, Yap .... Dans les bois ♪    | C a s e y | EmptyMer 26 Aoû - 17:50


Il y a vraiment de ces gens, j'vous jure ! ;

...


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Où Sasha s'attire les foudres de Casey


« Il y aura toujours des gens qui seront incompréhensibles. Vraiment ! C'est comme quand ces cons qui te demandent « Tu pleures ? » alors que tu as pleuré si intensément que tu as le visage humide, et les yeux complètement boursouflés et rouges ... Comme si ressembler à un carlin aux yeux globuleux ne suffisait pas pour comprendre la situation. Ou alors, ces comme ces cons qui viennent te voir, au restaurant, une fois que tu es assise, et qui te demandent « Vous désirez prendre quelque chose ? » Pff ! Vraiment ! Dans ces moments là, on aurait bien envie de leur répondre « Non, non, je viens juste dans ton foutu resto' pour profiter de la vu ! » . Comme s'ils ne pouvaient pas se contenter de dire « Puis-je prendre votre commande ? » Et encore ! Vu comment Casey était remontée, elle aurait trouver le moyen de lui répondre « Pourquoi tu me poses cette question bouffon ?! C'est ton métier non ? »

Ah cette Casey ! Quand elle n'était pas dans son jour, il fallait vraiment ne pas l'avoir dans son champ de vision. Elle pouvait trouver n'importe quoi à vous reprocher ! Même une pauvre mèche de cheveux de travers qui pourrait la stresser. Mais bon, si vous voulez son avis, ce n'est pas de sa faute si le monde est peuplé de con ! Et plus ils l'étaient, plus ça l'a mettait hors d'elle ! Elle était comme la petite Casey, toujours entrain de s'énerver pour un rien. C'était le jour et la nuit, elle passait du « Je t'aime » au « Je te déteste » . Et cet après midi là, elle était plus du côté haineux que tu côtés Peace & Love. Mais bon, c'était vraiment pas de sa faute cette fois là ! Quelle idée de mettre des racines partout aussi. Et puis, ce n'était pas de sa faute si la terre était légèrement humide et avait favoriser sa chute ! Et pas n'importe laquelle de chute en plus de ça ! La jeune danseuse avait été la protagoniste d'une nouvelle pièce. On aurait pu l'intituler ... hum ... disons « Casse noisette aux pays des racines ». Non ... ca ne sonnait pas bien. C'était plutôt du genre « Antigone et la fatalité de la racine ». Ouais ! C'était plutôt un titre dans ce sens là qu'il lui fallait à ce ballet ! Vraiment, c'était le fruit de la fatalité. C'est ce foutu destin qui lui en voulait de s'être engueuler avec son copain, c'est ça hein ? A moins que ce ne soit Dame Nature qui lui en veuille d'avoir shooter dans son amie le cailloux quand elle était arrivée sur le sentier en terre battue. Dans tous les cas, elle était simplement la victime d'une pure injustice ! Voilà tout ! Ce ballet, orchestrée par on-ne-sait-qui-de-mauvais-juge avait tout simplement danser Casey au son des grincements des cimes des arbres bousculer par une petite broussaille de vent. Les bras qui se balançait par là, les pieds qui faisait de ces arabesques ! L'élève de Juilliard avec même mit les expressions faciale dans son jeu ! Même Antinion Bandéras n'aurait pas été capable de ça. Il y avait au moins ça de positif ! Mais bon, « Help ! » de nos chères Beattles aurait mieux fait l'affaire pour cette histoire de bande originale de ballet, parce que c'était vraiment ce dont elle aurait eut besoin cette pauvre Casey a ce moment là ... de l'aide !

Comme-ci on-ne-sait-que-de-mauvais-juge ne faisait jamais les choses à moitié, il lui avait coltiner une gourde comme sauveuse. Cette fille là, elle s'en souviendrait un bon bout de temps ! Elle était là, à la regarder étaler comme une grosse merde, et ne bougeait même pas un petit doigt pour essayer de sortir Casey de là. Le pire, je crois, c'est quand la pauvre danseuse se rendit compte que la jeune femme aussi chevaleresque qu'un orang-outan préférait rire plutôt que de l'aider. Encore, elle aurait pu la sortir de là, et rire après. Casey l'aurait comprit. Enfin, elle lui en aurait moins voulut qu'elle ne lui en voulait maintenant. Sérieusement, qu'avait-elle fait à ce on-ne-sait-que-de-mauvais-juge pour qu'il lui en veuille ainsi ?! Ah et puis sa voix à l'accent outre-atlantique préféra se moquer plutôt de la plaindre. Non vraiment, cette fille là, c'était un cas. Non seulement, elle avait le regard perdu dans le vide comme ces enfants qui rêvasse pendant les cours de maths mais en plus de ça, elle n'avait pas l'air de bien se rendre compte de la gravité de la chose ! Ne voyait-elle donc pas que Casey était un volcan dans la phase ultime qui précède une éruption ?

    _C a s e y : « Non ! Sans blague ! T'as du faire de grandes études pour remarquer ça ! »


Et en plus de ça, elle ricanait ! Non vraiment, elle était tombé sur un cas cette fois-ci ! Bon c'est vrai, dans une situation identique, mais en inversant les rôles cette fois-ci, Casey aurait surement rit, elle aussi. Mais sincèrement, la jeune danseuse prometteuse était loin d'être d'humeur à rire ! Et encore moins d'écouter rire une conne incapable de lui venir en aide. Le pire, c'est qu'elle n'avait pas l'air de remarquer que la naufragée (enfin si on pouvait appeler ça comme ça) lui parlait. Comme ce genre d'ados qui sont leur monde ! Alors que finalement, la jeune Harvèn essayait de se calmer et de se persuader qu'elle n'allait pas tarder à être aidé, et que cette étrange femme finirait par reprendre raison et la sortir de là, elle entendit ce nouvel éclat de rire qui dévorait ses paroles. C'en était trop, Casey entrait vraiment dans sa période « Hate People ! ».

    _ C a s e y : « Et moi je ne pensais pas qu'être aussi con était possible » Avait-elle murmurer dans sa barbe inexistante tout en essayant de se sortir de là par ses propres moyens puisque personne n'était décider à le faire.


Et puis, finalement, la libération ! Enfin !! Casey cru rêver ! Pour la première fois en deux minutes, cette étrangère faisait preuve d'intelligence ! Un soulagement qui fut de courte durée, puisque des à présents, elle l'entendit profannée des conneries au sujet de racine magique ... Vraiment, ce n'était pas du gout de Casey. En plus de ne pas être très fute-fute, elle était sûrement folle, cette pauvre sauveuse. Bon au moins, elle l'avait sortie de là. Mais bon, elle n'avait pas vraiment envie de lui lancer des fleurs parce que la qualité de l'opération de sauvetage laissait à désirer ! Du coup, au lieu de la remercier en bonne et due forme, elle se contenta de marmonner un très bref « Merci ... ». De toute façon, elle ne méritait pas plus que ça. Qu'elle reste dans ses délires de branches magiques ! Bientôt, elle lui sortirait que la Dame du Lac est venue la chercher pour lui indiquer son emplacement et l'object de sa quête : à savoir sauver la jeune demoiselle en détresse.

La danseuse récemment New Yorkaise venait enfin de se lever. Elle s'occupait dès à présent à se dépoussiérer. Mine de rien, avec le périple auquel Casey avait survécu, elle avait récolter quelques bobos. Tout ça donnerait l'occasion à Hunter de se foutre de sa gueule encore une fois. Intérieurement, elle en rit. Elle voyait déjà le topo. Elle serait furieuse à l'idée d'être encore plus ridicule face à lui : ce n'était pas tous les jours qu'on avait l'occasion de côtoyer un gangster, et on s'en sentait encore plus minuscule à côté de ça. Elle n'était pas du tout du même calibre, et ne pouvait rivaliser avec lui. Alors, elle s'énerverait, et puis finalement, laisserait couler parce que la gueule d'ange de son homme aurait finit par lui faire défaut. Elle sourirait, se laisserait prendre au jeu, puis finalement tomberait dans ses bras aussi facilement qu'une mouche se laisse attirer par un quelconque produit sucré ... C'était paradoxale hein ? de se dire que ex-habitante de Chicago acceptait les railleries de son petit-ami mais pas celle d'une inconnue. Après tout, c'était normalement plus facile d'accepter la honte qui avait prit son envol à partir des yeux d'un étranger plutôt que de quelqu'un que l'on connait, et que l'on aime en plus de ça ... Et puis, normalement, c'est plus facile de s'énerver contre quelqu'un que l'on connait plutôt qu'un autre, parce que là, on a ses repères et on sait que ça s'oubliera ... mais Casey ne fonctionnait pas comme ça. De toute façon, Lunatique comme elle était, rien ne garantissait qu'elle finisse la conversation dans de la mauvaise humeur ... tout comme rien ne garantissait qu'elle ne se calme. Elle était comme ça Casey. Imprévisible ! Lunatique. Casey quoi !

