Khasan M. Kashtanjev

Khasan . Miach . Kashtanjev ;
« It's fun until someone gets hurt. Then it's hilarious... » ▬ Billie Joe Armstrong

We have a problem _A g e : 32 ans _S u r n o m (s) : On l'apelle souvent : "hey toi! Ouais, toi là-bas!" ; plus jeune, on l'appellait "psycho". Aujourd'hui, il subit les sobriquets variés de Peter mais ne tolère aucun surnom de la part de personne d'autre. _L i e u . & . D a t e . d e . n a i s s a n c e : 13 février 1977 à Grozny, République de Tchétchénie _M e t i e r . e x e r c é : sans emploi _T r a i t s . d e . c a r a c t è r e s : Khasan souffre d’un dédoublement de la personnalité depuis l’enfance. Il partage donc son esprit avec un certain Peter Parker, sans le savoir. K H A S A N . Affectueux . Colérique . . Lâche . Sensible . Serviable . Passionné . . Naïf . Lunatique . Défaitiste . P E T E R . Opportuniste . Calculateur . . Moqueur . Froid . Grossier . Frivole . . Spontané . Lunatique . Insouciant .

Un peu plus sur le joueur ;

_P r é n o m / P s e u d o : Chachoune
_A g e : 19 ans
_C o d e . d u . r è g l e m e n t :

Spoiler:


_P r é s e n c e : environ 5/7 mais je change de pays à la rentrée et ne suis pas certain d’avoir Inernet tout de suite…
_A v i s . s u r . l e . f o r u m : J’aime beaucoup le context et je sens que je vais beaucoup m’amuser ahah

Prologue ;

Le crâne bourdonnant, les paupières lourdes, Khasan tenta d’identifier les bruissements qu’il captait tout autour de lui. Il n’avait aucune idée de l’endroit où il se trouvait et n’arrivait pas à se défaire de cette impression désagréable d’avoir la tête dans un bocal.
Il avait toujours aimé les poissons. Ils étaient drôles avec leur petite bouche qui s’ouvrait en un cercle parfait. Il adorait imiter les poissons. Depuis qu’il était petit. On s’était souvent moqué de lui à cause de ça… mais maintenant qu’il était dans un bocal, il ne voulait plus être un poisson. D’autant qu’hors de l’eau, ils ne pouvaient respirer.

Khasan étouffait. Sa poitrine était douloureuse et chaque inspiration était une véritable torture. Non d’ailleurs, c’était l’entièreté de son corps qui était douloureux…
Il avait du mal à se rappeler ce qui était arrivé. Il se souvenait de l’odeur du café. Il en avait voulu. Il avait essayé de le demander gentiment mais il avait trop soif, trop faim et l’odeur l’avait rendu fou. Il avait essayé de se contrôler mais il avait été incapable de se concentrer suffisamment pour ça à cause de Peter.
Il avait hurlé après lui. Lui avait hurlé de les tuer tous et de prendre leur butin. Complètement à bout, éreinté et affamé, il s’était mis à pleurer. Peter s’était moqué et avait hurlé encore. Alors il avait craqué et avait essayé d’attraper le café. Et puis les autres s’étaient mis à crier aussi.
La douleur était survenue juste après ça.
Khasan se souvenait de bottes, de matraques. Il se souvenait d’une barre de fer qui avait mordue ses côtes et meurtrie sa chair. Il avait appelé Peter à l’aide, mais il n’avait pas répondu à ses appels hystériques et désespéré. Peter ne s’était pas laissé émouvoir par ses larmes et son sang qui venait maculer le sol dur des rues de Seattle.
Il était partit. Khasan l’avait vu s’éloigner à travers ses yeux embués de larmes.
Il l’avait laissé. Parce qu’il avait été faible, idiot, lent et maladroit.
Et c’était ce qui lui avait fait le plus mal en fin de compte.

Il ne se souvenait plus vraiment de la suite. Il avait ouvert les yeux quelques fois après son passage à tabac. Chaque fois, il avait ouvert sa bouche pâteuse et pleine de son propre sang pour appeler son ami, mais il n’était jamais revenu.
Et puis il avait entendu des voix.
Celle d’une femme.
Celle d’un homme.
Puis plus rien.