    _S a s h a : « Peut-être que ... Peut-être que si tu demande à Harry Potter tu pourrais faire une putain de potion avec ces racines ! »


o_O ... Elle n'en revenait pas ... C'est de ce bon vieux Harry Potter qu'elle parlait là ?! Décidément, elle était folle allié la pauvre sauveuse ! De la mauvaise fois de la part de Casey ? Non ... Seulement de la mauvaise humeur. Elle était comme ça, c'est tout. Et ses amis l'aimait pour ça. Avec elle, jamais rien n'était jouer d'avance. On passait de l'éclat de rire, à la stupéfaction. Et c'était surement pour ça qu'elle avait fait succomber Hunter ... Du moins, elle ne voyait que ça. En général, les gens trouvait la jeune femme particulière. Bien évidemment, ce n'était pas tous les jours qu'elle parlait comme un chien aux gens. Heureusement d'ailleurs, sinon, elle n'aurait jamais eut la réputation de gentille fifille à son papa à Chicago. Mais cela n'empêchait pas que d'une seconde à l'autre, elle pouvait te cracher au visage. Elle était juste très irritable, voilà tout. Et c'était en apprenant à accepter, ou bien à apprivoiser ce côté lunatique de Casey que finalement, on l'appréciait et on finissait pas noué un amitié avec elle. Il fallait simplement apprendre à la connaitre ... Mais bon, tout ça n'empêchait pas la Casey de laisser le feu en elle ravager tout bon sentiment et gentillesse. Là, elle était vraiment trop énervée.

    _C a s e y : « Et peut être que si tu demandais à Harry Potter, il te donnerait un peu d'intelligence ... »


C'était décidé ... Casey n'était pas prête de s'arrêter. Il faudrait attendre que la tempête passe et qu'elle place au soleil ... A la gentille Casey. »
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MessageSujet: Re: Yap, Yap .... Dans les bois ♪ | C a s e y |   Yap, Yap .... Dans les bois ♪    | C a s e y | EmptyJeu 27 Aoû - 1:36

    Si elle avait pu, elle aurait rit. Je vous l'assure, elle aurait rit comme pas possible. Mais la réaction de la jeune femme avait été si pathétique, si pitoyable qu'en rire aurait constitué en soi le fait d'y apporter une quelconque importance. Ce qu'elle ne portait guère à ses propos. Bah que voulez-vous y'a des gens comme ça. De toute façon dans une relation ou une situation, il fallait toujours un caractère dominant, et un caractère dominé. Si cette fille croyait Sasha comme dominée cela n'était qu'à partir des apparences. Sérieusement. Imaginez un autre contexte, une Sasha moins dans ses pensées, tout ce serait dérouler autrement. Alors la question, est la suivante, comment quelqu'un peut-il juger quelqu'un d'autre sur une si grande multitude de facteurs ? Ca prouve bien l'importance de l'apparence chez les gens. De toute façon Sasha s'en foutait. Elle s'en foutait de sa réaction, enfin du moins de sa première réaction. La deuxième passait comment dire, beaucoup moins. Voire même pas du tout. Elle n'avait pu s'empêcher de répondre au quart de tour.

    " Eh dis, si tu t'es pas fait tirée depuis un bail par ton mec, viens pas t'exciter sur moi. "

    Dire qu'elle avait enlevé ses écouteurs pour entendre des choses pareilles. Une intelligence ? Mais c'était qui la plus conne ici, Sasha qui balançait des blagues pas marrantes le moins du monde, ou elle qui avait trouvé le moyen de se coincer le pied dans des racines ? Cherchez l'erreur. Oh non et puis merde. Si elle voulait la juger, qu'elle la juge. Si elle voulait l'insulter, qu'elle l'insulter, qu'en avait-elle à faire après tout ? En réfléchissant bien, elle ne comprenait même pas pourquoi elle se mettait dans un tel état. C'était juste une jeune fille apparemment déjà énervée par je ne sais quoi, qui voyait en Sasha une sorte de "canaliseur". Bien. Elle allait être ce canaliseur. N'en demandez pas la raison, c'est comme ça un point c'est tout. Le seul problème, était que Sasha ayant quelques ondes emphatiques, la jeune fille ne l'aidait pas à se calmer. Tout au contraire, elle l'énervait encore plus. C'était dur ça, elle n'avait pas encore l'habitude Sasha. Il faut dire que c'était rare aussi de tomber directement sur des gens aussi ... Enragés. Bon, surtout resté un minimum dans sa bulle. Ne pas trop avoir l'esprit penché sur la jeune fille, sinon c'était carrément limpide ce qui allait en résulter. Une Sasha bien remontée. Même très.
    Elle fixa la première chose qui passa près de ses yeux. Un simple arbre. Pour se calmer, rien de mieux que tout canaliser dans un seul et même endroit. Elle réfléchissait déjà plus normalement. Entendre par là, moins sous l'effet de la colère provoquée par mademoiselle-je-pique-une-crise-parce-que-je-suis-assez-douee-pour-finir-comme-ça. C'était bien Sasha ça, elle restait là, en essayant de trouver un moyen de se calmer afin d'être ce putain de "canaliseur" pour une jeune fille qui n'était que capable de s'exciter contre elle. Elle allait être celle qui prendrait tout sur la gueule, celle qui prendra toute la vérité sur la tête, celle qui aura toute la connerie humaine sur le dos. Mais après tout. Elle se sentait comme obligée de le faire. Cela pouvait paraître extrêmement étrange, mais depuis cette nuit-là, elle était devenue beaucoup plus aimante. Elle aidait les autres. Sans rien attendre en retour. Elle avait toujours cette impression de devoir quelque chose à quelqu'un. Même s'il était plus convenable de dire qu'elle devait quelque chose à la société, voire même en prime quelques années de prisons à la cours de justice. Depuis elle essayait du mieux qu'elle pouvait d'être altruiste, même si cela ne lui réussissait pas toujours. Et apparemment aujourd'hui n'était pas un jour pour elle.
    Une réflexion. Ca change tout. Ca peut changer entièrement la donne, comme ça peut très bien l'écrouler toute entière. Regardez, deux minutes plus tôt elle en était à balancer une phrase de merde, tellement elle était énervée. Elle réfléchit quelques instants, et son comportement change du tout au tout. Et non, mesdames et messieurs, cela n'était pas de la bipolarité, bien loin de là. C'était juste Sasha. Quelqu'un qui pense, quelqu'un qui imagine. Et surtout quelqu'un qu'on a l'air de prendre pour une conne. Mais bon que voulez-vous ? Il y a des choses comme ça dans la vie. Autant ne rien dire.
    Une fois le calme plus ou moins revenu, son regard se posa sur la jeune fille. Elle nettoyait son pantalon apparemment, soit, Sasha soupira.