Lorsqu’il avait de nouveau émergé, il avait sentit qu’il bougeait. Son corps contusionné, brisé demeurait immobile, ses paupières closent, mais il se déplaçait. Peut-être une civière, peut-être autre chose.
Encore la voix de la femme. Il sentait sa main dans la sienne. Il aurait pu la lui serrer, lui prouver qu’il l’entendait comme elle le lui demandait, mais il ne l’avait pas fait. Elle n’était pas Peter, il n’avait pas envie.
Il avait préféré se laisser aller à dormir encore un peu.

Maintenant, il était allongé dans un lit. Pour la première fois depuis des semaines, probablement des mois, il était dans un lit. Il sentait le contact rêche du linge fraichement lavé sous ses mains, celui, plus doux, d’un oreiller sous sa tête. Il avait chaud. Il n’avait plus faim, plus soif. Il avait mal. Atrocement mal. Chaque inspiration était source de douleur et il se refusait à bouger le moindre muscle.
Autour de lui, il entendait des gens se presser. Les voix devenaient familières, comme les pas les accompagnants. Deux infirmières se relayaient à son chevet. Celle qui avait le pas le plus lourd n’était pas délicate avec lui. Elle sentait le tabac froid et il détestait qu’elle vienne s’occuper de ses pansements ou faire sa toilette. L’autre en revanche sentait bon. Et elle était douce. Elle lui parlait de sa fille. Elle lui posait des questions. Il aurait aimé lui répondre mais elle n’était pas Peter et il n’en avait finalement pas vraiment envie…
Et puis il se sentait trop fatigué. Il préférait garder les yeux fermés et les écouter. Mais ce jour là, Khasan n’aimait pas vraiment ce qu’il entendait…

« Toujours aucun changement ? »
« Non. Ses constantes sont bonnes mais il ne se réveille pas. C'est à n'y rien comprendre... »
« Le transfert pour le centre aura lieu demain, c’est cela ? »
« Oui, docteur, mais...»
« Bien, le lit va enfin pouvoir être libéré… tu parles d’une vie, il aurait mieux fait d’y rester » la coupa la voix masculine

Khasan n’aimait pas cet homme. Il lui rappelait le docteur Larsen du centre médical d’Harborview. Un homme cruel, froid et pervers avec qui il détestait parler. Il lui disait que Peter n’existait que dans sa tête… un vrai fou !
Celui qui était dans sa chambre en ce moment était de la même trempe. Et il prévoyait de se débarrasser de lui... Il se moquait et souhaitait qu’il meure. Le tout était de savoir s’il allait ou non se laisser faire.
Tout serait tellement plus simple si Peter était avec lui.

FLASH BACK
G R O Z N Y . R E P U B L I Q U E . D E . T CH E T C H E N I E
1 9 / M A I / 1 9 8 7 . 0 2 : 5 4 P M
Khasan essuya ses yeux humides d’un revers de la main puis il donna un coup de pied rageur dans la canette à ses pieds, l’envoyant valser contre le mur sale de la ruelle.
Il la détestait. Il les détestait tous ! Surtout lui. Etait-ce sa faute à lui s’ils se ressemblaient tellement !? Fallait-il qu’il se défigure pour que sa mère arrête de pleurer en le voyant entrer dans la pièce? Il détestait la voir pleurer… il détestait la détester parce qu’elle pleurait.

« Je devrai te pendre par les pieds et t’ouvrir de bas en haut pour ce que tu viens de faire »

La voix semblait sortir de nulle part et de partout à la fois. Khasan sursauta, arraché à ses sombres pensées. Il releva ses grands yeux verts vers un homme qui se tenait devant lui. Grand, brun, des sourcils broussailleux ; il se dégageait une force presque animale de son imposante silhouette. Et pourtant, malgré sa carrure, il avait le regard intelligent et se tenait droit, fier. Il devait assurément s’agir de quelqu’un d’important, sûrement un homme d’affaire. Tout le contraire de son père… Pourtant, les deux hommes devaient avoir à peu près le même âge, à savoir une petite quarantaine d’années. Mais son père paraissait dix ans de plus à cause de son dos constamment courbé par son labeur et plus récemment, par le poids du deuil de l’un de ses fils. Son préféré.
Après avoir étudié l’homme de haut en bas et s’être arrêté un instant sur ses vêtements classieux, le regard de Khasan se posa sur la canette dans laquelle il avait shooté et qui se trouvait aux pieds de l’homme.
Alors c’était pour ce crime qu’il méritait la mort. Il y allait un peu fort tout de même !

« Désolé m’sieur ! J’vous avais pas vu » s’excusa-t-il pourtant d’un ton restant défiant
« Non tu ne l’es pas, pas encore du moins. Mais je m’en moque » répliqua l’homme en chassant sa remarque d’un geste négligé de la main « Mmh… seraient-ce des larmes que j’aperçois ? T'es une fillette? »
« Non ! »
« J’ai bien l’impression que si, petit chien galeux. Regarde-toi dans une glace ! Elles laissent des grosses traces dégueu sur tes joues dégueu ! »

Les mâchoires du gamin se crispèrent sous le coup de la colère. Pour qui est-ce qu’il se prenait celui-là !? Mais alors qu’il s’apprêtait à répliquer, l’homme s’approcha en quelques enjambés de lui, reprenant la parole de son ton cinglant.

« C’est la mort de ton frère qui te mets dans un tel état ? C’était ton jumeau n’est-ce pas ? »
« Mouais » grogna l’enfant d’un ton morne et emprunt de colère « Mais c’est pas à cause de ça que j’pleure ! Et d'façon, j'pleure même pas alors... ! »

Il détestait qu’on lui parle de lui.

« Tant mieux. Je n’aime pas les pleurnichards » trancha l’homme « Tu sais qui je suis ? »
« Hinhin » répondit l’enfant en secouant sa tête de gauche à droite
« Et bien mon cher, je suis un grand magicien vois-tu, et... j’aurai besoin d’un assistant »
« D’un assistant ? »
« Et ben ouais ! Tu es sourd en plus d’être laid ? » Aboya l’homme avec irritation, ses sourcils se fronçant
« Nan m’sieur, mais j’comprends pas c'que ça a à voir avec moi ! »
« Ça ne m’étonne pas vraiment… t'es du genre à pas tout comprendre » Sourit-il en le détaillant de nouveau d’un air dédaigneux « Tu veux voir quelques tours ? »
« J’sais pas… »
« Tu en meurs d’envie, petit merdeux ! Alors dis oui ! »

Khasan lui adressa un regard chargé de reproche mais ne s’offusqua pas d’avantage. En fait, il aimait bien cet homme et sa façon de parler. Chez lui, il n’avait pas le droit de prononcer le moindre gros mot. Et puis il avait toujours aimé les tours de magie de toute manière.
Après délibération donc, il finit par acquiescer et demander à l’homme de lui montrer ce qu’il savait faire.
Et durant une dizaine de minutes, son interlocuteur lui avait fait des démonstrations qui avaient grandement impressionné l’enfant. Ses larmes étaient oubliées, comme sa colère et son chagrin. Tout s’était envolé comme les cartes du magicien qui avait disparues dans l’air, ne laissant que l’as de pique entre ses doigts fins et habiles.

« C’était ta carte ? »
« Oui !! C’était ma carte ! » S’émerveilla le gosse en la lui chipant pour l’observer avec fascination
« Et bien garde-la »
« Merci m'sieur » souffla Khasan sans défaire son regard de son trésor une seconde de peur qu’il s’envole. Lorsqu’il releva son regard brillant d’excitation vers l’homme, une idée lui vint « Il faut que vous montriez vos tours à ma maman ! Elle va adorer et arrêter de pleurer pour sur ! »
« Non »
« Non ? …pourquoi non ? »
« Tu ne dois parler de moi à personne, Khasan. Surtout pas à tes parents. Ils t’empêcheraient de me revoir »
« Mais… j’comprends pas… c’est parce que vous êtes une grande personne et moi un enfant ? On a rien fait de mal, ça ira si on leur explique »
« Je t’ai dis non ! » Vagit l’homme, la colère déformant ses traits « Si tu parles de moi à qui que ce soit, je disparaitrais pour toujours, tu m’entends ? Tu veux que je disparaisse !? »
« Non, je… »
« Mais avant de disparaitre, tu sais ce que je ferai ? » Sourit-il d’un air mauvais, attrapant le visage de l’enfant entre ses deux mains en se penchant pour lui faire face « Je dirai à ta jolie p'tite maman que c’est toi qui a maintenu la tête de ton frérot sous l’eau pour qu’il se noie… »

Khasan déglutit péniblement. Comment savait-il pour Khuseyn ? Personne ne savait, personne n’était au lac le jour où c’était arrivé !
Si sa mère venait à le savoir, elle le détesterait encore plus ! Son père le tuerait, c’était certain ! Il le rouait déjà chaque jour de coups (surtout depuis la mort de son jumeau), alors s’il s’avait qu’il avait menti et était responsable de tout ça… il le tuerait.
Mais peut-être qu’après tout, c’était ce qu’il méritait. Peut-être qu’il méritait de mourir pour ce qu’il avait fait à Khuseyn.