    " Bon. Dit-elle finalement sur un ton qui sonnait vaguement une quelconque prise de résolution. On s'en fout. Tu vas bien ? "

    Une chose était sûre, si la jeune fille la remballai elle s'en irai. Non mais. Sasha voulait bien essayer d'être altruiste, d'aider les autres, et tout ce que vous voulez, mais il y a des limites à ne pas franchir tout de même. Peut-être qu'elle semblait plus que naïve, plus que dans son monde, plus que conne. Elle ne l'était pas. Elle restait juste sous ce masque. Et ça l'aidait bien, à part dans certaines situations me direz-vous. Mais l'ajout de masque chez les gens a toujours était un moyen de défense très efficace. Un mécanisme puissant enclenché par votre inconscient, mais il en reste pour le moins très dangereux pour certaines personnes. Perte de cette frontière entre réalité et irréalité, confusion des deux personnalités, voir même perte de sa vraie identité. Tout est bon à ne pas trop se laisser aller. Prendre ses gants. Et Sasha le savait très bien. Même trop. Elle avait deux masques. Celui qu'elle avait au début de ce rp, la fille pensive, et pas le moins du monde réceptive, qui couvrait encore un autre masque celui de la fille qui se veut altruiste et souriante. Bref, un beau puzzle bien dangereux pour l'Irlandaise d'origine.
    Elle regarda à nouveau autour d'elle. Ce vert. On aurait dit qu'il vous étouffait. Comme si elle était prisonnière de la nature, comme si elle n'avait aucun échappatoire, aucune issue pour une quelconque fuite qui se dessinait à l'horizon. Rien que du vert et des arbres. Dans un certains sens c'était ... Effrayant.
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Casey L. Harvèn
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MessageSujet: Re: Yap, Yap .... Dans les bois ♪ | C a s e y |   Yap, Yap .... Dans les bois ♪    | C a s e y | EmptyJeu 27 Aoû - 20:45


Parfois une douche froide, ce n'est pas plus mal ;

...


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Où Sasha remue le couteau dans la plaie


« Il y a des fois, où on prend une de ces douches froides ! Ca vous calme d'un coup. Vraiment, ça calme nos ardeurs. A l'instar d'un incendie qu'on éteint, Casey avait été recadrer en un rien de temps. En l'espace d'une phrase. A la différence que chez elle, ça avait été bien plus rapide que d'étendre un feu de forêt. Quoi qu'elle eut cependant ce temps de réaction qu'on a parfois quand on en revient pas. Vous savez, ce genre de phrase qu'on nous sort d'un coup comme ça, au beau milieu d'une conversation et qui vous fait réfléchir. On pourrait comparé ça à ... une annonce telle que « Je suis enceinte ... ». Sauf que là, c'était une phrase qui l'avait plonger dans le passé plutôt que dans l'avenir. Un peu comme dans les films où le héros a une vision des évènements antérieurs. Ca s'affiche d'un coup, et tout plein d'émotion vous prennes en otage. Mais avant ça, il y a ce temps de réaction. L'air de dire « Est-ce-que j'ai bien entendue ? » . Non honnêtement, Casey avait mit du temps avant de tomber dans ses pensées. Elle était même passé par la case surprise, étonnement. Ce n'est qu'après qu'elle avait transporter par ce vortexe douloureux. Et ce qui était chiant, c'est que parmi toutes cette douleur, il y avait cette dose de bonheur. Et au final, ce qui avait été le plus dur pour elle, ça n'avait tant été le remord qui allait avec, mais plutôt la défaite fasse à ce qu'elle avait chercher à éviter. En venant ici, dans ces bois à l'allure dense, mais surtout flippant, c'était pour une chose, et une seule chose : se calmer, et tenter d'oublier un peu ce qui s'était passé quelques temps auparavant. Et au lieu de ça, il fallait qu'elle tombe sur un nana qui la ramener directement à la case départ ... Un peu comme au Monopoly quoi, sauf que là, ce n'était pas une carte qu'elle avait tirée, mais elle était plutôt tomber dans un piège. Peut être que finalement, le destin voulait qu'elle n'oublie pas ... pas tout de suite en tout cas. Pas maintenant. Pas comme ça ...

C'est pendant qu'elle était entrain d'enlever la terre sur ses vêtements et d'examiner l'emplacement des futurs bleus qui viendrait s'afficher sur sa couleur plutôt pâle - ce qui favoriserait la voyance de ces hématomes - qu'elle entendit la remarque de sa sauveuse - qu'elle continuerait à appeler comme ça jusqu'à ce qu'elle connaitrait son nom.

    _S a s h a : « Eh dis, si tu t'es pas fait tirée depuis un bail par ton mec, viens pas t'exciter sur moi »


La première réaction de Casey fut évidente. La surprise ! Elle arrêta toute activité de nettoyage pour fixer son interlocutrice en restant bouche bée. De gros yeux se sont alors affiché sur son visage, et finalement, c'était surtout de l'étonnement qu'on aurait pu voir écrit sur son front :

    _C a s e y : « Pardon ? »


Voilà tout ce qu'elle trouva à dire. C'était bien maigre, c'est claire ... Mais vraiment, elle avait été prise au dépourvue. Elle s'était attendu à tout un tat de réponse, car après tout, le temps qu'elle se passe elle-même au peigne fin, elle avait eut le temps de se rendre compte de l'agressivité dont elle avait fait preuve avec elle, et aurait plutôt comprit qu'elle lui parle, à son tour, comme un chien. Elle s'apprêtait à attendre tout un tat de chose, vraiment ... tout un tat de chose ! Mais pas ça. Vous me direz, après ce qu'avait balancé le jeune danseuse, on aurait pu s'attendre à tout. Casey était plutôt du genre à se prendre la tête facilement avec les gens, du coup, elle avait souvent eut l'occasion d'entendre des réprobations et d'autre insultes en guise de remerciement à sa gentille mauvaise humeur. Mais rarement on lui avait sortie le coup de la non satisfaction d'un point de vu sexuelle. Intérieurement, la première réaction qu'elle eut fut de se dire qu'après tout, ce n'était pas ses affaires ! Choquée ? Non, Casey était loin d'être ce genre de fille dont le sexe était un sujet tabou. Mais voyez-vous, en plein milieu de sa ronchonade entendre que la raison de son mécontentement était du à un manque de cul, si on peut dire ça ainsi, c'était pour elle totalement absurde. Pas avec un Hunter comme petit ami. D'ailleurs, cette remarque avait eut le mérite de lui rappeler combien elle était satisfaite de ce côté là. Mais tout de même, cette fille avait du culot ! Non seulement elle avait mit un temps fou à la sortir de son piège naturelle, mais en plus de ça elle était vulgaire, et jurait comme un charretier ! J'vous jure, les gens !

    _C a s e y : « C'est bon ... pas besoin d'être aussi vulgaire » Avait-elle marmonner dans sa barbe.


Bon revenons sur un point de vu un peu plus ... Disons objectif, un tant soit peu. Ca devait être assez comique d'écouter Casey parler. Elle était la première à jurer sur tout et n'importe quoi. Et la pauvre inconnue en avait fait les frais. Et c'est quand elle entend la vulgarité des autres qu'elle l'a trouve odieuse. Allez savoir pourquoi. M'enfin bon, c'eut le mérite de la calmer un peu. Quoi de de toute évidence, si elle n'avait pas réagit plus violemment que précédemment, c'était sans doute parce qu'elle avait trouver le moyen de se calmer toute seule.

Sans plus trop faire attention à ce que pouvait dire d'autre sa sauveuse, Casey se trouva, elle aussi perdu dans ses pensées. La simple évocation du sexe l'avait fait descendre en rappelle à l'étage Hunter. Et pour elle, c'était bien le meilleur des étages. Alors, elle se prit à rêvasser. On aurait même pu la surprendre entrain de sourire en repensant à son propre côté coquin de ces fois-là où on laisse son côté primitif ressortir, et où seul le désir nous contrôle. Ce genre de situation qui fait qu'on se lève le lendemain matin avec une putain de sensation de bien être et une légère extinction de voix quand ce fut très torride. Ben quoi ?! On avait tous le droit de penser à nos meilleurs moment non ? Mais bizarrement, ces bons souvenirs furent rattraper par d'autres ... moins bon, cette fois. Aller savoir pourquoi, l'évocation de son homme dans ses pensées lui ramena en tête une image suivit d'un foulée d'autre. Elle le revit partir ce soir là, après une nuit d'amour parfaite. Elle le revit avec son costume qui le rendait incroyablement sexy, tout comme elle revoyait cette arme qu'il chargeait. Elle ressentait de nouveau cette douleur qui était sienne quand ça faisait un moment qu'il était partie. Puis elle revoyait ce porc de flic qui l'avait frappé dans l'espoir de pouvoir coffrer Hunter par le biais de sa petite amie. Elle revoit le doux visage de son amant le jour où elle était venue prendre ses dernières affaires dans son appartement pour se rendre à New York et fuir l'amour de sa vie ... Elle le revoit en sang frapper à la porte de son appartement plus tard. Tout comme elle se revoit le soignée, se disputer avec, et finalement entrer dans l'illégalité parce que même s'il est un gangster, il restait l'homme qu'elle aimerait toute sa vie, et qu'elle n'avait pu se résoudre à voir mourir. Alors, elle se revoyait appuyer sur la détente à deux reprises, et elle se revoyait les mains pleines de sang, avec cette stupeur sur le visage. Elle voyait défiler dans ses têtes toutes ces images dont celle du premier mec qu'elle avait abattue, qui avait reçut une balle dans son crane et qui lui était retombé dans les bras. Elle se revoyait encore une fois rattraper ce corps à présent inanimé, devant le soulever et le laisser tomber par terre comme un vulgaire morceau de bidoche. Elle revoyait ces deux frapper Hunter à mort et sentait son visage empoigner par le main horripilante de ce connard de troisième mec qui l'avait forcer regarder la gueule amochée de son homme pisser le sang sur le sol ... Ce même sol qui accueillerait trois autres corps dans la foulée ... Trois autres corps, faisant au total quatre mort dont Casey était responsable. Elle avait, chaque jour le sang de deux d'entre eux sur les mains ...