« Tu veux mourir, Khasan ? » Demanda soudain l’adulte d’un ton amusé, pinçant toujours douloureusement le visage de l’intéressé
« Je… je n’sais pas… »
« Est-ce que tu veux mourir ? » Répéta simplement l’autre,
« Non… non, je veux vivre » finit-il par répondre, le souffle court et le cœur cognant dans sa poitrine avec plus de force que jamais
« Bien » conclut l’autre en le relâchant enfin, toute trace de ressentiment ayant déserté son visage singulier « Au fait, je m’appelle Peter. Peter Parker »

Massant son visage douloureux, Khasan plongea son regard dans celui de l’homme qui souriait maintenant à pleines dents.

« Comme…comme Spiderman ? » Le questionna timidement l’enfant, gardant toujours un air boudeur
« Exactement, comme ce crétin de Spiderman ! »
« C'est mon héro préféré» souffla le gosse avec admiration
« Je le sais, Khasan, je le sais… »

**

Khasan ouvrit les yeux subitement. Un plafond blanc et sale lui apparut alors. La lumière crue lui brûla d’abord les yeux mais il se força à les garder ouverts.
Il avait pris sa décision. Il voulait voir, il voulait vivre.

« Docteur ! Ses yeux » S’exclama soudain la voix douce et familière de l’infirmière

Il capta leur pas et quelques instants plus tard, on lui pointait une petite lampe dans les yeux en lui demandant d’en suivre la lumière. On lui posa plusieurs questions auxquelles il répondit du mieux qu’il le put. Le médecin finit par quitter la chambre, laissant Khasan seul avec l’infirmière. C’était une rousse aux yeux verts et au visage parsemé de tâches de sons. Elle était jolie. Il l’aimait bien.
Khasan n’écouta pas vraiment le reste de son discours. Il se fichait bien de ce qui lui était arrivé et de ce qui allait lui arriver maintenant.
Mais il acquiesça pourtant à toutes les remarques de l'infirmière, lui adressant de larges sourires encourageants quant il le fallait. La rouquine vérifia encore quelques petites choses puis mis les voiles en lui répétant une fois encore qu’il était un miraculé et qu’elle était ravie qu’il aille mieux.
Le trentenaire l’observait partir, un sourire béat aux lèvres, lorsqu’une voix familière s’éleva, venant du bout de son lit.

« A peine sortit du coma et tu penses déjà à glisser ton frétillant dans l’infirmière… j’te reconnais bien là mon petit chien » sourit Peter

Il n’avait pas changé d’un iota depuis qu’il l’avait rencontré dans la ruelle… Son Peter… il était revenu.

« Je suis content que tu ais choisi de vivre… on va bien s’amuser tous les deux, tu verras. Maintenant ferme tes petits yeux. Je vais veiller sur toi… »

Et Khasan s’exécuta, sombrant bien vite dans un sommeil réparateur.

VALIDE !!!!

Franchement, bravo. C'était splendide. Merci de t'être inscrit et puis, tu as du talent quoi ! ^^

Ne soit pas gêner voyons !

MDR, ouais c'est surement le signe du destin
En tout cas merci à toi aussi de ton compliment, c'est vachement gentil, en plus on à mis beaucoup de temps à trouver un contexte assez "bien" et nous sommes fière du résultat ^^
J'espère que tu t'amuseras à nos côté.

Bienvenue sur Until The End !

Alors là je dois dire bravo ! J'aime beaucoup ton histoire. C'est, d'une, super bien écrit, de deux, très bien trouvé. Puis c'est construit de sorte à ce qu'on soit perdu, et pour finalement s'éclaircir petit à petit. Tu amènes l'histoire à ton secret de façon intelligente, et puis c'est tout bonnement agréable de te lire

Contente de voir qu'Until The End attire de bon RPGiste. Je pense que ça va être très intéressant à développer dans le RP et j'suis impatiente de pouvoir lire ça =D