La phrase de l'inconnue n'eut sans doute pas pour but de lui rappeler ces affreuses images qui venaient la réveiller, parfois - et bien plus souvent qu'elle ne le voulait - en pleine nuit. Pourtant, c'est l'effet qu'elle escompta. Casey avait perdu toute animosité sur le coup, tout comme elle avait euthanasier son sourire d'auparavant aux pensées coquine qu'elle avait pu avoir. Machinalement, elle avait alors regarder ses mains, et les avait frotter, comme-ci pour elle, le sang de ces hommes, qu'elle avait pourtant laver mainte et mainte foi, était rester imbibé sur sa peau ...

Si elle ne s'était pas rappeler de la présence de sa sauveuse, elle se serait écrouler au sol, et aurait pleurer jusqu'à en avoir mal au crane. Mais le regard perdu dans le vide, c'est son ouïe qui la rappela à l'ordre. Elle était là, à regarder ses mains, dans un calme affolant, tellement différent de sa crise d'hystérie d'il y a quelques instant. Le ton de résolution de son interlocutrice - qui ne l'avait plus été le temps de sa divagation - qui lui demandait si ça allait la fit reprendre contacte avec la réalité. Elle n'était plus présente dans cette appartement où jamais auparavant il n'avait pu résonner la musique macabre qu'avait jouer en symphonie la mort ce jour là. Non, elle n'y était plus. Elle était pas non plus avec son Hunter ... Qu'est-ce-qu'elle aimerait être à ses côtés en ce moment même. Qu'est-ce-qu'elle aimerait le serrer dans ses bras, et se laisser aller à pleurer, parce qu'il était le seul à qui elle pouvait parler de ce qu'elle avait fait. Et dans ces moments là, qu'importe les disputes à ce sujet ... ce qui comptait c'était de sentir la chaleur de son corps contre le sien, et de se sentir en sécurité, loin de tout ... loin de ça. Au de quoi, elle se trouvait dans une forêt immense, à l'écart du monde. Cette verdure était d'une double masque qui en devenait terrifiant. D'un côté, on était loin de tout soucis. Les soucis de la ville, et le stresse du au quotidien y était laisser à l'extérieur. A l'intérieur de ces bois, on était à l'abri de tous nos soucis, de tous nos problèmes, ici, pas de reproche du à nos erreurs passées, pas de meurtres. Mais d'un autre côté, elle avait ce côté horrible qui lui rappelait les vieux films d'horreur. Cet isolement, ce calme, ces pièges fait à partir de racine ... Non, vraiment, ça avait un côté flippant. Et finalement, Casey fut bien heureuse de se trouver avec une autre personne. Même si celle là était bizarre, et d'une lenteur d'esprit à vous en couper le souffle ! D'ailleurs, en parlant de son interlocutrice, il était peut être temps qu'elle lui réponde. Non pas qu'elle avait été longue à sortir sa réponse, mais plutôt que sa question l'avait reconnecter avec la dur réalité : des douleurs dans les genoux après qu'ils aient heurter le sol, ainsi que cette saloperie de mauvaise humeur. Elle avait laisser s'échapper un soupir, et finalement, dans un élan d'ironie dans lequel on aurait su dire si c'était de la méchanceté ou simplement de fatalisme qui se logeait, elle répondit enfin :

    _C a s e y : « Ben écoute, j'suis au beau milieu d'une forêt flippante, j'suis même pas sûr de savoir par où je dois aller si j'veux retrouver l'hôtel, j'me suis péter la gueule comme la dernière des crétines, j'vais avoir des bleus partout, et en plus de ça j'suis de super mauvaise humeur maintenant, mais à part ça, tout va bien ... très bien ! »


Elle shoota dans un cailloux histoire de se défouler un peu, mais celui-ci n'alla pas très loin ... C'est là qu'on voyait que notre Casey n'était pas une footballeuse. Non, c'était plutôt une danseuse ... La danse classique, contemporaine, de salon ... tout, elle pratiquait tout. C'était une touche à tout. Et dire qu'elle aurait du auditionner pour un spectacle du danseur et chorégraphe Rafaël Amargo ... Si elle n'avait pas tué ces deux hommes, elle se serait présenter, et aurait, peut être pu, faire partir d'un des spectacles de danses les plus prometteurs. Mais il ne fallait plus penser à ça ! Il fallait qu'elle se concentre de nouveau sur quelque chose de moins sinistre. Alors finalement, Casey demanda :

    _C a s e y : « Et toi ? Ca va ? Pas trop compliquer le tour de magie à la Harry machin chose ? »


Pris comme ça, avec le ton qu'elle y avait mit, on aurait pu croire que c'était encore une attaque de sa part. Casey, elle était comme ça. autant elle avait le contacte très facile avec les gens, autant, dans des situations auxquelles elle n'avait pas le contrôle, elle perdait tout repère et finissait par être la Casey maladroite qu'elle pouvait être à certain moment. Pourtant, son intention n'avait pas été d'être méchante une fois de plus. Mais plutôt d'essayer de se calmer et d'engager la conversation. Peut être qu'elle finirait par effacer de nouveau ces affreuses images qui pourtant contribuait à avoir sauver l'homme de sa vie »
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MessageSujet: Re: Yap, Yap .... Dans les bois ♪ | C a s e y |   Yap, Yap .... Dans les bois ♪    | C a s e y | EmptySam 29 Aoû - 1:56

    Un effort. Faire un putain d'effort. Il fallait qu'elle fasse un petit effort. Juste un petit. Ca n'était pas si difficile, si ? Bien évidemment que si, après tout si un effort était simple et facile, ça ne serai plus un effort, non ? Ah. La définition des mots. Tout un art. Tout un domaine. Quelque chose à maîtriser dans toute son envergure. Et énormément de gens confondent deux notions bien distinctes, ce qui efface toute la portée de la phrase du locuteur. Mais vraiment. C'est comme par exemple les gens qui confondent solitude et isolement. Ces deux notions ne sont pas du tout pareille, pourtant elles sont associés exactement à la même image. Ca peut crée la confusion, non ça la crée. C'est de là que partent les mauvaises idées, les images reçues. Les gens jugent d'autres personnes sans les connaître juste sur des notions dont ils confondent les sens. A partir de là, à quoi sert le langage ? C'est vrai quoi. A quoi sert le langage si tout le monde l'interprète d'une façon différente ? Tout varie. Le sens, la notion, ou même le moment où on peut le placer dans une phrase.
    Ah mais pourquoi pensait-elle à ça elle aussi ? Elle essaya de se souvenir du départ de ses pensées. Avant que celles-ci ne divaguent que bien trop loin. Mais à quoi pensait-elle déjà avant tout ce charabia ? Ah oui. L'effort. C'était un effort qu'elle devait faire. Devait ? Non bien sûr elle ne le devait pas, mais elle se le devait en quelque sorte. Il fallait qu'elle soit ce putain de "canaliseur" ou elle ne se sentirai pas vraiment bien. Pourquoi ? Parce qu'il fallait juste qu'elle le fasse, et que forcément si vous deviez faire quelque chose et que vous ne le faîtes pas, vous ne serez pas la personne la plus heureuse du monde non plus. Je me trompe ? Quoiqu'il en soit, ce petit effort pour ne pas s'ennuyer elle se devait de le faire. Oui parce que voyez-vous, les gens c'est comme ça, à la question " ça va ? ", ils vous répondent un putain de roman. C'est même pas un roman c'est une putain de trilogie que la jeune fille avait sorti. Mais le pire dans tout ça, c'était pas qu'elle faisait que de se plaindre non, c'était qu'elle se plaignait d'être de mauvaise humeur ...
    Vous connaissez le screenshoot ? C'est exactement ce qui s'était passé chez Sasha. Un vrai putain d'arrêt sur image ... Se plaindre d'être de mauvaise humeur ... Bah fais un effort alors ! Arrête de te prendre la tête et calme toi merde ! Tu crois quoi, que là, maintenant, comme ça, rien qu'en te plaignant ça va changer quoi que ce soit ? Putain mais c'est qui la conne ici ? Heureusement qu'existent les pensées ... Sinon la jeune fille se serait trouvé avec tout ça en plein dans la gueule, et je pense, ça ne l'aurais que plus énervée encore. Mais Sasha ne voulait pas l'énerver encore plus, au contraire, le rôle d'un canaliseur n'était-il pas d'apaiser la colère de la personne ? Alors tout se passait dans sa tête, de sorte à ce qu'elle non plus ne s'énerve pas. De toute façon les deux jeunes filles énervées ne mènerait à rien. Mais strictement à rien. Elle respira calmement, pas besoin de s'exciter non plus. Même s'il est vrai que les gens qui se plaignaient sans rien faire pour arranger les choses énervaient au plus haut point l'Australienne. Mais mieux valait se taire. Du moins se taire sur cette petite chose-là.
    Elle ne répondit qu'à l'aide d'un seul mot.
    "Amen"
    Mot qu'elle ne voyait bien évidement pas comme ancré dans une notion religieuse. Elle était bien loin de toute religion, elle s'en écartait le plus possible. Elle était contre toutes sorte de religions. Mais c'est vrai quoi, sans vouloir rentré dans des débats pseudo philosophique/politique ou je ne sais quoi d'autre, il reste vrai que la religion est en soi la destruction de la société. Sans nommer les guerres qui n'ont été engagées que pour des motifs religieux, il y a aussi cette présence permanente dans la vie quotidienne. Tout ces gens .... Croire en un Dieu ? Ca allait plus loin. L'état était censé ne plus rien à voir avec la religion, pourtant les deux n'en restent pas moins plus liés. Et puis, la chose la plus insupportable pour Sasha pour ne pas trop perdre du temps avec toutes ces histoires, c'était bien le fait que la religion constitue une sorte de privation de la liberté d'opinion et de penser, et surtout qu'elle n'était pas tolérante si vous voyez où je voulais en venir. C'est vrai. Elle n'aimait pas la religion mais elle donnait au moins des motifs qui étaient bien constitués, alors qu'elle aurait bien pu juste sortir de son trou le traumatisme qu'elle avait vécu. Car si elle L'avait perdu, si elle avait tuer, ça n'avait été que de la faute à la religion. Son village avait été un tout petit village, ces villages où tout athée est à bannir.
    La voix de la jeune fille la retira de ses pensées. C'est vrai qu'elle était toujours là elle. Elle l'avait complètement oublié pendant un petit instant. Et puis en plus ca avait été pour presque lui envoyer un pic ? Sasha ne s'énerva pas, au contraire, elle se calmait. Elle savait qu'il ne fallait pas que les phrases de la jeune fille l'atteignent, sinon le canaliseur ne servira plus à rien. C'était quand même bizarre à entendre, elle se voyait elle même comme un pur et simple objet qu'on utilise et puis qu'on jettera une fois le tout terminé. Mais franchement, elle n'en avait que faire. Qu'avait-elle de mieux à faire en plus ? C'est vrai ça, au moins ici elle ne s'ennuiera sûrement pas, même si ça incluait le faîte de devenir un petit objet à la con.

    "Compliqué ? C'est carrément pire que de l'algèbre ..."

    Ah ça oui. Elle n'était pas une scientifique. Mais une littéraire. Alors pour elle les maths sont tout un mystère ...


{Désolé pour le retard, j'ai eut deux jours chargés }
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Casey L. Harvèn
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MessageSujet: Re: Yap, Yap .... Dans les bois ♪ | C a s e y |   Yap, Yap .... Dans les bois ♪    | C a s e y | EmptyLun 31 Aoû - 13:59


Désolé, c'est pas tip top comme post. J'avais pas trop d'inspi au début, puis après j'suis partie dans une délire de sciences humaines XD

Parfois, l'être humain défie toute logique ;

...


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Où dans la tête de Casey 2+2 ça ne fait pas 4


« Depuis toujours, la logique règne en maître sur Terre. Jamais on aura vu quelque chose d'illogique se produire si ce n'est un miracle. Vous avez déjà vu à un bébé oiseaux, qui n'a pas encore ses plumes, voler ? Non. Prenons par exemple, aussi, vous avez déjà vu une eau qui n'est pas à l'horizontale ? Hum ... j'en doute fort. Certains appelleront ça, la nature, ou la science encore. On peut appeler ça, la logique. Jamais, du jour au lendemain vous vous étoufferez avec un cheveux, tout comme, jamais du jour au lendemain une adolescente se réveillera avec un 90C de poitrine alors qu'elle se battait depuis plusieurs année avec son cours 85A ... C'est ainsi. C'est la logique de la vie. Un certain équilibre qui se forme, et qui survie parce qu'il n'existait pas, ce serait l'anarchie sur Terre, il n'y aurait plus de loi de physique, plus de cycle ... plus rien. Et toutes nos habitudes seraient rompues. D'un côté, c'est excitant. Mais voilà, le monde est fait de logique, et on y peut rien. En fait, on devrait plutôt en être heureux. Et mine de rien, briser cet équilibre, c'est pas si facile que ça. Et on pourrait même dire que c'est impossible de destruction. Il n'y a qu'un être que je connais capable de survoler toute logique ... L'Homme.

C'est vrai, l'être humain est un parmi tant d'autre. Mais il a surtout cette capacité à réfléchi, et à créé. Inventer, innover, s'améliorer. Dans sa façon d'être, de vivre, il est même passionnant. Mais entrer dans sa tête et vous le trouverez des plus bizarres. L'Homme est changeant, on ne sait jamais comment il va réagir. Rien que là, c'est un vrai problème. Les sciences naturelles étudies l'atome, molécule, virus, et autre truc qui touche à la logique. C'est pas facile nous dira-t-on. Mais ces scientifiques là savent au moins à quoi s'attendre. Ils savent la moindre propriété de cette Terre et de ses composants, parce que tout est unis, et tout est fondé sur le même modèle. Il n'y a jamais de grande surprise. Ils arrivent même à prédire ce qui se passera après une expérience avant même qu'elle ne se passe. La science, en elle même n'est pas si compliqué ... elle s'appréhende, et elle se dresse voilà tout. Il faut juste savoir ce qu'on fait et avoir bien appris. La seule difficulté c'est de ne pas vouloir rompre l'équilibre et tenter des choses impossibles que Dame Nature saura vous rendre avec brio. Voilà tout. Le vrai danger de la science n'est pas la science elle-même, mais ce qu'on en fait. Respecter la logique qui est, et tout ira bien. Mais dans l'étude du comportement humain ... toute cette logique, tout cet équilibre n'est plus. Bien sûr, l'homme peut être prévisible. Mais viat plusieurs chemins. On est jamais garantie que celui-ci réagira pareil que celui-là. Un exemple tout con : prenons deux filles violées ... ces malheureuses vont avoir deux réactions différentes. La première va se renfermer sur elle-même, et s'en vouloir à mort. La deuxième peut aussi bien copier sur sa compares tout comme elle peut agir différemment et devenir l'une de ces filles faciles parce qu'après sa dure épreuve, elle ne se considère plus comme une femme, mais comme un vulgaire objet dont on a abusé ... Prenons un registre moins dramatiques. Prenons une famille ... Une mère riche, pleine aux as quoi. Sauf qu'elle a eut un parcours très douloureux puisqu'elle a commencer par le plus bas des échelons de l'échelle sociale. Elle va soit méprisé la basse société et embrasser à pleine bouche la bourgeoisie pour se protéger dans ses malheurs passé, ou au contraire, ne pas nier ses origines, et se battre pour montrer à tous que la bourgeoisie n'est pas que faite de con sans cervelle qui réfléchisse avec leur porte feuille ... Voilà pourquoi on dit que l'Homme est la plus compliqué des sciences. On ne sait ce qui se passe dans sa tête, on ne sait comment il réagira. On ne sait même si c'est irréversible ou non. Tout ce qu'on peut faire, s'est se baser sur des graphiques fait via plusieurs scénarios et attendre patiemment que le temps détermine laquelle de ces courbes étaient la bonne. Dans cette matière là, on a aucune base, aucun logique ...

Dans la tête de Casey en ce moment même, c'était la définition même de l'absence de logique. Etre de mauvaise humeur, s'en rendre compte, en avoir marre de l'être, mais être trop de mauvaise fois pour faire un effort. Bref, tout se bousculait. D'un côté, elle se laisser aller, parce que s'énerver sur un inconnue c'est plus facile ( ou pas ... parfois, c'est plus facile de s'énerver sur quelqu'un que l'on connait pour la simple et bonne raison que l'on sait qu'il nous pardonnera ) et qu'elle finirait par aller mieux après. Mais d'un autre côté, le côté gentille fille de Casey était légèrement entrain de prendre le dessus et se disait que c'était injuste pour la pauvre jeune femme en face d'elle, et qu'il fallait lui montrer un minimum de respect. A côté du petit diable, et du petit angelot comme on peut voir dans les dessins animés, il y avait un troisième personnages - imprévu - qui était celui de sa conscience ... celui qui incarnait le remord, la peur, bref, tout ces sensations du aux meurtres qu'elle avait commis. Aller vous mettre dans une tête où trois point de vu, tous aussi fort les uns que les autres, vous harcèle et vous dit ce que vous devez faire, et n'en sortait pas folle ... Casey passait peut être pour une illogique de première avec sa façon de parler, de s'énerver, mais en n'en restait pas moins humaine, et victime de l'absence de base. Victime d'être ce que le monde ne comprendra sans doute jamais ... être ce qu'on est. Pourquoi nous ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ? Tant de question, et tout ça uniquement dans le but de nous embrouiller plus et de nous empêcher de trouver appuis sur quelque chose de solide dans les moments où la moindre bouée de secours était crevée et nous faisait couler. Alors oui Casey passait pour une folle, oui elle était finalement la conne de l'histoire. Mais au final, sa mauvaise humeur laisserait place à un peu plus de clarté dans ce qu'elle pense, et elle finirait enfin par se calmer. Il fallait juste être patient, essayer un minimum de comprendre la situation et se rendre compte que dans la tête d'un humain ... ca ne faisait ce n'était pas tout le temps 2 + 2 = 4. Voilà tout. Mais bon, pourrait-on vraiment en vouloir à cette pauvre sauveuse de ne pas savoir que Casey serait à jamais traumatisé par le fait qu'elle avait ôter la vie à deux personnes et que, plus jamais, elle n'arriverait à se repérer dans ce champ de brouillard qu'est son esprit. Déjà qu'en règle général, on peut dire que c'est compliqué, le fait qu'elle soit lunatique et en plus de ça prise par un remord pas possible n'aidait en rien.

La jeune danseuse était là face à la fille sur laquelle elle avait eut, mine de rien, beaucoup de chance de tomber lorsqu'elle était coincé entre ces deux racines. Elle était entrain d'essayer de faire le vide et de se calmer, comme chaque fois qu'elle s'énervait sur une personne. Mais elle n'était pas des plus adroites. Elle avait voulut en savoir plus sur sa sauveuse histoire de faire connaissance, pour être poli un petit peu - parce qu'on ne pouvait pas dire que ça avait été le cas jusqu'ici - mais avait finalement lancé, involontairement un pic à son interlocutrice. Casey lisait beaucoup. A vrai dire, dans le monde dans lequel elle travaillait, il fallait en savoir un minimum. Parce qu'elle ne faisait pas que danser. Elle étudiait aussi l'histoire du théâtre. Et puis, on ne peut pas dire que la jeune femme était une scientifique hors pair. Elle avait juste la chance d'avoir été une élève brillante et qui se débrouillait en tout, ou presque. Mais voilà, les Harry Potter, elle ne les avait jamais vraiment lu, pour la simple et bonne raison qu'elle n'avait jamais accroché aux deux premiers tomes. Du coup, ces histoires de sorcier à Poudlard ne l'avait jamais transcender, et mettre cela dans la conversation alors qu'elle était énervait n'avait rien aider. Alors si maintenant elle voulait en parler histoire d'aborder plus sereinement sa partenaire, c'était vraiment, mais vraiment mal barré. Quand elle avait entendu la phrase sortir de sa bouche d'une maladresse pas possible, elle ne s'était pas vraiment reconnut. On ne peut pas dire que Casey était une fille super sociable qui a le contacte ultra facile et qui va vers les gens sans aucun problème. Mais on ne pouvait certainement pas dire qu'elle était ultra timide. Elle était simplement entre les deux. Elle avait le contacte facile, mais n'était pas du genre à faire le premier pas, voilà tout. En fait, tout dépendait de la situation. Mais être maladroite à ce point là ?! Non, ça ce n'était pas normal. Casey, c'était la grâce incarné, la souplesse et l'aisance ... Pas la maladresse. Alors elle s'était attendu à se faire rouspéter. Elle s'était trouver tellement conne elle même. Et puis, elle ne savait même pas encore si elle réagirait méchamment, ou essayerait de la jouer cool et de ne pas s'énerver plus qu'elle ne l'était déjà. Mais bizarrement, c'est un de phrase tout autre qu'elle entendit ...

    _S a s h a : « Compliqué ? C'est carrément pire que de l'algèbre ... »


Ainsi donc, l'inconnue ne prenait pas le ton de Casey comme de la provocation et continuait dans la conversation ... Elle en fut surprise ... mais ravie. Au moins, elle n'aurait pas besoin de s'énerver, et pourrait continuer à se calmer.


    _C a s e y : « C'est claire ! C'est comme ci je te demandais de savoir que soixante-quatre au carré ça donne quatre mille quatre-vingt seize ... » Avait-elle balancer en l'air comme si c'était quelque chose de banal


Casey Harvèn avait toujours été une élève brillante. Plus porté sur le programme littéraire comme les langues, l'histoire et surtout tout ce qui portait à l'expression écriture. Cependant, elle s'était toujours bien débrouiller en maths. Sans vraiment savoir pourquoi d'ailleurs. Surement était-ce du au fait que ses premiers calcules lui avait parut facile ... Et quand on arrive à quelque chose, on ne peut qu'apprécier. Du coup, elle avait toujours aimer les calcules littéraires. Par contre, la géométrie ... Il ne fallait pas lui en parler. C'était surement du à une question de logique. Quand c'est pas claire dans ce qu'on pense - être lunatique quoi - on trouve surement une sorte d'attache et de point de repère dans une logique autre que celle de l'esprit. Les échecs, les calcules, l'histoire, la lecture ... Elle s'était toujours bien entendu avec ses branches là.

    _C a s e y : « Et par la relation de A + B, c'est quoi ton prénom ? » Finit-elle par tenter d'un ton simpliste et plutôt humoristique en espérant que ça calmerait les choses »
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Sasha E. Alisner
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MessageSujet: Re: Yap, Yap .... Dans les bois ♪ | C a s e y |   Yap, Yap .... Dans les bois ♪    | C a s e y | EmptyDim 6 Sep - 3:19

    Doucement mais sûrement. C'est ce qu'on dit , nan, dans ces cas-là ? Petit à petit, secondes après secondes, le calme revenait en elle comme une cascade qui déverse son eau. L'image peut paraître brutale comme ça, après tout la quantité d'eau déversée par la cascade est assez conséquente dans un labs de temps assez court, mais ça n'était pas comme une rivière. Le calme la percutait, venait se cogner à elle, et non la frôler, d'où la préférence pour la cascade. Ca venait à elle comme un poing dans sa gueule qui la ferait percuter contre un mur. Doucement, mais brutal. Etonnant paradoxe, le calme pouvait-il vraiment se montrer violent ? C'était comme si il y avait deux périodes. Avant tout le calme venait vers elle avec la force d'un boulet envoyé par un canon, et puis une fois qu'il entre elle en quelque sorte, il perd toute sa force, toute sa violence, tout son poids. Il n'est plus rien de dangereux, au contraire, il devient vulnérable. Il était léger, mais apaisant. Ce qui voulait aussi dire que Sasha pourrait repartir n'importe quand dans un délire colérique ou je ne sais quoi d'autre du genre. Elle était une mèche, la jeune fille un briquet, et la mauvaise humeur de la jeune fille la flamme. Si la mèche qu'est Sasha se consume entièrement, c'est sa colère à elle qui explosera. Prudence donc. Prudence. Il fallait faire doucement avec les mots, avec les gestes, avec les pensées de sorte à ce que tout reste bien au milieu. Ni trop vers elle, ni trop ver la jeune fille. De l'indifférence presque.
    Quoique l'indifférence pouvait très bien être une solution. Une très bonne même, à condition de ne pas confondre indifférence et insouciance ...
    Soixante-Quatre.
    Jusque là elle suivait.
    Soixante-Quatre au carré ... Et la réponse qui suit. Bon, apparemment la jeune fille était douée en maths. Tant mieux pour elle en même temps. C'est vrai que Sasha ne pouvait pas aimer les maths, ça n'est que des chiffres les uns à la suites des autres. C'est vrai quoi. Bien sûr que ça sert pour des tas de choses, mais à elle qu'est-ce que cela lui apporte ? Les mots au contraire, ils apportent tout. Des informations, des messages, des émotions, des sentiments. Ils sont la vie même. Mais les chiffres à côté ne sont que des indicateurs. Aucune beauté dans leur formation, aucun plaisir à les lire ou à les écrire. Et surtout, tout était logique. Pour Sasha la logique n'était bonne que pour la psychologie des personnes,et là encore il y a logique et logique. Les choses logiques sont dénuées de "vrai", elles sont comme prédéfinies, il n'y a aucune surprise, aucun détournement. Aucuns de ces petits trucs qui font que a ou b n'est pas normal - à condition de trouver une notion à la normalité. C'est vrai. L'imagination, la spontanéité, les pensées, toutes ces choses qui ne répondent à aucune règle, aucunes lois. Ces choses là sont "vraies", mais non ces espèce de caractères qu'on additionne, qu'on soustrait ou qu'on monte au carré ...

    " Euh ouais sûrement un truc dans le genre ... lâcha t-elle finalement. "
    Elle était encore dans ses pensées quand la jeune fille lui demanda son prénom d'une façon humoristique allons-nous dire. Bah, ça valait bien les blagues nul à chier de Sasha, nan ? Bon, okay, c'était bien mieux que les blagues carambar de Sasha. Elle leva les yeux, faillit la remballer mais se retînt de justesse. Pourquoi la remballer ? C'est simple. Donner son prénom à quelqu'un comme cette jeune fille, à comprendre par là qu'on a connu dans des situations plutôt inhabituelles et qui plus est dans une atmosphère peu propice aux échanges, ca pouvait avoir plusieurs signification. Certains vous diront que donner son nom, c'est se soumettre. C'est offrir son identité à une personne, c'est marquer dans la relation entre les deux personnes que l'autre a de l'influence sur soi, qu'elle est dans une position dominante. D'autre encore pourraient dire de la façon la plus simple qui soit que donner son prénom revient à creuser le lien. C'est comme vouloir plus de profondeur dans une relation.
    Or Sasha n'en voulait pas. Elle était un "canaliseur", non ? Un putain d'objet. Nomme t-on les objets ? Je ne crois pas non. A moins que vous ayez des passe-temps très spéciaux, et que tous les soirs après le film de la soirée vous vous mettez à parler avec votre fauteuil. Bah, chacun son trip, n'est-ce pas ? Bref. Avec Sasha c'était plus dans le genre, "Je te parle, mais on se connaît pas". Au moins elle n'avait pas remballer la jeune fille, c'était déjà ça, car les mots étaient encore collés à ses lèvres.
    Grande inspiration.

    " Il me semble ... Que c'est quelque chose qui ressemble à Sasha. "
    Après tout elle devait rester neutre, elle était la suisse dans cette affaire. Il fallait qu'elle reste au milieu. Alors la remballer n'aurait sûrement que relancer les "hostilités", si on peut appeler ça de cette façon. Il lui fallut encore du temps pour comprendre qu'elle avait à dire quelque chose. Même si elle n'aimait pas cette phrase. C'est vrai quoi, pourquoi cette putain de morale sociale disait qu'elle devait demander le nom de la jeune fille ? Comme si elle voulait vraiment le savoir... Non enfaîte ce n'est pas cette question. Mais plutôt, pourquoi réagit-elle à la morale sociale ? Elle trouvait ça complètement stupide, pourtant elle respectait quand même cet espèce de code. Comme si il y avait une façon de vivre-type. Comme si il y avait à quelque part une case "vie prédéfinie" à cocher. Chacun vie sa vie comme il le souhaite, le fait d'attribuer des "habitudes" pour ne pas dire lois ou règles, c'était juste ôter la liberté des gens. Mais elle était la suisse. Pas question de faire sa mauvaise foi après tout
    " Euh. Là je suis censée te demander le tien, non ? "
    Elle réfléchissais plus à haute voix qu'autre chose, d'ailleurs elle s'était empressé de rajouter,
    " Bah je te le demande ... "


{Désolé pas super, et j'ai mis longtemps à répondre en plus TT}
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MessageSujet: Re: Yap, Yap .... Dans les bois ♪ | C a s e y |   Yap, Yap .... Dans les bois ♪    | C a s e y | EmptyMer 9 Sep - 17:25


C'est pas top, mais enfin, voici ma réponse

Parfois, les choses les plus simples sont les plus embarassante ;

...


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Où Casey s'apprête à se présenter


« C'est vrai, parfois le monde est gérer par tout un tat de codes de société. Ai-je dit parfois ? Excusez-moi ... c'est plutôt tout le temps ! De tout temps, l'Homme n'a fait que se préoccuper de ce que penserait l'autre. Prenez par exemple la révolution industrielle ... Vous ne voyez pas le liens ? Laissez-moi vous éclaircir un peu tout ça. Quand on a inventer la machine à vapeur, on a tout de suite penser que tout ce dont on rêvait serait enfin à notre porter. Voler ... Aller sous l'eau, parler à quelqu'un à longue distance ou encore se déplacer aussi rapidement que jamais on aurait espérer l'imaginer. Et pourtant ! Le premier truc qu'on a commencer à faire, ce sont des vêtements. Pourquoi ? Parce que c'est ce qui rapportait le plus. Et d'où viens cette folle envie d'acheter des fringues plutôt que d'aller visiter les fonds marins ? Simplement du regard des gens. De tout temps, l'Homme s'est soucier de ce qu'on penserait de lui s'il s'habillait de telle ou telle manière. C'est con, mais c'est ainsi. Encore aujourd'hui, tout passe par la première apparence. Ne pas mettre plus de trois couleurs différentes, toujours un bijou histoire d'être en harmonie avec ce que l'on porte ... Bon, okay, là on rentre dans les extrêmes. Mais tout de même. Ce qui compte le plus avant d'aller en cours, ou au boulot, ce n'est pas « Est-ce que j'ai bien réviser ce dossier ? » mais plutôt « Est-ce que je suis bien habillé(e) ? » Alors oui, bien sûr, il y aura toujours des marginaux pour dire « Ah non, non, moi j'm'en fou de ce pensent les gens, je m'habille avec ce qui passe sous ma main ». Mais la vérité, c'est que même ces gens là font un minimum d'effort pour s'habiller. Et quand ils ne le font pas, il regrette d'être ce qu'ils sont à la seconde même où un regard critique viens lui titiller l'apparence. C'est ainsi, ce que pense les gens de nous compte énormément. Personne n'aime passer pour un plouc', ou pour un attardé. C'est légitime, vous me direz.

De tout temps, l'Homme a été régit par des codes, et encore aujourd'hui, il ne fait que suivre ceux-ci.

Qui a dit que tous les matins, l'on devait dire bonjour, et le soir dire au revoir. Qui a décidé, que lorsque l'on faisait connaissance ça passait obligatoirement par un « Je m'appelle » ? A vrai dire on ne le saura jamais. Mais bon, pour nous, être humain, ça parait totalement normal, c'est simplement de la politesse, du savoir vivre. Et ca l'est, en effet. Mais ça, c'est uniquement dans notre façon de vivre. Après tout, il n'y a pas écrit quelques part dans le destin, dans l'ordre du temps, ou de tout ce que vous voulez que ça devait se faire ainsi. La Nature, qui nous a créé (ou Dieu si vous voulez) n'a jamais exigé que l'on agisse comme ça. Oh mon dieu, on doit être entrain de se dire « C'est qui cette libéraliste ? ». Mais arrêtez-vous trente seconde sur ... par exemple, la famille. Chez nous, occidentaux, et autres pays du Nord, on pratique l'exogamie, et ça nous parait tout bonnement normal, naturelle même. Pourtant, chez d'autres, c'est l'endogamie que l'on préfère. Si pour nous c'est absurde et écœurant, chez eux, c'est tout à fait normal. Se marier avec son oncle veuf, on sa cousine, c'est tout à fait abominable. Cela ne se pratique plus de nos jours. Pourtant, dans des tribus afraicaines, c'est tout à fait normal. Nous avons chacun notre façon de voir les choses, et nos moindres pensées sont régit par les codes que la société nous a imposé. C'est ainsi. Et le pire dans tout ça ? C'est qu'on a beau le savoir, et beau se dire que l'on s'efforcera de s'écarter de tout ce blabla, on en revient toujours au point de départ ... Ces codes sont les notre, et on a du mal à s'en défaire. Un peut comme quand on marche sur un Chewing-gum ... S'est dur a enlever !

Et ça, Casey en était consciente. Elle le savait, et pourtant, était parmi tous ces gens qui s'accrochait à la moindre base solide que l'on a dans notre ridicule vie de mortel. Ainsi, elle faisait attention à elle un minimum pour se plaire à elle, mais surtout aux autres. Ainsi, elle étudiait, et se perfectionnait dans tout ce qu'elle faisait pour atteindre un niveau respectable et impressionner autrui. Ainsi, elle se pliait aux règles de la société, et pratiquait avec une ardente assiduité la politesse quotidienne. Et ainsi, elle demandait le nom de son interlocutrice comme l'aurait fait des millions de personnes lorsqu'elles parlaient à une personne nouvellement connus. C'était ainsi ... c'est tout. Pourquoi ? Et bien parce que. Voilà tout ce qu'il y avait à dire. On aurait beau refaire le monde et prendre conscience de tant de chose, on ne les changerait pas moins. C'était un peu comme la guerre toute cette histoire ... On ne la comprenait pas, on rêvait de faire autrement et pourtant on la continuait, sans vraiment savoir pourquoi.

Alors, Casey avait demander le nom de sa sauveuse, d'une manière plutôt ... inhabituelle. C'était surement pas drôle. Mais bon, l'important, c'était tout de même qu'elle ait finalement obtenue gain de cause. Casey, elle était comme ça. Un peu maladroite finalement. Ou tout du moins, suffisamment hystérique et lunatique pour passer de la méchante peste, à la fille à la perte de confiance. Même si là ce n'était pas vraiment une manque de confiance en soit, c'était tout comme dans sa façon de parler. En fait, c'était tout simplement que la jeune danseuse avait ses périodes de ... déstabilisation. Se sentir con après avoir maudit tout ce qui bougeait sous prétexte qu'on s'était coincé - sans vraiment savoir comment - la cheville entre deux racines, ça donnait ça comme résultat. On ne pouvait pas plaire à tout le monde, mais bon, on pourra au moins dire que Harvèn avait essayer. Elle qui était fille d'une famille issue de la migration Irlandaise - du côté de son père tout du moins - se voyait demander le nom à une inconnue sous un forme légèrement mathématique. C'était assez paradoxale finalement ... Exercer quelque chose de plutôt littéraire puisqu'oral par le biais de la seule chose qui n'était pas composé de pensée et d'expression : seulement de chiffre et de logique à laquelle on ne pourrait jamais s'opposer. Mais enfin, c'est ainsi qu'elle le fit.

Sasha. C'était le prénom de sa sauveuse. Un nom originale, et plutôt agréable à l'oreille même si, dans un excès d'orgueil, Casey s'empressa de penser que son propre prénom était plus joli que le sien. Hypocrisie ? On ne pourrait pas appeler cela, puisque Casey n'allait pas sortir le célèbre « Tu as un très joli prénom » . Vous ne trouvez pas bizarre que cette phrase se colle à tous les prénoms, même les plus moches ? Bientôt, on verra cette expression fricoter avec le prénom de « Gertrude » ou « Clodette ». Enfin bref, la manière dont Sasha se présenta donna l'impression à Casey qu'elle n'avait pas l'habitude du contacte avec les gens. Ou tout du moins, de ce genre de contacte là. C'était assez étrange d'ailleurs. Dans le sens où les gens ont tendance à soit être timide, soit extravertie, être en face d'une jeune femme à la fois douce et agressive, tout comme Extravertie et réservée, c'était assez intriguant ... Déstabilisant même.

    _S a s h a : « Euh. Là je suis censée te demander le tien, non ? » Avait-elle dit s'arrêtant par la suite sans doute pour réfléchir avant de finalement reprendre : « Bah je te le demande .. »


Casey avait sentit comme de l'originalité dans le prénom de la jeune femme. Et bien, elle en voyait aussi dans sa façon de s'exprimer, et notamment dans sa manière de retourner une question qui, à la base, avait été formulée de façon étrange, c'était vrai. Casey était à deux doigt de lui dire qu'elle se prénommait « Harvèn », mais elle se retint in extrémis. C'était une habitude qu'elle avait prit à Juilliard. Les profs ne retenaient pas les prénoms, allez savoir pourquoi, ils trouvaient le moyen de mieux retenir un nom de famille plutôt qu'un prénom. Heureusement pour la danseuse, sont nom était des plus originale, et des moins communs, ce qui permettait une accroche plus simple. Et au final, certains de ses camarades avaient prit l'habitude de l'appeler « Harvèn » eux aussi. Au départ, ça lui faisait bizarre, puis finalement, elle s'y était faite. Mais enfin, elle prononça finalement son prénom plutôt que le nom qu'elle avait hérité de son paternelle :

    _C a s e y : « Même si je suppose que « La fille qui s'est coincer la cheville comme une conne entre deux racines » serait plus simple à se souvenir ... Moi c'est Casey »


Et puis le prénom de son interlocutrice lui revint en tête. « Sasha » étonnamment, ça lui rappela le prénom d'une jeune femme dans son école. Dans un de ses cours de danses surtout. « Aisha » une métisse cubaine-américaine. Elle était tout à fait adorable. A vrai dire, même si elle ne comptait pas dans les amis proches de Casey, la jeune originaire de Chicago appréciait, de temps en temps, la compagnie de sa comparse au teint mate, et aux cheveux hirsutes. On pourrait dire que c'était une camarade de classe sympathique :

    _C a s e y : « C'est marrent mais ... Vas savoir pourquoi, ton nom me fait penser à celui d'une camarade à Juilliard. Elle s'appelle Aisha. Et c'est bizarre, parce qu'en plus d'avoir des noms finalement complètement différent, vous êtes même carrément des opposés. Toi, tu es plutôt deux de tensions avec un teint de peau carrément pâle, et elle ... C'est un vrai Speedy Gonzales avec les expressions espagnol, et la peau ombrée qui va avec ... une excellente danseuse de salon ceci dit en passant »


C'est c'était bien vrai, cette Sabra était une danseuse de salon plutôt remarquable dans son genre. On sentait qu'elle venait du côté latino de sa famille. Ceci dit, Casey ne pensa pas une seconde au fait qu'elle venait de critiquer à non speed attitude de Sasha. Pour tout dire elle ne s'en était même pas rendu compte. Elle était plutôt dans l'optique d'engager la conversation, parce qu'après tout, quand elle parlait, même pour ne rien dire, elle évitait de penser à tout ce sang ... elle évitait même de se coincé une cheville entre deux racines »
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